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Réponses aux critiques sur le plan d'économies

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>ARGU FLASH< 08novembre 2011 RÉPONSES AUX CRITIQUES SUR LE PLAN D’ÉCONOMIES Un plan antisocial ? 1. Réduire la dette, c’est protéger les Françaiset conserver la maîtrise de notre destin par rapport aux marchés financiers et aux puissances étrangères. Si nous ne faisons pas cet effort de réduction de la dette aujourd’hui, demain nous serons obligés de renoncer à notre modèle social que nous ne pourrons plus financer. C’est ce qui se passe en Grèce par exemple où l’Etat a été obligé de réduire de 20% les pensions de retraites supérieures à 1200 € par mois. Ceux qui disent qu’il ne faut ni réforme ni baisse de nos dépenses publiques sont ceux qui menacent la viabilité de notre modèle social. Réduire la dette, c’est la seule voie possible pour pérenniser notre modèle social, les emplois et le pouvoir d’achat des Français. 2. Le programme d’économies annoncé préserve nos concitoyens les plus vulnérables. Ainsi, les minima sociaux, pensions de retraite et revenus de remplacement (RSA, allocation chômage, CMU) continueront à être revalorisés selon les règles actuelles. Par ailleurs, la TVA à taux réduit ne sera pas relevée pour les biens de première nécessité comme l’alimentation, l’énergie et les produits et services destinés aux personnes handicapées.Ce plan préserve donc la solidarité avec les plus faibles, particulièrement nécessaire en période de crise et il garantit le pouvoir d’achat des Français modestes. Un plan injuste ? 1. Contrairement à ce qu’affirme l’opposition, l’effort pèse en priorité sur les grandes entreprises, les ménages fortunés et le capital. Le plan d’économies met à contribution les plus fortunés en redonnant plus de progressivité à l’impôt. Le barème de l’ISF sera gelé, ce qui revient à en augmenter le coût. La fiscalité du capital sera en partie alignée sur celle du travail : le prélèvement sur les dividendes et intérêts passera de 19 % à 24 %. Ces mesures s’ajoutent à la taxation des plus hauts revenus décidée fin août. L’impôt sur les sociétés des grandes entreprises est aussi augmenté de 5 %en 2012 et 2013.
Union pour un Mouvement Populaire, 55 rue La Boétie 75008 Paris www.u-m-p.org
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2. Les hommes politiques sont aussi exemplairespuisque les salaires du Président de la République et des membres du Gouvernement sont gelés tandis que les dotations publiques aux partis politiques sont réduites de 5%. Un changement de cap ? 1. La réduction de la dette n’est pas une nouveauté, elle a toujours été une priorité pour la majorité depuis 2007.Réformes des retraites, des hôpitaux, des collectivités, révision générale des politiques publiques pour optimiser le fonctionnement des services publics, réduction des niches fiscales, maîtrise des dépenses de santé pour contrôler le déficit de la Sécurité sociale, ont été autant de grandes mesures impulsées depuis 4 ans pour maîtriser notre dette. Ainsi,depuis le début de la crise, grâce à ces réformes, la dette française a augmenté 3 fois moins qu’en Espagne, 4 fois moins qu’en Angleterre, 5 fois moins qu’aux États-Unis. 2. Ce nouveau plan d’économies qui porte à près de 115 milliards nos efforts d’ici à 2016 n’est donc pas un changement de cap, il s’inscrit dans une dynamique de vertu budgétaire initiée depuis 2007. Ce plan étaitnécessaire car la croissance ralentit(la prévision passe de 1,75 % en 2012 à 1 %). Nous nous adaptons donc à cette nouvelle situation pour tenir nos engagements intangibles de redressement des finances publiques (- 5,7 % du PIB en 2011 ; - 4,5 % en 2012 ; - 3% en 2013 ; équilibre en 2016). L’objectif est de protéger les Français, leur pouvoir d’achat, leurs emplois et leurs conditions de vie. Contrairement aux pays européens touchés plus que nous par la crise, nous maintenons les salaires des fonctionnaires (qui ont baissé de plus de 15% en Grèce par exemple) et l’indexation des pensions sur l’évolution du coût de la vie. Toutes les prestations sociales continueront d’augmenter en lien avec la croissance. Ce n’est pas un plan d’austérité qui détruit notre modèle de protection sociale mais un plan responsable de retour à l’équilibre des finances publiques. Un plan incohérent et brouillon ?1. Les économies annoncées traduisent une vision cohérente, courageuse et responsable: celled’une politique de désendettement structurel, inspirée par l’équité, la priorité aux baisses des dépenses plutôt qu’aux augmentations d’impôts, et la préservation des dispositifs de soutiens aux Français les plus défavorisés. 2. Désendettement structurel, car il renforce notre pays à long terme:l’accélération de la réforme des retraites consolide les comptes sociaux et revalorise la valeur travail ; la réduction des niches fiscales redonne de la progressivité à l’impôt ; la baisse des dépenses d’assurance-maladie réduit le déficit de la «sécu »en modernisant le système de soins. Ces mesures sont également équitables : sanctuarisation des aides aux plus fragiles, effort des grandes entreprises et des ménages aisés ; exemplarité des dirigeants publics. Ce plan exige des efforts de tous les Français à la mesure de leurs moyens pour préparer la France de demain. Union pour un Mouvement Populaire, 55 rue La Boétie 75008 Paris www.u-m-p.org 2
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