Revue de presse « Défense » Date : 16 décembre 2010 Sommaire des ...
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Revue de presse « Défense » Date : 16 décembre 2010 Sommaire des ...

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Extrait

 
Revue de presse «Défense »
contact : adulou@numericable.fr Votre avis nous intéresse : si vous voulez réa ir à un article de la Revue de resse, vous pouvez soit contacter directement le responsable de thème de Défense soit réagir sur les forums de discussion de laCommunauté deDéfense. L’équipe de la Revue de presse Défense vous remercie de votre confiance et de votre intérêt our son travail, toutes vos su estions sont les bienvenues.
Le viaduc de Millau, Inauguré le 16 décembre 2004  Date : 16 décembre 2010 Sommaire des articles ro osés 1 Enjeux de la Défense, Doctrine, Concepts, Missions :  la CIA et l’administration KarzaïL’O ium,   Faut-il faire la guerre à l’Iran ? 2 e de la défense - OTAN :Relations internationales - Euro  Suppression des visas : Albanais et Bosniens fêtent « le chute du mur de Schen en » 3Armements - Industries - Économie :    Crise de l’euro: les Vin t-Se t d’une seule voix devront arler  En route vers le Yuan  La crise et les salaires 4Les forces armées - Air - Marine - Terre - Gendarmerie :  Interview : L'amiral Pierre-François Forissier, Chef d'Etat-major de la marine  Les Légionnaires passent à l’action  Juppé prépare à Canjuers son prochain voyage en Afghanistan 5Zones de conflits :  Les Américains en Afghanistan jusqu’en 2014 6Renseignements intérieurs extérieurs intelligence économique :  IRAK : Non à la talibanisation du pays  Ils sont accusés de tentative de Putsch   Fièvre raciste entre nationalistes et Caucasiens   éviter des heurtsDes centaines d'inter ellations à Moscou our inter-ethniques
Sécurité inétreiure:  
7  lein incendie électrocutés en iers2 om    Accident au sur un viaduc ni ois ro ane  Lobby.Avec le soutien de Besancenot ou d'Eva Joly, ils s'activent our la dé énalisation   en remière li ne arentsCannabis : les  de presse de la douane Synthèse 8Menaces :  Les dessous de WikiLeaks 9Énergie environnement climat :  Neige : des blindés déployés en Ile-de-France 10 Communication : -Histoire, mémoire cinéma militaires du FPR poursuivis par la FranceGénocide rwandais : des   La c ber uerre est déclarée  WikiLeaks : l'armée de l'air américaine filtre l'accès aux sites de presse publiant les données  Watson, le superordinateur d'IBM, participera en février au jeu télévisé Jeopardy  le stockage s’abordera sous l’angle de la sécuritéEn 2011,  nationale s’allie à la société Sensio LabsLa Gendarmerie  our son adoption du langage PHP   40 failles de sécurité en décembreMicrosoft corri e 11Jour après Jour :Le 16 décembre  12 étran ère :Revue de resse internationale en lan ue   ArgentinaAsumen nuevos ministros de Seguridad y Defensa de   Nav al to RoChan es surface fleet announced 's  India, France Seek to Dee en Partnershi 13Titres d’articles parus dans la communauté virtuelle du site de la revue défense de l’IHEDN : (à découvrir en cliquant sur le lien : http://www.cybel.fr/html/Communaute/defense/forums/index.php)   
 ***** Votre avis nous intéresse : si vous voulez réa ir à un article de la Revue de resse, vous pouvez contacter directement le responsable de thème ou réagir sur les forums de discussion de la Communauté deDéfense.   1/ ENJEUX DE LA DEFENSE - DOCTRINE - CONCEPTS - MISSIONS    TITRE 1 - 1:L’Opium, la CIA et l’administration Karzaï Source, journal ou site Internet : Mondialisation.ca Date : 15 décembre 2010
Auteur : Peter Dale Scott Adressé par : Jean-François Mazaleyrat  
L’im ortant article d’Alfred McCo aru sur TomDis atch, le 30 mars 2010 [1], aurait dû inciter le Con rès à se mobiliser pour procéder à une véritable réévaluation de l’aventure militaire états-unienne totalement inconsidérée en Af hanistan. La ré onse à la uestion ue ose son titre - « Quel u’un est-il en mesure de pacifier le plus grand narco-État au monde ? - trouve facilement sa réponse dans l’article : c’est un « Non ! » retentissant.... sauf à modifier fondamentalement les objectifs et les stratégies définis, aussi bien Washington qu’à Kaboul. McCoy démontre clairement que :l’État Afghan de M. Hamid Karzai est un narco-État corrompu, auquel les Afghans sont forcés de payer des pots-de-vin à hauteur de 2,5 milliards de dollars cha ue année, soit un uart de l’économie du a s.l’économie afghane est une narco-économie: en 2007, l’Afghanistan a produit 8 200 tonnes d’opium, représentant 53 % du PIB et 93 % du trafic d’héroïne mondial.
 Carte de l’Afghanistan montrant les plus grands champs de pavot, et l’intensité du conflit en 2007 et 2008  Les options militaires pour faire face au problème sont au mieux inefficaces, et au pire contre-productives : McCo avance ue le meilleur es oir réside dans la reconstruction des cam a nes af hanes us u’à ce ue les cultures vivrières deviennent une alternative viable à celle de l’opium, un processus qui pourrait prendre de 10 à 15 ans, voire plus. (J’argumenterai plus tard en faveur d’une solution intermédiaire : que l’International Narcotics Board accorde une licence à l’Afghanistan afin que ce pays puisse vendre son opium légalement). L’argument de McCoy le plus fort est qu’à son pic de production, la cocaïne colombienne ne re résentait u’environ 3 % de l’économie nationale, et ourtant, les FARC comme les escadrons de la mort de droite, tout deux largement financés par la drogue, continuent à se développer dans ce pays. Éradiquer simplement la drogue, sans disposer au préalable d’un substitut pour l’agriculture afghane, nécessiterait d’imposer d’insupportables pressions à une société rurale déjà ravagée, et dont le seul revenu notable provient de l’opium. Pour s’en convaincre, il suffit de se souvenir de la chute des Talibans en
2001, qui fit suite à une réduction draconienne de la production de drogue en Afghanistan sous l’impulsion de ces mêmes Talibans (de 4 600 tonnes à 185 tonnes), la uelle transforma le a s en une co uille vide. À première vue, les arguments de McCoy semblent indiscutables, et devraient, dans une société rationnelle, rovo uer un débat osé suivi ar un chan ement ma eur de la oliti ue militaire états-unienne. McCo a présenté son étude avec un tact et une diplomatie considérables, afin de faciliter un tel résultat.
La responsabilité historique de la CIA dans le trafic de drogue mondial 
Malheureusement de nombreux facteurs font u’une issue ositive de ce t e a eu de chances de voir le jour dans l’immédiat. Il existe de nombreuses raisons pour cela, parmi lesquelles des réalités désagréables que McCoy a soit oublié, soit minimisé dans son essai – par ailleurs brillant – et qui doivent être abordées si nous souhaitons vraiment mettre en place des stratégies sensées en Afghanistan. La première réalité est que l’implication grandissante de la CIA, et sa responsabilité dans le trafic de drogue mondial est un sujet tabou dans les cercles oliti ues, les cam a nes électorales, et les médias de masse. Ceux ui ont cherché à briser ce tabou, comme le journaliste Gary Webb, ont souvent vu leurs carrières détruites. Alors qu’Alfred McCoy s’est impliqué plus que quiconque pour faire prendre connaissance au public de la responsabilité de la CIA dans le trafic de drogue au sein des zones de guerres états-uniennes, je me sens gêné de devoir affirmer qu’il minimise ce phénomène dans son article. Il est vrai qu’il écrit que « l’opium émergea comme une force straté i ue dans le milieu oliti ue af han durant la uerre secrète de la CIA contre les Soviéti ues », et il ajoute que cette dernière « fut le catalyseur qui transforma la frontière pakistano-afghane en la plus importante région productrice d’héroïne au monde ». Mais, dans une phrase très étrange, M. McCoy suggère que la CIA fut entraînée passivement dans des alliances impliquant la drogue au cours des combats contre les forces soviétiques en Afghanistan dans les années 1979-88, alors que la CIA a précisément créé ces alliances our combattre les Soviéti ues : Dans un des ces accidents histori ues teintés d’ironie, la frontière sud de la Chine communiste et de l’Union Soviétique coïncidèrent avec la zone asiatique de production d’opium, le long d’une chaîne de montagne, attirant la CIA dans des alliances pleines d’ambigüité avec les chef tribaux des hauts plateaux de la région. Il n’y eut pas de tel « accident » en Afghanistan, où les premiers barons de la drogue d’envergure internationale – Gulbuddin Hekmatyar et Abou Rasul Sayyaf – furent en fait projetés sur la scène internationale grâce au soutien massif et mal avisé de la CIA, en collaboration avec les gouvernements du Pakistan et d’Arabie Saoudite. Alors que d’autres forces de résistance locales furent considérées comme des forces de seconde classe, ces deux clients du Pakistan et de l’Arabie Saoudite, précisément en raison de leur manque de soutien au niveau local, furent des pionniers dans l’utilisation de l’opium et de l’héroïne comme moyen de bâtir leur force de combat et de créer une ressource financière [2]. De plus, tous deux devinrent des agents de l’extrémisme salafiste, s’attaquant à l’islam soufi endogène l’Afghanistan. Finalement, tous deux devinrent des agents d’Al-Qaïda [3]. L’implication de la CIA dans le trafic de dro ue durant le conflit soviéto-af han n’était as une remière. D’une certaine manière, la responsabilité de la CIA dans le rôle dominant que joue aujourd’hui l’Afghanistan dans le trafic mondial d’héroïne, est une réplique de ce qui arriva plus tôt en Birmanie, au Laos, et en Thaïlande entre la fin des années 1940 et les années 1970. Ces pays sont aussi devenus des acteurs majeurs du trafic de drogue grâce au soutien de la CIA (et des Français, dans le cas du Laos), sans quoi ils n’auraient été que des acteurs locaux. On ne eut arler d’« accident ironi ue » dans ce cas non lus. McCo lui-même a montré comment, dans tous ces pays, la CIA a non seulement toléré mais aussi soutenu la croissance des actifs des forces anti-communistes financées par la drogue, afin de contenir le danger représenté par une intrusion de la Chine communiste en Asie du Sud-Est. Des années 1940 aux années 1970, et comme en Afghanistan aujourd’hui, le soutien de la CIA participa à transformer le Triangle d’Or en un fournisseur majeur d’opium au niveau mondial. Durant cette même ériode, la CIA recruta des collaborateurs tout au lon des routes de contrebande de l’opium asiatique, de même que dans des pays comme la Turquie, le Liban, la France, Cuba, le Honduras, et le Mexique. Ces collaborateurs comprenaient des agents gouvernementaux comme Manuel Noriega au Panama ou Vladimiro Montesinos au Pérou, souvent des personnalités expérimentées appartenant aux services de police soutenus par la CIA ou aux services de renseignement. Mais des
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