Revue de presse « Défense » Date : 24 février 2011 Sommaire des ...
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Revue de presse « Défense » Date : 24 février 2011 Sommaire des ...

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Revue de presse «Défense »
contact : adulou@numericable.fr Votre avis nous intéresse : si vous voulez réa ir à un article de la Revue de resse, vous pouvez soit contacter directement le responsable de thème de Défense soit réagir sur les forums de discussion de laCommunauté deDéfense,en cliquant sur le lien :www.revue-defense-ihedn.fr (si vous n’y arvenez as, reco iez le lien dans votre moteur de recherche L’équipe de la Revue de presse Défense vous remercie de votre confiance et de votre intérêt our son travail, toutes vos su estions sont les bienvenues.
La Ferrari 250 GTO Présentée le 24 février 1962   Date : 24 février 2011 Sommaire des articles proposés 1 Enjeux de la Défense, Doctrine, Concepts, Missions :   oste dans la temLam edusa, un avant- ête   uête ersonnelle ue et et olitiL’Islamisme entre ro   les armées occidentales asL’humanitaire seul ne mobilise (interview 2Relations internationales - Europe de la défense - OTAN :   : « Attendons encore un eu, », disent lesSanctions contre la Lib e 27   se met en eLa coordination européenne pour l’évacuation de Lib lace  Mais elle est où, notre diplomatie ? 3Armements - Industries - Économie :    Europe : des budgets spatiaux en orbite 4Les forces armées - Air - Marine - Terre - Gendarmerie :  les Invalides : institution « héritière d’une généreuse ambition »  Libye : un troisième avion militaire rapatrie des ressortissants   ais des sous-marins fran clo édieParution de l’Enc tome2  Assistance en vol à Nancy 5Zones de conflits :   de crime contre l’humanité » récis : « Des élémentsLib e  La garde tchadienne au secours du colonel Kadhafi  Libye : ports et terminaux fermés 
Renseignements et menaces:  
6  An e Mancini, un lus nement, Un de olicier au rensei  42 ans de rè aboslu d’El Gueddafi  ne: une fortune de 120 milliards de dollars  Proche-Orient : Entretient avec Fadi Assaf : « La S rie revient au Liban » 7Sécurité intérieure :  Synthèse de presse de la douane 8Énergie environnement climat :  Accord franco-chilien : formation d’ingénieurs nucléaires contre accès aux matériaux stratégiques 9 de la culture :Géo oliti ue  Communi ué de resse du ministre d’Etat, ministre de la défense et des anciens combattants, concernant le décès de Jean Larté u  Censure. La condamnation d’Eric Zemmour mar un nouveau ue recul de la liberté d’expression. 10Géopolitique de l’information :  Revente de licences lo icielles ; la Cour de ustice européenne saisie  Services en ligne : la guerre des mots et des clients entre Google et Microsoft  Le CRM, vedette des applications d’entreprises en 2011 Cisco ferme son service Cisco mail  11Jour après Jour :le 24 février 12Revue de presse internationale en langue étrangère :  Japan Constructs Large Military base in Djibouti   effortsMullen : US to continue anti-pirac   in PlansRussia Outlines 10-Year $ 640 B Bu 13Titres d’articles publiés sur le site de la revue Défense de l’IHEDN :http://www.cybel.fr/html/Communaute/defense/forums/index.php  *****  Votre avis nous intéresse : si vous voulez réa ir à un article de la Revue de resse, vous pouvez contacter directement le responsable de thème ou réagir sur les forums de discussion de la Communauté deDéfense, en cliquant sur le lien :www.revue-defense-ihedn.fr (si vous n’y parvenez pas, recopie le lien dans votre moteur de recherche  1/ ENJEUX DE LA DEFENSE - DOCTRINE - CONCEPTS MISSIONS -  THEME 1 - 1: oste dans la tem êteLam edusa, un avant- Source, journal ou site Internet : La Stampa Date : 24 février 2011
Auteur : Federico Geremicca Adressé par : Jean-François Mazaleyrat
Un bateau transportant des migrants s'apprête à accoster à Lampedusa, le 21 février 2011
Depuis la mi-février, l'île italienne a accueilli plusieurs milliers de migrants venus de Tunisie par bateaux. Avec des moyens limités, par une météo déplorable et sans soutien politique, les habitants tentent de maîtriser la situation. Reportage en un lieu où l'on évoque un état de guerre. Quand on le dit, c'est un peu impressionnant, mais c'est pourtant exactement comme si nous nous préparions à une guerre. Pour l'Italie – ui en a dé à mené une – c'est en uel ue sorte une deuxième uerre de Lib e [la remière, ui débuta en septembre 1911, marqua le début de la colonisation italienne en Libye]. Comme un pied-de-nez de l'histoire, les C-130 assurent fébrilement des évacuations parallèles : d'un côté, on évacue les Tunisiens de Lampedusa et de l'autre, les Italiens de Tripoli, parce que désormais, de part et d'autre de ce petit coin de Méditerranée, tous ceux qui peuvent fuient, pour ne jamais revenir. Les bâtiments de guerre font route vers le canal de Sicile our se oindre à la etite flotte ui croise dé à. Et l'alerte est assée au niveau su érieur sur toutes les bases aériennes. On se prépare, en somme.
La patience des insulaires à rude épreuve
Et, endant ce tem s, on scrute la mer, en attente de l'ennemi. Mais l'ennemi ne saurait être cette armada de rafiots remplis de clandestins : il y a quelque chose qui cloche dans cette guerre. Dans la nuit de mardi mercredi, ar une mer de force 5, 250 réfu iés su lémentaires ont débar ué à Lam edusa : ils ont arcouru 60 milles nautiques depuis la ville de Sfax, en Tunisie, la moitié de la distance qui les sépare de la côte sicilienne. La veille, malgré la tempête et la flotte en alerte rouge, certains sont parvenus à toucher terre : ils ont fait sécher leurs vêtements, on remis leurs chaussures et se sont dirigés vers le premier bar venu pour y manger quelque chose de chaud. Le centre d'accueil des clandestins – qui venait à peine d'être vidé – a une nouvelle fois dé assé son uota de 1 000 ersonnes : la moitié de la semaine récédente, 2 500. Les clandestins arrivent et repartent en masse, et il est clair que cette situation ne peut plus durer."Surtout si la mer se calme, marmonne Cono Callipò, le directeur du centre, "parce que si la mer se calme et que Kadhafi " se rend, ce que nous avons vu jusqu'à présent ne sera rien comparé à ce qui va se passer". A vrai dire, il s'est déjà passé bien des choses à Lampedusa. L'artère principale et les ruelles du centre sont en permanence bondées de Tunisiens ui investissent les bars, les su ermarchés et surtout les bouti ues où ils rechar ent leurs téléphones portables. La posture adoptée (c'est-à-dire de ne pas enfermer les migrants dans leur centre) s'est jusqu'à présent révélée la meilleure : mais après une semaine, cette stratégie commence à mettre la patience des insulaires à rude épreuve.
Toutes les portes sont vérouillées à double tour
Dans beaucoup de bars, le café est désormais servi dans des gobelets en carton "parce que", nous explique-t-on au Bar de l'Amitié du vieux Don Pino,refusent de boire dans les tasses dans lesquelles"les clients d'ici ils ont bu". Les enfants ne sortent quasiment plus de chez eux : toutes les portes sont verrouillées à double tour et les etites filles s stémati uement escortées d'un adulte, même our faire 100 mètres. La atience des habitants est à bout : et ils songent aux chiffres qu'ils entendent débiter à longueur de journée. Tantôt de Rome, tantôt de Bruxelles. Des dizaines de milliers. 100 000. Peut-être 300 000. Les chiffres fluctuent, mais même les plus optimistes sont synonymes de catastrophe. Dino De Rubeis, le gigantesque maire de
 )za seLirtaB kc itsamsluvmoenem éoHns ir neevsr. (AFP/PMoubarakefinam sednarg snt oui qnsioatster( C ia ,uarhris de lorte),Égypmaul ensprn reièrus  al calpaT e eD srFrèsem su            se  ar lué pitiqs crruelliad tse » teisamsl i« dme
Leur supplique pour une mer démontée et des rafales de 40 nœuds a été entendue et, en parlant de débarquement, Lampedusa avait hier des airs de Normandie, avec des bourrasques venues du Nord-Ouest, des rafales de pluie froide et un vent glacé à rester cloîtré chez soi. C'est bien pour la guerre, mais mauvais our l'île : voilà deux ours ue le bateau ui la ravitaille de uis Porto Em edocle ne eut as rendre la mer. Les avions ne sont pas mieux lotis : hier, deux vols qui devaient transférer un groupe d'immigrants ont été annulés à cause du mauvais temps. Voilà où en sont les choses, à l'avant-poste de l'Italie et de l'Europe, en attendant l'invasion maghrébine annoncée. Dans les bars et les gargotes où les gens se sont réfugiés à cause de la pluie et du vent, s'entremêlent les histoires et les anecdotes aux accents fantastiques. On songe à ce qui s'est assé au milieu des années 1980, uand Kadhafi a lancé deux missiles sur la base LORAN [Lon ran e navigation, système de radionavigation à partir d'émetteurs terrestres] de Lampedusa, ratant sa cible de plusieurs kilomètres. Et l'on relève les bizarreries de cette guerre qui se confond avec une autre qui dure depuis longtemps entre les pêcheurs de Mazara del Vallo et les vedettes côtières libyennes ou tunisiennes. Le chalutier qui a secouru 40 Maghrébins à la dérive dans la nuit de mardi est le "Clair de Lune". Voilà exactement un an, ce même "Clair de lune" était arraisonné et saisi ar les vedettes de Kadhafi our intrusion dans les eaux territoriales libyennes... La guerre, en somme, n'est pas nouvelle.  THEME 1 - 2:L’Islamisme entre ro et ue oliti et uête personnelle Source, journal ou site Internet : La Croix Date : 24 février 2011 Auteur : Anne-Bénédicte Hoffner Adressé par : André Dulou   Le terme même d’« islamiste » est criti ué ar des chercheurs ui lui re rochent de recouvrir des réalités très différentes  
  
Des histoires et des anecdotes aux accents fantastiques
avons hébergés partout, nous avons passé des nuits entières sur la jetée, on leur a offert des cigarettes... Mais Lampedusa ne peut pas s'en sortir seule. Nous avons besoin d'aide". Dino De Rubeis fait la rimace devant les dépêches d'agences, pleines de nouvelles qu'il trouve mauvaises : le Haut commissaire des Nations unies our les réfu iés lance un a el our ue"les migrants ne soient pas refoulés"; l'Union européenne demande à l'Italie d'abandonner l'idée de répartir les Maghrébins sur le continent, un peu ici, un peu là ; le gouvernement italien, ne sachant plus sur quel pied danser, envisage d'installer de gigantesques villages de tentes en Sicile. Les hommes scrutent l'horizon, invoquant l'arrivée du mauvais temps.
pae ler le cé rg1 ed 979agroésinla lutte menée phciiet ,uoa ev cdue qumi eutal srF el raalsi tnoes aut ds 19nnéeégir nlAd bé euaenig in l à iroon snit teisnes noettstad  ealc a pointemême à lsiarapmoc etuot s,en scen  En.ionn enaei nrituoiévolla rvec on a eap somni snu equestion très sueivinad el shc sceanerlls,ieêm mc te eisbéluetn  receusee deouvrtilaér srevid sée  Ls.semêe rmte bondir 90, faitomoluseel ssialties don L. ua itraaicel e ruoir ouv au tiontneué ev snuaère  dntmegeanchl tser nen emigér
2/ RELATIONS INTERNATIONALES - EUROPE DE LA DEFENSE -OTAN :   THEME 2 - 1: : « Attendons eSanctions contre la Lib encore un peu, », disent les 27 Source, journal ou site Internet : Bruxelles 2 Date : 24 février 2011 Auteur : Nicolas Gros Verhe de Adressé par : Yannick de Prémorel
Les 27 ambassadeurs de l’UE, réunis au Comité oliti ue et de sécurité (COPS), n’ont u s’entendre, aujourd’hui, sur une palette de sanctions à appliquer envers la Libye, ainsi que nous l’avions annoncé (lire ici). Le blocage italien s’effrite à l’épreuve du temps Des positions pas tout à fait unanimes Malgré la volonté de certains pays (Allemagne, nordiques, et dans une moindre mesure France) d’aboutir rapidement des sanctions, les pays les plus proches de la Libye (Italie en premier lieu, Malte également, …) ont recommandé d’être très rudents et de bien eser les sanctions. « Il a ce endant une évolution indiscutable de la position italienne » précise un diplomate bon connaisseur des mécanismes de décisions européennes. « Au début de la crise, ils ne voulaient entendre parler de rien » au nom de la vieille amitié italo-libyenne, et du tropisme berlusconien pour les régimes autoritaires. « Aujourd’hui ils ne sont plus hostiles mais préfèrent bien évaluer la situation ». Autrement dit « donner une chance aux leaders libyens de trouver une solution ». Une relève en cours en Lib e De fait, même si ersonne ne le dit ubli uement, les res onsables euro éens espèrent que les pressions diplomatiques déjà engagées vont faire craquer le dirigeant libyen. Même si les signaux en provenance de Tripoli sont contradictoires, il semble que Kadhafi soit de plus en plus isolé e réduit aux mesures extrêmes pour se maintenir au pouvoir. La prise de pouvoir par les insurgés d’une partie du territoire, les défections dans l’armée, du ministre de l’Intérieur … laissent penser qu’une « relève est en cours en Libye« . Les journées qui viennent vont être décisives. Des « mesures à l’étude » Les 27 se son juste dits prêts à étudier des « mesures supplémentaires » (outre la suspension des négociations avec la Libye d’un accord cadre commercial). Une lar e alette de sanctions est ossible : el des avoirs, interdiction de visas pour les dirigeants libyens ou ceux coupables d’actes contraires au droit international, gel des relations économiques et financières… Mais celles-ci prennent un peu de temps. Une réunion de crise à Budapest L situation reste suivie de près. Et les ambassadeurs du COPS restent mobilisés. Une « réunion de crise pourrait se tenir à Budapest si nécessaire », a précisé un haut responsable européen. Les ambassadeurs du COPS – c’est une tradition – assistent en effet à la réunion informelle des ministres de la Défense ui se tient à Budapest, jeudi et vendredi. Et il est « donc possible de tenir une réunion d’urgence, sans préavis, car tout le monde est sous la main » m’a précisé un diplomate spécialiste de ces questions. Une déclaration européenne a minima Faute de mieux, les 27 se sont donc accordé sur une nouvelle déclaration, a minima, qui rappelle les précédentes : graves préoccupations, condamnation de la violence « inacceptable », appel à l’ouverture d’un dialo ue et à la levée des restrictions à la liberté d’ex ression, com ris d’internet, etc…Trois éléments nouveaux ont fait leur apparition. Accès humanitaire. L’UE a appelé les autorités libyennes à permettre « un accès immédiat pour les agences humanitaires et les observateurs des droits de l’homme. L’Union européenne est prête à fournir une aide humanitaire supplémentaire si nécessaire. »  Sécurité des étrangers. Elle a aussi demandé aux autorités libyennes d’«assurer la sécurité de tous les étran ers et de faciliter leur dé art our ceux ui veulent uitter le a s ». Mots ui sont nouveaux et traduisent l’inquiétude croissante dans les capitales. Enquête indépendante. Enfin, les 27 ont rappelé que ceux qui sont « responsables des agressions brutales et des violences contre les civils pourront être tenus de rendre compte (held to account). » Ils soutiennent ainsi l’appel du Conseil de sécurité des Nations-Unies à
une « enquête indépendante, crédible et transparente sur les évènements« .
Nb : toute ressemblance avec des évènements antérieurs, notamment en You oslavie, est évidemmen totalement fortuite
Petit cafouillage européen sur la suspension de la vente d’armes
Les portes-paroles de Cathy Ashton et de la Commission européenne se concertent, 23 février 2011 (crédit : Commission européenne /EBS)
A aremment le orte- arole de Cath Ashton a affirmé, un eu ra idement lors du briefin à midi, ue « toutes les licences d’exportations d’armes des pays concernés ont été suspendues ». Le porte-parole de l Commission, Olivier Bailly (chargé des opérations « search and rescue » pour porte-paroles en difficulté) a ajouté à la confusion en affirmant, que « sur cette question sensible qui est à la fois une compétence communautaire, et des Etats membres, (il est nécessaire) de faire le point » promettant de donner plus d’informations aux ournalistes… Nous attendons tou ours ! Cette affirmation a été démentie ar lusieurs diplomates européens, au fait du dossier, qui ont expliqué que si des décisions étaient prises par certains Etats membres de suspendre les ventes d’armes, aucune décision convergente n’avait encore été prise. Vers un embargo sur les armes ? Ce qui pourrait, en revanche, se préparer est un embargo sur les armes. Même si aucun des protagonistes, les diverses informations qui nous parviennent — rassemblement d’une flotte de uerre, au lar e de la Lib e, mobilisation de mo ens aériens et maritimes de brouilla e des communications… — laissent à penser qu’un dispositif semblable à celui déployé par une coalition internationale, dont l’UEO, au large de l’Irak, en 1990 (opération Artimon) et par l’OTAN et l’UEO au large de la Yougoslavie en 1993 (opération Sharp Guard). Le tout devrait être opérationnel d’ici 48 heures environ.
 THEME 2 - 2: éenne ourLa coordination euro l’évacuation de Libye se met en place Source, journal ou site Internet : Bruxelles 2 Date : 24 février 2011 Auteur : Nicolas Gros Verheyde Adressé par : Yannick de Prémorel Le mécanisme d’information de la rotection civile (MIC) a été mis en alerte our soutenir l’effort d’évacuation des citoyens européens de Libye. Ce dispositif devrait permettre d’identifier et faciliter les moyens d’évacuation, y compris par mer, autour de Benghazi et d’autres parties de la Libye, précise la Commission dans un communiqué. « Des milliers de citoyens de l’UE éprouvent des difficultés pour partir de Libye dans ces circonstances extrêmement difficiles – a affirmé Kristalina Georgieva, commissaire chargé de la Ré onse de crises -. Il est de notre devoir d’être à la hauteur de ce défi et tout faire our faciliter les évacuations ». Coté militaire, c’est l’Etat-Major militaire de l’UE (EMUE) qui assure le recensement des moyens disponibles et la jonction, en liaison notamment avec le groupement européen aérien (EATC) basé à Eindhoven coordonne déjà les évacuations aériennes pour les 4 pays qui en sont membres (France, Allemagne, Pays-Bas, Belgique). Ainsi il a assuré l’OpCon (le contrôle opérationnel) de 5 appareils envoyés
ces derniers jours à Tripoli (les 2 Transall allemands, l’A340 et l’A310 français, le KDC10 néerlandais), selon les informations reçues à Bruxelles2. Au service di lomati ue euro éen (SEAE), Le SitCen, le centre de renseignement de l’Union européenne, qui a en charge la protection consulaire, est également mobilisé. Et c’est le directeur du dé artement « ré onse de crises », A ostino Miozzo, bien connu des lecteurs de ce blo , qui assure la coordination des moyens engagés. Enfin, sur place, à Tripoli, c’est l’ambassadeur hongrois qui organise la coordination, au jour le jour, dans des conditions particulièrement difficiles, d’après les dernières informations (*). Une réunion des rinci aux res onsables consulaires s’est ainsi tenue, au ourd’hui, à Tripoli ce mercredi (23 février).
 THEME 2 - 3:Mais elle est où, notre di ? lomatie Source, journal ou site Internet : Valeurs actuelles Date : 24 février 2011 Auteur : Frédéric Pons Adressé ar : Jean-Fran ois Mazale rat
 La mésaventure récente de Boris Boillon, notre nouvel ambassadeur à Tunis, ajoute à l’impression de flottement de notre di lomatie, “déconstruite” dans cette ériode de crises où toutes les forces devraient pourtant être mobilisées pour faire entendre la voix de notre pays. Michèle Alliot-Marie, ministre des Affaires étrangères, est empêtrée dans l’affaire de ses vacances en Tunisie, où elle est maintenant persona non grata. Sa décision de séjourner dans un pays déjà gagné par la contestation et une répression sanglante était imprudente. Sa tentative de banaliser les conditions de son voyage et la signature d’un contrat commercial entre ses arents et un roche du ré ime a été maladroite. Tout aussi cho uant est l’acharnement de l’opposition à vouloir exploiter la polémique. Au détriment d’abord de l’intérêt de la France. Nos diplomates regrettent, sans pouvoir le dire publiquement, le manque de cohérence politique de notre diplomatie, soumise aux empathies personnelles et aux coups médiatiques de l’Élysée. Certains parlent de «  privatisation émotionnelle » de nos relations internationales, d’un outil diplomatique « sur le point d’être cassé ». Ils dénoncent les annonces solennelles, sans effets, ui contribuent à discréditer la arole de la France. Il y a un peu plus d’un an, le président annonçait la « vente ferme » du Rafale au Brésil. Un flop. En décembre 2010, il fixait un « ultimatum définitif » au président ivoirien sortant, Laurent Gbagbo. Une gifle. La menace est restée lettre morte. Nicolas Sarkozy a fait aussi du dossier Florence Cassez, lourdement condamnée au Mexique, une affaire personnelle. Ému, indigné, il a pris de haut la souveraineté du Mexique. L’o osition frontale est sans doute lus a ante dans les médias ue la discrétion. Est-elle our autant la meilleure politique pour régler la situation difficile de notre compatriote ? Ancien conseiller à l’Élysée, Boris Boillon a peut-être été victime du “syndrome sarkozyen” résumé par le célèbre « Casse-toi, pauv’ con ! ». Courageux (il a été en poste à Bagdad), ce diplomate nouvelle vague de 41 ans s’est permis de “casser” des journalistes tunisiens en leur reprochant leurs « questions débiles ». Acceptable en privé, délicat en public. Tout a fuité sur Internet. Le ris ue de froisser la susce tibilité des Tunisiens, très remontés contre la France pour son soutien à Ben Ali, était très fort. Boillon ne pouvait pas l’ignorer. Le 19 février, il était obligé de s’excuser à la télévision tunisienne : « Je regrette mes paroles, j’ai été stupide. » Arabisant parfait, Boillon doit aussi savoir que, dans le monde arabe, la moindre faiblesse est toujours sanctionnée. Elle le sera
 
3/ ARMEMENTS - INDUSTRIES - ECONOMIE   THEME 3 - 1:Europe : des budgets spatiaux en orbite Source, journal ou site Internet : Valeurs actuelles 
Date : 24 février 2011 Auteur : Charles Chatelin Adressé par : Jean-François Mazaleyrat
 
Tandis ue la fusée Ariane lance le vaisseau car o ATV vers la Station internationale, Français et Allemands se placent en vue des prochaines grandes échéances budgétaires de l’Agence spatiale européenne.
Le plus important événement de l’année : cela revient comme un leitmotiv chez les res onsables de l’Euro e s atiale ministres, chefs d’agences, industriels – lorsqu’ils évoquent la mission du vaisseau cargo ATV (Automated Transfer Vehicle) Johannes Kepler vers la Station spatiale internationale (ISS). Après un lancement parfait depuis la base de Kourou, le 16 février (“pimenté” d’un report de vingt quatre heures dû à un incident mi - neur), l’ultime manœuvre, l’amarra e à la Station, devait se dérouler le 24 février – ce eudi. Un défi techni ue. Kepler est un engin de 20 tonnes, de la taille d’un bus londonien à impériale. Cette masse lancée autour de la Terre à près de 8kilomètres par seconde devait arriver sur l’ISS, en orbite à 350 kilomètres d’altitude, avec une précision de quelques centimètres, puis, pour éviter tout choc, s’y amarrer à une vitesse relative de l’ordre du centimètre par seconde. Le tout de manière entièrement automatique, géré par les systèmes de bord. Pour Jean-Jac ues Dordain, le directeur énéral de l’A ence s atiale euro éenne (Esa), « l’ATV est le système le plus complexe que nous ayons eu à faire ». C’est aussi la clé d’accès de l’Europe à la Station internationale. Johannes Kepler est le deuxième ATV à s’y amarrer : le Jules Verne, prototype de la série, l’avait précédé en avril 2008. Après Kepler, l’Esa a commandé trois autres ATV à EADS Astrium, son constructeur, qui seront lancés d’ici à 2014. Coût d’une mission pour l’Agence : 400 millions d’euros. Elle paye ainsi ses “frais de copropriété” sur l’ISS aux côtés des Américains, des Russes, des Japonais…
Les Français préparent leur “document stratégique”  
Valérie Pécresse, la ministre française de la Recherche, était à Kourou la semaine dernière pour assister au lancement. À l’ordre du jour, l’avenir de la Station internationale. Et aussi celui de la fusée Ariane. Sur le premier point, la ministre n’a pas manqué de souligner «l es contraintes budgétaires extrêmement fortes » qui èsent sur les États membres de l’Esa et ui interdisent tout débloca e de crédits su lémentaires avant l conférence ministérielle de l’Agence, en 2012, malgré l’intérêt que la France porte à l’ISS et à l’ATV. Sur Ariane, elle a souhaité que ces mêmes États votent le mois prochain, au Conseil de l’Esa, un plan de soutien à l’exploitation du lanceur (lire page 42 notre entretien avec Jean-Yves Le Gall, président d’Arianespace). Valérie Pécresse a aussi rappelé son attachement à la modernisation de la filière Ariane et les 250 millions d’euros exce tionnellement déblo ués ar la France dans le cadre de son ro ram me d’investissements d’avenir pour accélérer les études sur le “lanceur du futur”, autrement dit Ariane 6, qui devrait entrer en service à l’horizon 2025.
Cette politique sera appuyée, à la ministérielle de 2012, par un “document stratégique” que le ministère devrait publier dès cette année, comme viennent de le faire l’Allemagne et l’Italie, les plus gros contributeurs, après la France, au budget de l’Agence spatiale européenne – qui s’élève à 4 milliards d’euros en 2011. L’Allemagne… Le prolongement de l’exploitation opérationnelle de l’ISS de 2015 à 2020, voire au-delà, est un des iliers de sa oliti ue s atiale. Elle voudrait ue l’Euro e consacre 3,8 milliards d’euros sur les dix prochaines années. L’ATV fait partie de ces plans. L’Esa pourrait en commander deux de plus à Astrium. Des études sont aussi lancées pour en faire un ARV (Advanced Reentry Vehicle), équipé d’une
capsule de rentrée atmosphérique qui pourrait ramener du matériel sur Terre. Et susceptible d’évoluer, terme, en vaisseau habité our les astronautes euro éens. Tout cela sera discuté en 2012. Mais les Allemands ont absolument besoin, dès le mois prochain, d’obtenir de leurs partenaires de l’Esa un accord intérimaire sur le rolon ement de l’ISS. À commencer ar les Fran ais. Qui eux-mêmes, on l’a vu, veulent voir asser leur plan de soutien à Arianespace. Chacun montre ses cartes. « Ainsi, depuis toujours, va l’Europe spatiale », souriait, l’autre jour à Kourou, un responsable européen. Batailles budgétaires, manœuvres sur fond d’enjeux industriels et oliti ues : on ourrait croire ue le s atial a erdu tout son arfum d’aventure… Pas si sûr. Au moment de la mise en orbite de Johannes Kepler, Jean-Jacques Dordain a reçu un appel de l’astronaute de l’Esa, Paolo Nes oli, de uis l’ISS. L’Italien venait de voir, ar le dôme vitré de la cu ola, la “fenêtre sur la Terre” de la Station, la fusée Ariane et l’ATV sortir du plafond de nuages qui recouvrait Kourou et monter dans l’espace. Une vision glorieuse. Le frisson qui, à cette annonce, a parcouru les VIP – pour la plupart res onsables d’a ences ou d’institutions s atiales, com ris nombre de Russes et d’Américains – invités pour le lancement dans la grande salle Jupiter de la base n’était pas du chiqué THEME 3 - 2:Sta e MECO du Surcouf   Source, journal ou site Internet : Le portail des sous-marins Date : 24 février 2011 Auteur : FLF Surcouf Adressé par : André Dulou Le 18 février, Le Surcouf a achevé son stage MECO (mise en condition opérationnelle) entamé trois semaines plus tôt. Ce stage, composé de deux parties, une semaine à quai suivie de deux semaines en mer, avait pour objectif de valider la qualification du bâtiment et de son équipage par l’autorité organique (Force d’action navale), afin u’il soit leinement dis onible. Ainsi l’é ui a e a enchaîné de multi les exercices sous l’œil attentif des « brassards aunes », entraîneurs de la Force d’action navale, char és de valider la progression du bateau. A quai, les conférences ont rapidement laissé la place aux travaux pratiques, dans les domaines de la sécurité et de la protection-défense. On notera un exercice de cohésion et d’aguerrissement, qui a vu l’ensemble de l’équipage « crapahuter » dans la colline de Malbousquet avant d’aller prendre l température de l’eau dans l’arsenal.
 La ériode à la mer a eu comme ob ectif de couvrir un lar e éventail d’exercices afin de confronter l’équipage à des mises en situations de plus en plus complexes. Rapidement, après avoir fait leurs gammes au cours d’exercices « élémentaires », les Corsaires ont dû affronter les scénarii « supérieurs », dont la validation conditionne la qualification par l’autorité organique. Ainsi, le Surcouf s’est retrouvé en situation de crise (fictive) à de nombreuses re rises, allant même us u’à évacuer des ressortissants. Au terme de ces trois semaines, le Surcouf et ses Corsaires ont a né leurs alons de bâtiment leinement opérationnel. Ils sont désormais parés pour de nouvelles aventures…
   
   4/ LES FORCES ARMEES - Air - Marine - Terre - Gendarmerie   THEME 4 - 1:les Invalides : institution « héritière d’une énéreuse ambition » Source, journal ou site Internet : defense.gouv.fr Date : 24 février 2011 Auteur : Marguerite de Baudoin Adressé par : André Dulou A l’occasion de sa première visite en tant que Ministre d’État, ministre de la Défense et des Anciens combattants, Alain Ju é a salué ensionnaires, atients et ersonnel du célèbre centre d’accueil des victimes de guerre. « Riche de plus de trois siècle d’existence, héritière d’une généreuse ambition, l’Institution Nationale des Invalides mérite respect et fidélité . Soyez tous assurés de mon soutien au service de votre belle cause », a déclaré Alain Juppé, ministre d’Etat, ministre de la Défense et des Anciens combattants, à l’adresse des pensionnaires, des patients et du personnel de l’Institution Nationale des Invalides, où il s’est rendu mercredi 23 février. Accueilli ar le énéral d’armée, Bruno Cuche, ouverneur des Invalides et le médecin général inspecteur du service de santé, Louis Cador, Alain Juppé a visité les différentes salles de soins au service des blessés. Le ministre d’Etat a pu découvrir le plateau technique de rééducation, la salle d’ergothérapie, la salle d’appareillage et la piscine. Il a conclu son déplacement en soulignant l’aspect unique et exemplaire, en France comme à l’étranger, de la seule institution prenant en char e les civiles et militaires victimes de uerre.   THEME 4 - 2:Lib e : un troisième avion militaire ra atrie des ressortissants Source, journal ou site Internet : defense.gouv.fr Date : 24 février 2011 Auteur : EMA Adressé par : André Dulou  Le 23 février 2011, un Airbus A310 de l’armée de l’Air a effectué une rotation entre Paris et Sebha, dans le centre de la Libye, pour rapatrier des ressortissants français et étrangers. Il a pris à son bord 165 ressortissants, dont plus de 150 Français, qui sont arrivés vers 23h00 à Paris. Le 22 et le 23 février, deux autres avions militaires, un Airbus A340 et un Airbus A310, avaient déjà permis de rapatrier 388
ressortissants, dont plus de 300 Français, depuis la capitale Tripoli. Au total, les moyens militaires ont donc ra atrié, en deux ours, lus de 550 ressortissants résents en Lib e. Sur décision des autorités françaises, l’ambassade de France en Libye organise le retour en France des ressortissants français volontaires pour quitter le pays. Les forces armées mettent en place des avions militaires pour rapatrier les ressortissants.   THEME 4 - 3:Parution de l’Encyclopédie des sous-marins fran ais (tome2) Source, ournal ou site Internet : defense. ouv.fr/marine nationale Date : 24 février 2011 Auteur : propos recueillis par Stéphane Dugast Adressé par : André Dulou   
Le tome 2 de l’ Enc clo édie des sous-marins fran ais est désormais en librairie. Tome a rès tome, l’encyclopédie des sous-marins français se lit comme un roman. Si le premier tome a narré l’époque des pionniers suivi de la première guerre mondiale, ce second opus intitulé commence dans les années 1920, montrant ainsi l’affermissement des techniques ainsi que les leçons tirées de la première guerre mondiale. Cet ouvrage collectif décrit également la vie des équipages, tout en passant successivement en revue les ro rammes de construction à l’issue des conférences navales et en racontant enfin la remière artie de l seconde guerre mondiale. Durant ces années folles, une flotte sous-marine solide est ainsi née, « assez homogène et bien entraînée » de l’aveu ses auteurs achevant leur ouvrage au moment du sabordage de la flotte à Toulon. Instructif et didactique. « D’une guerre à l’autre ». Tome 2 de L’Encyclopédie des sous-marins français . Ouvrage collectif sous la direction du VAE (2S) Thierry d’Arbonneau. Illustrations de Michel Bez. Préface d’Olivier de Kersauson. 430 a es. 600 illustrations. 70 (Editions SPE Barthélém ). Tous les renseignements sur www.librairie-spe.com Revue de détails avec le VAE (2S) Thierry d’Arbonneau, ancien ALFOST et directeur de collection de cette encyclopédie traitant dans son ensemble, sous ses trois aspects humain, technique et militaire, de l'histoire des sous marins en France. Amiral, quelles ont été les difficultés inhérentes à la rédaction de ce tome 2 ? Le tome 2 couvre une ériode douloureuse de l'histoire de notre a s et en articulier de sa Marine. Les sous-marins n'ont pas été exclus du drame de la défaite de 1940 et de ses conséquences. La difficulté a été de retracer cette période, fidèlement, en respectant les acteurs qui méritaient de l'être, qu'ils aient choisi le camp des Forces Navales Françaises Libres (FNFL), ou qu'ils soient restés fidèles à Vichy. Montrer les défaillances sans s'y appesantir, décrire le désarroi de la plupart des marins, essayer de faire comprendre ce qu'a été cette période, sans décider avec arrogance quel chemin il eût été normal de suivre. En quoi ce tome 2, se distingue-t-il ou pas de son précédent tome ?
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