Revue de presse « Défense » Date : 24 octobre 2010 ***** Sommaire ...
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Revue de presse « Défense » Date : 24 octobre 2010 ***** Sommaire ...

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Revue de presse «Défense »
(contact : adulou@numericable.fr)
Votre avis nous intéresse : si vous voulez réagir à un article de la revue depresse, vous pouvez contacter directement le responsable de thème ou réagissez sur lacommunauté de Défense.Date : 24 octobre 2010 ***** Sommaire : (les articlesproposés) : 1)Enjeux de la Défense, Doctrine, Concepts, Missions : Afrique: la croissance du continent oublié Les guerres du pétrole : une tectonique des frontières 2)Relations internationales  Europe de la défense  OTAN : «Les EtatsUnis devraient quitter l’Otan» Abdou Diouf reconduit à la tête de la francophonie3)Armements  Industries  Economie : Les sanctions renforcées contre l’Iran, le texte d’application 4)Les forces armées  Air  Marine  Terre Gendarmerie : Gendarmes mobiles. Mode d'emploi5)Zones de conflits : Un nouveau navirepiraté au large du Kenya Les otages "en vie", selon le Premier ministre nigérienqui évoque des "contacts" 6)Renseignements intérieurs extérieurs intelligence économique : Un voyage de JörgHaider en Irak aurait été financépar les services secrets allemandsEtatsUnis: médicamentpour bébés avec uneplante vénéneuse retiré Wikileaks: des allégations "extraordinairement sérieuses"Al Maliki dans de sales draps 7)Sécurité intérieure : Un gendarme aux prises avec TF1 Opérations de déminage à Metz et à Rennes: 15.000 évacuations temporaires 8)Menaces : Le chef d'étatmajor afghan reçoit de l'argent iranien Scrutin à hauts risques à Bahrein Mali : Le ventre mou du Sahel9)Energie environnement climat : Les reproches faits aux éoliennes sontils fondés? Le choléra a atteint PortauPrince Le typhon Megi s'abat sur les côtes chinoises
10)Histoire, mémoire cinéma : Quelques images insolites d’avions militaires français 11)Communication. : DOSSIER Stockage et sauvegarde des données: la nouvelle donne12)Jour après Jour : Le 24 octobre 13)Titres d’articles non retenus : 14)Revue de presse internationale en langue étrangère : Torture claims must be investigated, says CleggKopfschüsse im Campder Freiheit ***** 1/ ENJEUX DE LA DEFENSE  DOCTRINE  CONCEPTS  MISSIONS Afrique: la croissance du continent oubliéSourcejournal ou site Internet : L’HebdoDate : 20 octobre 2010 Auteur : Patricia Meunier Adressé par : JF MalazeyratCertainspays d’Afrique constituent une option face aux autres régions émergentes du monde. Ils représentent une terre fertile pour les investissements et de nombreuses sociétés internationales s’y intéressent. La croissance vientelle d’Afrique désormais? De nombreux investisseurs se sont posé cette question avant de choisir deplacer leurs deniers sur ce continent souvent oublié de l’univers deplacements internationaux. «De nombreuses sociétés internationales veulent participer au développement de l’Afrique», observe Robert Ruttmann, analyste de l’Afrique au sein de Credit Suisse. De grands groupes comme le numéro un de lagrande distribution, l’Américain WalMart, ou encore la banque HSBC, s’y intéressent. Par ailleurs, l’apparition de nombreux fonds dédiés à ce continent suit la même mouvance depuis trois ans. Car, faute de gagner de l’argent sur les Bourses européennes, les amateurs de risque optentpour l’Afrique. Depuis le début de l’année, la Bourse du Nigeria affiche une hausse de près de 11% et celle du Kenya performe encore mieux avec près de 42%! Une croissance contagieuse. Le continent se découpe en deux catégories de pays. L’Afrique du Sud et les pays du Nord – notamment le Maroc et l’Egypte qui ont véritablement émergé ces dernières années. Peu à peu, l’augmentation de la demande des pays émergents et l’effet de contagion des pays modernes de l’Afrique ont influencé de manièrepositive le milieu du continent.
Bien sûr, il reste des clivages. Des régions comme le Subsahel ou le Burkina Faso s’en sortent difficilement etpeinent à décoller. En revanche, certainspays sont enpleine expansion. Le Ghana affiche une belle réussite, avec un environnement macroéconomique très bon depuis une décennie. «Le nouveau gouvernement a mis en place de nombreuses choses pour que le pays se transforme. La stabilité politique règne et facilite la croissance», observe Michel Juvet, analyste chez Bordier & Cie. Le Nigeria, le Kenya, l’Ouganda et la Zambie le talonnent. «L’Angola et le Rwanda commencent à se profiler et deviennent aussi
attractifs», explique Robert Ruttmann. Ressources diversifiées. Sans surprise, le continent présente des risques comme lapauvreté, la corruption, la criminalité ou encore l’instabilitépolitique de certains gouvernements. Il manque passablement d’infrastructures (ports, rails, routes), ce qui rend le transport des marchandises plus cher et moins sécurisé entre les pays africains.
Malgré ces bémols, on constate que les choses avancent ici. «L’Afrique est une option sur la poursuite du développement mondial, confirme Michel Juvet. Elle possède d’énormes ressources encore inexploitées pour l’industrie, l’agriculture et l’énergie. Le moteur s’est mis en marche, mais il reste encore beaucoupfaire à pour que la demande soit durable.» Avec une perspective de croissance du PIB de l’ordre de 4, 6% pour 2010, le continent attire les capitaux étrangers, aussi bien privés que publics, qui contribuent au développement.
Chine et Inde. Aussi bien la Chine que l’Inde ont mis un pied en Afrique depuis longtemps. Si les Bourses attirent les investisseurs, elle ont néanmoins un défaut: hormis l’Egypte et l’Afrique du Sud, suffisamment liquides, les autres places sont souvent trop petites et pas assez développées. «Les investisseurs privilégient plutôt les placements directs dans les entreprises grâce à des fonds de private equity», relève l’analyste de Bordier & Cie. Parmi ses plus grands potentiels, la croissance démographique constitue une véritable richesse. La population devrait en effet doubler d’ici à 2050 et atteindre 1, 8 milliard de personnes. L’apparition d’une classe moyenneprofite à l’essor de certains secteurs. Drainéspar la demande domestique, les secteurs de l’industrie textile, de la soustraitance, des télécommunications, de la construction, des banques, de la grande distribution, de l’alimentation ont le vent en poupe. Le fabricant de bière Guinness l’a bien compris: le Nigeria est devenu le second plus grand marché du monde pour le brasseur irlandais. Ce même pays a vu le nombre de téléphones mobiles exploser depuis 1999, passant de 500 000 à plus de 36 millions. Et ce n’est pas fini.
En chiffres
Ghana
38% Part des services dans l'économie. La croissance démographique est positive pour le marché de la téléphonie.
Nigeria
54% Part de l'industrie dans l'économie. Ce pays très peuplé est le plus important marché du monde pour les bières britanniques.
Kenya
75% Part de l'agriculture dans l'économie. Le potentiel d'un fort accroissement de sa productivité est bien réel.
Lesguerres dupétrole : une tectonique des frontières Sourcejournal ou site Internet : Mondialisation.caDate : 19 octobre 2010
Auteur : Chems Eddine Chitour Adressé par : JF Malazeyrat
«Si le SudSoudan devient indépendant, ce sera une maladie qui se propagera à toute l’Afrique. » El Gueddafi Guide la Révolution lybienne Ces mots d’El Gueddafi ont toutes les chances d’être prémonitoires etpour une fois le Guide de la «Révolution libyenne»pourrait avoir raison. En effet, le Soudanpourrait être, au nom de la tectonique des frontières, le prochain «domino» à connaître les affres de la partition. Petitrappel sur les potentialités de ce pays. Le Soudan est le plus grand pays d’Afrique, il a une superficie de 2505.810 km², sa population (2008) était de 40 millions habitants Le Soudan est un pays très pauvre. En 2007, le produit intérieur brut (PIB) était estimé à 55,6 milliards de dollars, soit un revenu par habitant de 1376 dollarspar an. Enplus, leproblème de la dette a unpoids considérable (15,3 milliards de dollars en 2001). Les réserves de pétrole découverte récente dépassent le milliard de tonnes et la production était en 2008 de 28 millions de tonnes; les gisements sont principalement au Sud qui fait d’ailleurs l’objet de tractations entre le Sud chrétien et le Nord musulman, notamment la zone pétrolière d’Abye C’est donc cela qui va être partagé pour deux raisons: d’abord et avant tout l’antagonisme d’un Nord musulman et d’un Sudchrétien, deplus cepétroleplacé au Sud attise les convoitises des Occidentauxqui voient une occasion de chasser les Chinois et prendre leur place dans l’exploitation des gisements. Nous pensons que le référendum de partition n’intéresse les Occidentaux que dans la mesure où il y a du pétrole et accessoirement on défend une noble cause:celle humanitaire, voire religieuse. LaChina National Petroleum Company(Cnpc) de Pékin est le plus gros investisseur étranger au Soudan, avec quelque 5 milliards de dollars dans le développement de champs pétroliers. Depuis 1999, la Chine a investi au moins 15 milliards de dollars au Soudan. Elle possède 50% d’une raffinerie de pétrole, près de Khartoum, en partage avec le gouvernement soudanais. Les champs depétrole sont concentrés dans le Sud, localisation d’uneguerre civilequi couvait depuis longtemps et en partie financée secrètement par les EtatsUnis pour couper le Sud du Nord islamique, dont le centre se trouve à Khartoum. La Chine prend 65 à 80% de la production soudanaise qui s’élève à 500.000 barils/jour. Le Soudan est la quatrième source de pétrole étranger de la Chine. La Cnpc détient des droits sur le bloc 6, qui enjambe le Darfour, près de la frontière avec le Tchad et la République centrafricaine. En avril 2005, le gouvernement soudanais a annoncéqu’il avait trouvé dupétrole au sud du Darfour, estimé à 500.000 barils/jour après l’aménagement des installations. La presse mondiale a oublié de rapporter ce fait essentiel dans ses analyses sur le conflit au Darfour (1).
Un nouveau redécoupage?
« La population d’Abyei [province pétrolière tampon entre le Nord et le Sud] aura quelques options, comme organiser sonpropre référendum et inviter la communauté internationale à le surveiller. » Les responsables du parti présidentiel ont annoncé la tenue de nouvelles discussions entre Sudistes et Nordistes le 27 octobre. En clair, nordistes et Sudistes envisagent de trouver une solution pour Abyei qui n’impliquerait pas nécessairement la tenue d’un référendum sur le statut de cette région. La démarcation effective des frontières d’Abyei et une participation d’une tribu nomade arabe nordiste, les Messiriya, sont deux des principaux points de discorde. La loi sur le référendum, approuvée en 2009par le Parlement, accorde le droit de vote aux membres de la tribu sudiste Ngok Dinka d’Abyei, mais ne mentionne pas explicitement les Messiriya.
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