RN populisme
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Rassemblement National et populisme en Europe > s ͛ D Z'K : h / ϭϲ D / ϮϬϭϵ ϭϵ, Sondage réalisé avec pour Recueil Mét hodologie ŶƋƵġƚĞ ƌĠĂůŝƐĠĞ ĂƵƉƌğƐ Ě͛ƵŶ ĠĐŚĂŶƚŝůůŽŶ ĚĞ &ƌĂŶĕĂŝƐ ŝŶƚĞƌƌŽŐĠƐ ƉĂƌ ŝŶƚĞƌŶĞƚles 15 et 16 mai 2019. Echantillon Echantillon de1 000 Françaisreprésentatif de la population française âgée de 18 ans et plus La représentativité deů͛ĠĐŚĂŶƚŝůůŽŶest assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, niveau de diplôme et profession deů͛ŝŶƚĞƌǀŝĞǁĠaprès stratification par région et catégorie Ě͛ĂŐŐůŽŵĠƌĂƚŝŽŶ. WƌĠĐŝƐŝŽŶƐ ƐƵƌ ůĞƐ ŵĂƌŐĞƐ Ě͛ĞƌƌĞƵƌ Chaque sondage présente une incertitude statistique queů͛ŽŶappelle margeĚ͛ĞƌƌĞƵƌ. Cette margeĚ͛ĞƌƌĞƵƌsignifie que le résultat Ě͛ƵŶsondage se situe, avec un niveau de confiance de 95%, de part etĚ͛ĂƵƚƌĞde la valeur observée. La margeĚ͛ĞƌƌĞƵƌdépend de la taille deů͛ĠĐŚĂŶƚŝůůŽŶainsi que du pourcentage observé.

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Publié le 16 mai 2019
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Langue Français

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Rassemblement National et populisme en Europe
LEVÉE D’EMBARGO JEUDI ϭ6 MAI ϮϬϭ9 À ϭ9H
Sondage réalisé avec
pour
Recueil
Mét
hodologie
EŶƋuġte ƌĠalisĠe aupƌğs d’uŶ ĠĐhaŶtilloŶ de FƌaŶçais iŶteƌƌogĠs paƌ iŶteƌŶetles 15 et 16 mai 2019.
Echantillon
Echantillon de1 000 Françaisreprésentatif de la population française âgée de 18 ans et plus
La représentativité del’ĠĐhaŶtilloŶest assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, niveau de diplôme et profession del’iŶteƌǀieǁĠaprès stratification par région et catégorie d’aggloŵĠƌatioŶ.
PƌĠĐisioŶs suƌ les ŵaƌges d’eƌƌeuƌ
Chaque sondage présente une incertitude statistique quel’oŶappelle marged’eƌƌeuƌ. Cette marged’eƌƌeuƌsignifie que le résultat d’uŶsondage se situe, avec un niveau de confiance de 95%, de part etd’autƌede la valeur observée. La marged’eƌƌeuƌdépend de la taille del’ĠĐhaŶtilloŶainsi que du pourcentage observé. Sile pouƌĐeŶtage oďseƌǀĠ est de … Taille de l’EĐhaŶtilloŶ40% ou 60% 50%5% ou 95% 10% ou 90% 20% ou 80% 30% ou 70% 1008,0 9,2 9,8 10,04,4 6,0 2005,7 6,5 6,9 7,13,1 4,2 3004,6 5,3 5,7 5,82,5 3,5 4004,0 4,6 4,9 5,02,2 3,0 5001,9 2,7 3,6 4,1 4,4 4,5 6001,8 2,4 3,3 3,7 4,0 4,1 8001,5 2,5 2,8 3,2 3,5 3,5 9002,6 3,0 3,2 3,31,4 2,0 1 0002,5 2,8 3,0 3,11,4 1,8 2 0001,0 1,3 1,8 2,1 2,2 2,2 30000,8 1,1 1,4 1,6 1,8 1,8 Lecture du tableau:Dans un échantillon de 1000 personnes, si le pourcentage observé est de 20% la marged’erreurest égale à 2,5% : le pourcentage réel est donc compris dansl’intervalle[17,5 ; 22,5].
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Les principaux enseignements
Le RN, un parti « raciste » et « dangereux pour notre économie » que les Français apprécient pourtant de plus en plus
Avec 36% de bonnes opinions, contre 64% de mauvaise, le Rassemblement National est un parti impopulaire, mais finalement pas plus que les autres grands partis Avec ce score, le Rassemblement National atteint même son plus haut niveaude popularité sur la décennie : trois fois celui de mars 2011 juste aprèsl’aƌƌiǀĠede Marine Le Pen à sa tête La « normalisation » du RN est sans doute la clé de sa progressiondansl’opiŶioŶ: 58% des Français pensent que ce parti doit désormais être considéré comme un parti comme les autres » Un autre facteur de succès tient à ce que le RN parvient désormais à susciter plusd’attiraŶĐeauprès des sympathisants de Jean-Luc Mélenchon :ils sont 7 fois plus nombreuxƋu’ily a 4 ans à avoir une bonne opinion du RN et 3 fois plus nombreux (et majoritaires) à le percevoir comme un parti comme les autres. Une certaine « convergence des extrêmes » longtemps annoncée (et faussejusƋu’aloƌs)semble donc biens’opĠƌeƌ xxx Le RN pâtit tout de même toujours de lourds fondamentaux négatifsdansl’opiŶioŶ: il est toujours perçu comme un mouvement à la fois « ayant des idées racistes » (60%) et surtout « dangereux pour notre économie » (58%) Par ailleurs, la stratégie du rapprochement avec certains leaders européensŶ’estpas forcément gagnante pourl’opiŶioŶfrançaise :plus des trois-quarts des FrançaisŶ’aiŵeŶtni Salvini ni Orban etl’idĠe d’uŶe coalition européenne entre le RN et la ligue est perçue comme une mauvaise nouvelle par plus de 6 Français sur 10
Synthèse détaillée du sondage (1/8)
1) Avec 36% de bonnes opinions, contre 64% de mauvaise, le Rassemblement National est un parti impopulaire, mais finalement pas plus que les autres grands partis
Avec 64% de mauvaises opinions, le Rassemblement National est un parti réprouvé par une large majorité de près des deux-tiers des Français. C’estun fait. Mais ceŶ’estpasl’iŶfoƌŵatioŶprincipale à retenir de notre sondage. Au contraire, pour une fois,Đ’estplutôt le verre au tiers plein plutôtƋu’auxdeux-tiers vide qui constitue la « news ». Avec 36% de bonnes opinions, le RN atteint un très haut niveau dansl’aďsolu –bien supérieur à son étiage électoral sur un premier touret surtout un très bon niveau par rapport aux autres partis politiques. Lors de notre dernière mesured’iŵagepartis politiques en France effectuée il y a un et demi, le 28des principaux mars dernier, notre sondage accordaient des scores tout à fait comparables à LaREM (37% de bonnes opinions exprimées) et à LR (35%) et situait même les deux principaux partis de gauche, le PS et la France Insoumise (26% à chacun) nettement en dessous du niveau actuel du RN (crédité àl’ĠpoƋuede 33%). Par ailleurs, ce score de 36% est une moyenne : le RN réalise des scores bien plus élevés dans des pans entiers de la société, faisant de lui, de loin, le parti préféré de nombreuses catégories de la population. Ainsi 47% des catégories populaires (ouvriers et employés), 41% des « quadras » (les 35-49 ans) et 40% des Français habitant dans les villes petites et moyennes ont une bonne opinion de ce parti. Parallèlement à ce succès auprès de certaines catégories de la population, le RN parvient aussi à susciter moins de rejet auprès de celles qui le réprouvaient le plus autrefois. Ainsi les femmes sont désormais aussi nombreuses que les hommes (36%) à avoir une bonne opinion du RN et les seniors, qui restent la tranched’âge l’appƌĠĐiaŶtle moins, sont à présent 27% à avoir une bonne opinion de ce parti.
Synthèse détaillée du sondage (2/8)
2) Avec ce score, le Rassemblement National atteint son plus haut niveau de popularité sur la décennie : trois fois celui de mars 2011 juste aprèsl’arrivéede Marine Le Pen à sa tête
Mais surtout, ce score de 36% place le RN à son plus haut niveau sur les diverses mesures que nous avons effectuées depuis ces dernières années surl’iŵagedu FN puis du RN. Il y a 8 ans, quand elle prend la tête du FN, Marine Le Pen récupère un parti dontl’iŵageest désastreuse : en mars 2011, le FNŶ’Ġtaitcrédité que de 12% de popularité, un peu plusd’uŶmois après sa prise de pouvoir. Un an plus tard, sa popularité avait doublé pour atteindre 24% en juin 2012 juste après la présidentielle. Un nouveau cap était franchi en 2015, année des régionales particulièrement réussies pour le parti : en février le parti atteint 32% de bonnes opinions, niveau élevé auquel le parti se maintiendrajusƋu’àla présidentielle de 2017. Le parti et sa patronne ont ensuite longtemps souffert du bug del’eŶtƌe-deux tours où Marine Le Pens’est « crashée » en direct face à Emmanuel Macron.
Aujouƌd’huicet épisode semble effacé etl’iŵagedu parti poursuit sa progression pour atteindre 36% de bonnes opinions, ce qui constitue à la fois son plus haut niveau sur la décennie et consacre un triplement du score observé au lendemain del’aƌƌiǀĠeau pouvoir de Marine Le Pen il y a 8 ans (12% vs 36%).
Synthèse détaillée du sondage (3/8)
3) La « normalisation » du RN est sans doute la clé de sa progression dansl’opiŶioŶ: 58% des Français pensent que ce parti doit désormais être considéré comme un parti comme les autres »
Pourquoi/comment le FN/RN est-il parvenu à se faire ainsi apprécier en moinsd’uŶedécennie ? Tout simplement en confortant son succès auprès de son «Đœuƌde cible » (catégories populaires et sympathisants FN, évidemment, mais aussi LR) et en parvenant à être mieux accepté/moins rejeté par ceux à qui il faisait particulièrement peur (les femmes, les seniors, mais aussi une partie des sympathisants de gauche. Pour cela, le FN/RN a réussi à se « normaliser » dansl’opiŶioŶ. Depuis prèsd’uŶedécennie la question est régulièrement posée aux Français de savoirs’ilsestiment personnellement « que le Rassemblement national (autrefois le Front National) devrait à présent être considéré comme un parti comme les autres ? » Il y a prèsd’uŶedécennie, en septembre 2010, près de 6 Français sur 10 (58% vs 42%) estimaient que le Front National « ne devait pas être considéré comme un parti comme les autres ». Trois ans après la prise en main du parti par Marine Le Pen la tendances’Ġtaitretournée : en mai 2014, 53% des Français pensaient que « le FN devait être considéré comme un parti comme les autres ». A partir de 2015, ce sentiments’estinstallé etŶ’aplus guère bougé : en janvier 2015, 56% des Français jugeaient que son parti devait être considéré comme un parti comme les autres. Aujouƌd’hui,en mai 2019, la même proportion de 56% (vs 44%) de Français partage ce sentiment.
Synthèse détaillée du sondage (4/8)
4) Un autre facteur de succès tient à ce que le RN parvient désormais à susciter plusd’attiraŶĐeauprès de l’éleĐtoratde Jean-Luc Mélenchon
Si la perception globale sur le statut « normal ou pas » du FN/RNŶ’aguère bougée depuis 4 ans, des mouvements internes intéressants traversentl’opiŶioŶà ce sujet. Un phénomène nouveau se fait jour : les extrêmes se comprennent voires’appƌĠĐieŶtdésormais beaucoup plusƋu’il y a 4 ans. Alors que les sympathisants de gauche modérée et du centre (notamment les sympathisants PS et LaREM) sont toujours très critiques sur le RN - plus de 6 sur 10 jugent toujours que ce partiŶ’est« pas normal » - et surtout le détestent profondément (plus de 85% de mauvaises opinions et moins de 15% de bonnes), les sympathisants d’extƌġŵe-gauche et notamment ceux de la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon, sont beaucoup moins critiques àl’Ġgaƌdde leur grand ennemid’hieƌ: 58% des « Insoumis » pensent que le RN doit être considéré comme un parti comme les autres et 36%d’eŶtƌeeux ont une « bonne opinion du RN » (soit plus du double des socialistes). Il y a 4 ans, en avril 2015, seul 18% des sympathisants du Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon estimaient quel’oŶdevait considérer le FN comme un parti comme les autres (il y a donc eu triplement en 4 ans) et seulement 5% (contre 92%) des électeurs de Mélenchon disaient avoir une bonne opinion du FN (soit une multiplication par 7 en 4 ans). La « théorie du fer à cheval » selon laquelle « les extrêmes se rejoignent » est depuis longtemps très à la mode parmi les commentateurs et les médias, mais elle étaitjusƋu’àprésent largement fausse ou en tout cas peu opérante statistiquement : contrairement à ce que les médias aimaient à dire, rares étaient les électeurs/citoyens qui passaient du voted’extƌġŵe-gauche au votred’extƌġŵe-droite. Désormais, ceŶ’estplus le cas.
Synthèse détaillée du sondage (5/8)
5) Le RN pâtit tout de même toujours de lourds fondamentaux négatifs dansl’opiŶioŶ: il est toujours perçu comme un mouvement à la fois « ayant des idées racistes » (60%) et surtout « dangereux pour notre économie » (58%)
Même si la tendances’aŵĠlioƌestructurellement depuis une décennie, tout ne va pas bien pour autant pour le RN, des fondamentaux négatifs lourds pèsent toujours sur ce parti. Pour 6 Français sur 10, le Rassemblement National est un parti qui « a des idées racistes » (60%), « peut amener le désordre en Europe » (63%) et même qui « a un programme dangereux pour notre économie » (58%). Nos concitoyens sont aussi une large majorité à ne pas lui faire crédit sur ses « arguments de vente » les plus classiques : les Français ne pensent pas que le RN « propose une politique efficace en matièred’iŵŵigƌatioŶ» (54% vs 45% ne sont pas de cet avis) niƋu’ilpuisse « assurer une meilleure sécurité aux Français » (56% vs 43%) et ils ne lui font pas crédit non plus de « bien défendre les classes populaires » (58% vs 41%). Pour autant, sur chacun des domaines testés, au niveau économique comme sociétal, une minorité importante de 4 Français sur 10 fait systématiquement crédit au parti de Marine Le Pen. Par ailleurs, sur la dimension « défense des classes populaires », les premiers concernés, les employés et ouvriers (« CSP- ») sont, eux, un sur deux (50% vs 49%) à faire crédit au RN sur ce point et à juger que ce parti les défend effectivement bien. Enfin, sur les dimensions économiques pour lesquelles nous disposons de rappels, et sur lesquelles le RN suscitait autrefois beaucoupd’iŶƋuiĠtudes,des progrès notables ont eu lieu depuis 4 ans : la part de Français pensant que ce parti peut « amener le désordre en Europe » (-3 pts) ouƋu’il« a un programme dangereux pour notre économie » (-5 points) se réduit sensiblement.
Synthèse détaillée du sondage (6/8)
C’estsans doute la conséquence du changement de pied amorcé par le RN sur la sortie del’UE/de l’euƌo(sujet qui lui a coûté si cher en 2017).C’estvraisemblablement cette stratégie sur laquelle Marine le Pen devra insister pour rassurer et attirer à elle une partie des sympathisants LR. Pour ces derniers en effet, leur problème avec le RN est bien plus économique que « sociétal » : 65% jugent que son programme est dangereux pour notre économie et 60% Ƌu’ilpeut amener le désordre en Europe, mais, inversement, 59% pensent que le RN propose une politique efficace en matièred’iŵŵigƌatioŶet 51%Ƌu’ilpeut assurer une meilleure sécurité aux Français.
6) Par ailleurs, la stratégie du rapprochement avec certains leaders européensŶ’estpas forcément gagnante pour l’opiŶioŶfrançaise : plus des trois-quarts des FrançaisŶ’aiŵeŶtni Salvini ni Orban etl’idée d’uŶecoalition européenne entre le RN et la ligue est perçue comme une mauvaise nouvelle par plus de 6 Français sur 10
Longtemps, le problème du FN/RN était son isolement, son incapacité à pouvoir nouer des alliances non seulement en France mais aussi àl’extĠƌieuƌde ses frontières. Pouvoir montrer que le RNŶ’estplus seul, et mêmeƋu’ilpeut nouer des relations avec des partis qui ont réussi à accéder au pouvoir dans certains pays européens est une stratégie qui peut sembler logique et gagnante. C’est d’ailleuƌsce à quois’eŵploieMarine Le Pen depuis des mois. Pourtant, ceŶ’estpas forcément une bonne chose pour la perception du RN dans notre pays. D’aďoƌdparce que les leaders européens en question,loƌsƋu’ilssont connus des Français (une personne sur deux en moyenne les connaît) ne sont pas du tout appréciés de nos concitoyens.
Synthèse détaillée du sondage (7/8)
Matteo Salvini est un inconnu pour 45% des Français et recueille auprès de ceux qui le connaissent 41% de mauvaises opinions contre seulement 14% de bonnes opinions. En « exprimés » (sil’oŶne tient pas compte de ceux qui ne le connaissent pas) cela représente une impopularité assez spectaculaire avec un ratio de 74% de mauvaises opinions contre seulement 26% de bonnes. C’estencore pire pour le Premier ministre Hongrois Viktor Orban : 57% de méconnaissance, 35% de mauvaises opinions et seulement 8% de bonnes, soit un ratio en « exprimés » de 81% de mauvaises opinions contre seulement 19% de bonnes. Chacund’euxest ainsi encore plus impopulaire que Marine Le Pen qui recueille 60% de mauvaises opinions contre 29% de bonnes (11% de non-réponses) soit un ratio de popularité en « exprimés » de 33% de bonnes opinions contre 67% de bonnes. Lorsquel’oŶest déjà plus mal-aiméeƋu’appƌĠĐiĠe,à quoi bons’affiĐheƌavec des amis encore plus mal-aimés que soi ? La leader RN court en plus le risque de se « griller » auprèsd’uŶepartie de ses électeurs et surtout auprès de ceux (LR)Ƌu’elleaimerait bien séduire. En effet, prèsd’uŶquart de ses propres sympathisants RN a une mauvaise opinion de Salvini et plusd’uŶtiers Ŷ’appƌĠĐieŶtpas Orban ; quant aux sympathisants LR, ils sont 7 sur 10 à avoir une mauvaise opinion del’uŶcomme del’autƌe…
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