Situation économique : trois ans après la crise économique de 2001 ...

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Situation économique : trois ans après la crise économique de 2001 ...

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C.P.S. n°101  01 october 200

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     L article ci-dessous s appuie sur le rapport (et la discussion) présenté lors des journées d études du Comité   qui se sont tenues les  25 et  26 juin 2005. Le deuxième thème abordé lors de ces  journées d études concerne la situation du mouvement ouvrier en France et en Europe. Une publication ultérieure en rendra compte.   Situation économique : trois ans après la crise économique de 2001-2002 OÙ EN EST, OÙ VA LÉCONOMIE CAPITALISTE ? Si lon compare la situation économique actuelle à celle il na pas manqué durant la même période de résultats qui prévalait il y a quatre ans, la différence semble inquiétants pour relativiser cette soi-disant « bonne manifeste. Lannée 2001 avait été celle dune santé » de léconomie américaine et, au-delà, de incontestable crise : baisse mondiale du niveau de la lensemble de léconomie mondiale : ainsi le déficit de la production précédée, aux États-unis notamment, dune balance des paiements américains sest encore aggravé, chute des investissements au cours de lannée 2000, celui du déficit commercial étant en particulier considéré rétraction du commerce mondial, crise boursière dune comme « hors de contrôle ». La bulle spéculative ampleur exceptionnelle. Pour les travailleurs, cette crise immobilière dans nombre de pays constitue une menace se traduisait par des licenciements massifs, une hausse redoutable ; de même la croissance des sociétés du chômage, une baisse du pouvoir dachat quasi dinvestissements spéculatifs. Léconomie des pays de la générale. zone Euro est jugée atone, avec un taux de croissance A lété 2005, la crise paraît effacée au plus grand profit  limitée à 0,5% au premier trimestre et réduit à 0,3% au des détenteurs de capitaux : La Tribune, quotidien  d u e n u e  xi p è ur m e e   . e   t  Q s u i a m n p t  le à     r l é  c é e c s o s n i o on m   i a e  u  fr p a r n e ç m a i i e s r e   ,  se el m le e   s n tr  e a     2 é 0 vi 0 t 5 é     économique et financier en donne un aperçu en titrant le  que dextrême justesse. 12 août à la une : « Profits records pour les stars de la bourses - les sociétés du Cac 40 affichent des résultats Il nen demeure pas moins que la reprise globale de la semestriels en forte hausse. Dans les deux tiers des cas, croissance est manifeste : pour lannée 2004, le taux de les attentes du marché ont été dépassées. »  Ce qui vaut croissance du « PIB mondial » aurait été dau moins pour la Bourse française lest tout autant aux États-Unis, 3,8%, voire de 5 % selon le FMI. dont le poids économique est déterminant à léchelle mondiale, et dont la situation est ainsi appréciée par Le  Par contre, les premières estimations données pour Monde du 17 août : « Une bonne santé qui perdure. »   f l l  u a c n t n u é a e n   te e s n ,    e c t o   ur l s e   s  so m n a t  nif s e o s u t v at e i n o t n   s  m d o  i i n n s  qui é é l t e u v d é e e s s     s e e t    Ce bilan de santé optimiste sappuie sur les résultats multiplient quant à limportance et la durée de cette chiffrés de la croissance américaine : un produit intérieur reprise. La menace dun krach de grande ampleur, dun brut dont laugmentation au premier semestre 2005 « scénario noir » est fréquemment évoquée. Pour équivaut à 3,6% en rythme annuel, ceci après une hausse dégager ce qui est en gestation aujourdhui, il est du PIB de 3,8% pour lannée 2004. De même, la nécessaire de revenir sur quelques récentes données et situation parait saméliorer pour dautres puissances sur les moyens mis en uvre par les autorités monétaires économiques telles que le Japon bénéficiant dune et les gouvernements au service du capitalisme en hausse exceptionnelle de ses exportations, plus rapide général et des monopoles en particulier. De même, est-il que celle des importations en dépit du coût croissant du nécessaire de revenir sur quelques aspects majeurs de la pétrole importé, dépassant 20% durant lannée 2004 ; situation économique et politique générale. cest la plus forte croissance connue depuis 1981. Certes, 2001-2002 : UNE CRISE LIMITÉE La crise souvrit dès le début de lannée 2001, cest-à-  les principaux pays durant un ou deux trimestres. Au dire  il faut le rappeler  bien avant les attentats du 11  total, après une croissance du PIB mondial de +4,6% en septembre à New York. Ainsi, le taux de croissance de la  l 2  0 e 0 n 0 s , e  c m e b t l t e e    c d r e o  l i  s a sa n n n c é e e     d 2 u 0   0   1 P   I ( B +   0 s . e 8  r % é   d p u o is u i r t     l à e   s +   2 p . ri 3 n % ci   p p a o u u x r    production industrielle américaine, qui était supérieur à  pays industriels). Cette crise fut donc limitée quant à sa 6% durant le premier semestre 2000 était devenu négatif,  profondeur et à sa durée. Rien à voir par exemple, avec à moins 4,8% en août, un résultat jugé alors  la crise qui souvrit en 1929. « catastrophique ». Lévolution du commerce mondial refléta la chute du  Il suffit de rappeler que lindice de la production taux de croissance : en hausse de 11% durant lannée  industrielle sur une base de 100 en 1929 tomba à 63,4 en 2000, il recula de 1,5% en 2001 et ne redevint à peine  1 q 9 u 3 a 2 u     e n t  i   v   e c a e u l   u b i  o d u u r   s c ie o r  m q m ue e   r l c a e     c m ri o se n   d p i r a i l t     à v   é 4 r 1 it .  a I b l l   e n m y e   n g t u ,  è e r n e     positif que lannée suivante. Lévolution du taux de  2001-2002, la dimension dun krach. croissance du PIB alla dans le même sens, mais de manière moins forte, devenant nettement négative dans