Sondage BVA : intentions de vote vague 16
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Sondage BVA : intentions de vote vague 16

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En partenariat avec : CONTACT BVA Adélaïde ZULFIKARPASIC Directrice BVA Opinion Tél : 01 71 16 90 96 Mail : adelaide.zulfikarpasic@bva.fr Enquête BVA-Salesforce pour la Presse Régionale et Orange réalisée par Internet du 5 au 7 avril 2017 Échantillon de 1421 personnes inscrites sur les listes électorales, issues d’un échantillon représentatif de 1502 Français âgés de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, profession de la personne de référence du ménage, région et catégorie d’agglomération. INTENTIONS DE VOTE Les intentions de vote qui figurent dans ce rapport reposent sur la base des personnes inscrites sur les listes électorales, certaines d’aller voter et ayant exprimé une intention de vote, soit 1006 individus. Pour cet effectif, pour un pourcentage obtenu par enquête de 20%, la marge d’erreur est égale à 2,5. Le pourcentage a donc 95% de chance d’être compris entre 17,5% et 22,5%. Les résultats d’intentions de vote ne constituent pas un élément de prévision du résultat électoral. Ils donnent une indication significative de l’état du er er ndrapport de forces à deux semaines du 1 tour du scrutin, pour les 1 et 2 tours. La notice de cette enquête est consultable à la commission des sondages qui la rend publique sur son service de communication en ligne.

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Publié le 07 avril 2017
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Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Extrait

En partenariat avec :
CONTACT BVA
Adélaïde ZULFIKARPASIC
Directrice BVA Opinion
Tél : 01 71 16 90 96
Mail : adelaide.zulfikarpasic@bva.fr Enquête BVA-Salesforce pour la Presse Régionale et Orange réalisée par Internet du 5 au 7 avril
2017
Échantillon de 1421 personnes inscrites sur les listes électorales, issues d’un échantillon
représentatif de 1502 Français âgés de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été
assurée par la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes : sexe, âge, profession de la
personne de référence du ménage, région et catégorie d’agglomération.
INTENTIONS DE VOTE
Les intentions de vote qui figurent dans ce rapport reposent sur la base des personnes inscrites sur les listes
électorales, certaines d’aller voter et ayant exprimé une intention de vote, soit 1006 individus. Pour cet effectif,
pour un pourcentage obtenu par enquête de 20%, la marge d’erreur est égale à 2,5. Le pourcentage a donc
95% de chance d’être compris entre 17,5% et 22,5%. Les résultats d’intentions de vote ne constituent
pas un élément de prévision du résultat électoral. Ils donnent une indication significative de l’état du
er er ndrapport de forces à deux semaines du 1 tour du scrutin, pour les 1 et 2 tours.
La notice de cette enquête est consultable à la commission des sondages qui la rend publique sur
son service de communication en ligne.
2Comme pour toute enquête quantitative, cette étude présente des résultats soumis aux marges d'erreur inhérentes aux lois
statistiques. Le tableau ci-dessous présente les valeurs des marges d’erreur suivant le résultat obtenu et la taille de l’échantillon
considéré.
INTERVALLE DE CONFIANCE À 95% SELON LE SCORETAILLE DE
L’ÉCHANTILLON 5 OU 95% 10 OU 90% 20 OU 80% 30 OU 70% 40 OU 60% 50%
4,4 6,0 8,0 9,2 9,8 10,0100
3,1 4,2 5,7 6,5 6,9 7,1200
2,5 3,5 4,6 5,3 5,7 5,8300
2,2 3,0 4,0 4,6 4,9 5,0400
1,9 2,7 3,6 4,1 4,4 4,5500
1,8 2,4 3,3 3,7 4,0 4,1600
1,6 2,3 3,0 3,5 3,7 3,8700
1,5 2,1 2,8 3,2 3,5 3,5800
1,4 2,0 2,6 3,0 3,2 3,3900
1,4 1,8 2,5 2,8 3,0 3,11 000
1,0 1,3 1,8 2,1 2,2 2,22 000
0,7 0,9 1,3 1,5 1,6 1,64 000
0,6 0,8 1,1 1,3 1,4 1,46000
0,4 0,6 0,8 0,9 0,9 1,010 000
erNote de lecture : Dans le cas présent, les intentions de vote de 1 tour sont calculées sur la base des personnes certaines d’aller voter ayant exprimé une
intention de vote, soit 1006 individus. Ainsi, pour un pourcentage obtenu par enquête de 20%, la marge d’erreur est égale à 2,5. Le pourcentage a donc
95% de chance d’être compris entre 17,5% et 22,5%.
3Jeu de vases communicants à gauche ? Bien que toujours en tête des
Jean-Luc Mélenchon en forte hausse à François Fillon est parfaitement intentions de vote, Emmanuel
égalité avec François Fillon, Benoît stable cette semaine, en retrait Macron et Marine Le Pen
Hamon sous la barre symbolique des 10% des deux favoris actuelsenregistrent un léger recul
MARINE JEAN-LUC BENOÎTFRANCOISEMMANUEL
LE PEN MELENCHON HAMONFILLONMACRON
23% (-2) 23% (-1) 19% (+4) 8,5% (-3)19% (=)
2. L’avenir de la sécurité sociale 3. Les impôts1. Le chômage
89% 86%91%
4A deux semaines du premier tour de l ’ él ecti o n présidentielle, BVA et Salesforce, en partenariat avec la Presse Régionale et
èmeOrange, publient leur 16 sondage d’i nte nti o n s de vote et de suivi de la campagne électorale. La semaine écoulée a notamment
èmeété marquée par l ’ or ga n i sati o n pour la première fois dans l ’ hist oir e de la V République d’ u n débat télévisé entre l ’ en s embl e des
candidats. Ce débat a-t-il fait bouger les lignes ? Quel est l ’ ét at du rapport de force électoral à 15 jours du scrutin ? Principal
enseignement à retenir de notre vague : les écarts se resserrent en tête des intentions de vote entre quatre candidats.
Emmanuel Macron connaît une nouvelle baisse des intentions de vote en sa faveur : crédité de 23% des suffrages au premier
tour, il perd 2 points en une semaine et 3 points en 15 jours.
Le leader d’En Marche ! perd 1 point chez les sympathisants socialistes – chez qui il recueille néanmoins encore 49% des
intentions de vote – et 4 points depuis la semaine dernière chez les électeurs de François Hollande en 2012 (46%). Il est en
retrait également chez les sympathisants de la droite et du centre et plus particulièrement chez les sympathisants LR (10%, -5
points).
Ces évolutions se font dans un contexte où la solidité du socle électoral d’Emmanuel Macron apparaît en revanche stable :
comme la semaine dernière, parmi ses électeurs potentiels, 63% se déclarent sûrs de leur choix tandis que 37%
peuvent encore changer d’avis (en d’autres termes, ses électeurs sont moins nombreux mais majoritairement sûrs d’eux).
Parmi ses électeurs « hésitants », 25% pourraient voter pour Benoît Hamon (-4 points en une semaine), 19% pour Jean-Luc
Mélenchon (-3 points) et 23% (+3) pour François Fillon.
A noter : Emmanuel Macron demeure le candidat le plus souvent choisi « par défaut », par 33% de ses électeurs potentiels contre 23% pour
la moyenne des candidats. Et parmi ses électeurs « hésitants », près d’un sur deux déclare « attendre encore d’être pleinement convaincu »
(48%, soit 11 point de plus que pour la moyenne des candidats). Ces indicateurs illustrent une certaine fragilité du vote de conviction pour
Emmanuel Macron à l’approche du scrutin.
Les membres de notre communauté POP2017 témoignent de ce sentiment paradoxal suscité par Emmanuel Macron, entre attrait et
questionnement :
« La difficulté en revanche, c ’ est d ’ i d e n t i f i e r quelles sont ses convictions profondes. Pour l ’ i nst ant , je n ’ ai pas retenu de propositions clés, peut
être juste celle sur l ’ exoné r at i on de la taxe d’ habi t at i on pour les plus modestes ( …) » - Femme, 32 ans, Gauche, cadre, Paris
« Un grand supermarché des choses intéressantes mais le sentiment qu'il veut faire plaisir au plus de gens possible sans faire de peine à
personne ! » - Homme, 65 ans, cadre, Centre droit, Nord
5Marine Le Pen est pour sa part créditée de 23% des intentions de vote, un score en retrait depuis la semaine
dernière (-1 point). Au final, la candidate du Front national a perdu 3 points depuis la mi-mars.
Son socle électoral reste toutefois le plus solide et de loin : 89% de ses électeurs potentiels sont sûrs de leur
choix, un score en hausse de 8 points qui s’explique par un resserrement de sa base électorale.
Cette évolution du score de Marine Le Pen peut s’expliquer par plusieurs facteurs. Premier facteur : la mobilisation
des sympathisants FN semble s’émousser (79% se déclarent absolument certains d’aller voter contre 84% lors
de notre dernière mesure). D’un point de vue politique, il est intéressant de noter que la présidente du Front
national est légèrement en retrait dans toutes les catégories à l’exception de ses soutiens traditionnels (les
sympathisants FN et ses électeurs de 2012). En d’autres termes, des électeurs plutôt proches d’autres partis,
un temps tentés par un vote en sa faveur, pourraient faire le chemin inverse. Il est vrai aussi que la
confrontation mardi soir des 11 candidats a pu desservir Marine Le Pen : au cours de ce débat, au contact des
« petits candidats », elle a en quelque sorte perdu son originalité, sa radicalité.
Jean-Luc Mélenchon confirme la dynamique amorcée suite à la « marche des Insoumis » le 18 mars et au débat
télévisé sur TF1 le 20 mars. Il est aujourd’hui crédité de 19% des intentions de vote, un score en hausse de 4
points en une semaine et de 7 points en 3 semaines.
Cette évolution s’accompagne d’une stabilité de la sûreté du choix de ses électeurs potentiels : près de 6 sur 10 se
déclarent toujours sûrs de leur choix, ce qui implique à l’inverse que 4 sur 10 peuvent encore changer d’avis. Les
électeurs « hésitants » de Jean-Luc Mélenchon hésitent principalement entre Benoît Hamon (pour 35% d’entre eux)
et Emmanuel Macron (pour 27%). 46% d’entre eux attendent encore d’être pleinement convaincus. Autant
d’indicateurs qui laissent entendre que la pérennité de cette dynamique est à confirmer.
Elle est néanmoins indéniable aujourd’hui et place le leader de la F

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