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Terrorisme(s) : qui joue avec nos peurs ? Le 11 septembre 2001 ...
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Français

Terrorisme(s) : qui joue avec nos peurs ?
Le 11 septembre 2001, les citoyens du monde entier se sont réveillés sous les
images apocalyptiques des attentats sur les Twin Towers à New York. La
diffusion en boucles des attentats sur toutes les télévisions du monde entier a
crée une psychose, donnant aux gens le sentiment qu’ils pouvaient être victimes,
à tout moment et partout dans le monde des terroristes. Ce n’est qu’à la suite
des attentats commis sur le World Trade Center que la notion de « terrorisme »
est devenue planétaire.
Les attentats du 11 septembre ont donné lieu à une lutte globale contre le
terrorisme, une vraie chasse aux sorcières qui a pris de multiples formes dans
plusieurs pays du globe sous le nom générique de « guerre globale contre le
terrorisme ». Et cette « guerre contre le terrorisme » a eu un impact non
négligeable tant dans les relations internationales qu’au niveau de la politique
intérieure des pays». L’Amérique a adopté un discours radical et guerrier
(Axe du
Bien contre Axe du Mal, Croisés contre Djihadistes)
qui s’est matérialisé dans sa
politique
étrangère,
par
différentes
interventions
militaires
à
l’étranger
(Afghanistan, Irak, etc.) pour traquer les terroristes présumés. Au niveau des
institutions
internationales
(ONU,
UE),
il
y
a
eu
l’intensification
et
le
renforcement de coopération en matière de sécurité et de renseignement, etc.
En effet, des acteurs tant internationaux que nationaux se sont dotés d’arsenaux
juridiques pour lutter contre le terrorisme. Un élément majeur se dégage des
différentes législations : la lourdeur des peines appliquées à un acte qualifié de
terrorisme.
Le battage médiatique consécutif aux attentats de New York, de Madrid et de
Londres, ainsi que différents actes de violence qui nous sont rapportés
quotiennement au Moyen Orient notamment a réussi et réussit toujours à faire
naître l’idée dans l’esprit de nombreux citoyens que le terrorisme est à présent
une des menaces principales (sinon LA menace principale) de nos sociétés
occidentales voire de l’humanité toute entière !
Pourtant, en suivant le fil de l’Histoire, on peut constater que les actes terroristes
ne sont pas nés à New York le 11 septembre 2001. Quel choc auraient provoqué
des bombardements d’Hiroshima dans le monde, si les journalistes avaient
disposé des mêmes technologies de diffusion qu’aujourd’hui ?
De même, différentes sources concordent sur le fait que le terrorisme n’est pas
un concept proprement attaché à l’islam, ni le seul apanage du Moyen Orient,
malgré ce que nous fait croire l’actualité. C’est une idée qui a souvent été
véhiculée, par les médias.
Cette obsession sécuritaire a eu un impact considérable sur les droits publics et
individuels des citoyens avec des effets concrets. « La guerre contre le
terrorisme » que les Etats-Unis ont menée en Afghanistan par exemple a laissé le
pays dans le chaos et a mené plusieurs personnes suspectées de terrorisme dans
les geôles de Guantanamo
et ailleurs sans se soucier des conventions
internationales en matière de droits humains…
Dans notre outil qui sort bientôt, la CNAPD essaie de mettre en évidence par
exemple la fragilité des critères retenus par plusieurs Etats pour incriminer des
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