DOSSIER DE PRESSE 20 AOÛT 2018 CONTACT PRESSE Elisabeth Abanda-Ayissi presse@unef.fr 06 03 55 45 28 ENQUÊTE SUR LE COÛT DE LA VIE ÉTUDIANTE 2018 1 SOMMAIRE EDITO4 ILES PRINCIPAUX CHIFFRES6 IIUNE AUGMENTATION DU COÛT DE LA VIE DE 1,31%7 DES PROFILS PARTICULIÈREMENT TOUCHÉS PAR III L’AUGMENTATION DU COÛT DE LA VIE8 IV LES PRINCIPALES DEPENSES9 1- 8 villes qui cumulent augmentation des loyers et des transports9 2-les loyers : l’augmentation qui pèse le plus lourd dans le budget étudiant, important frein à l’autonomie9 3- les transports : une augmentation régulière pour un poste de dépense nécessaire pour les étudiant·e·s12 4- la taxe d’habitation : une charge supplémentaire pour les étudiant·e·s décohabitant-e-s14 5- des frais de restauration qui pèsent sur le portefeuille des étudiant·e·s15 UNE RESTRUCTURATION DES DEPENSES V OBLIGATOIRES17 UNE PRÉCARITÉ GRANDISSANTE POUR LES VIÉTUDIANT∙E∙S18 1- un gel des aides sociales aux étudiant·e·s18 2-un système d’aides sociales à bout de soule pour les étudiant·e·s et leurs familles18 3-la dépendance aux activités rémunérées : un phénomène facteur d’échec20 VII DES MESURES SONT INDISPENSABLES POUR FAIRE RECULER LA PRÉCARITÉ21 VIII ANNEXES22 IXQU’EST-CE QUE L’UNEF23 2 3 EDITO Pour la 14ème année consécutive, l’UNEF publie son enquête sur le coût de la vie étudiante.
EDITO4 ILES PRINCIPAUX CHIFFRES6 IIUNE AUGMENTATION DU COÛT DE LA VIE DE 1,31%7
DES PROFILS PARTICULIÈREMENT TOUCHÉS PAR III L’AUGMENTATION DU COÛT DE LA VIE8
IV LES PRINCIPALES DEPENSES9 1 8 vîes quî cumuent augmentatîon des oyers et des transports9 2 es oyers : ’augmentatîon quî pèse e pus ourd dans e budget étudîant, împortant reîn à ’autonomîe9 3 es transports : une augmentatîon réguîère pour un poste de dépense nécessaîre pour es étudîantes12 4 a taxe d’habîtatîon : une charge suppémentaîre pour es étudîantes décohabîtantes14 5 des raîs de restauratîon quî pèsent sur e porteeuîe des étudîantes15
UNE RESTRUCTURATION DES DEPENSES V OBLIGATOIRES17
UNE PRÉCARITÉ GRANDISSANTE POUR LES VIÉTUDIANT∙E∙S18
1 un ge des aîdes socîaes aux étudîantes18 2 un système d’aîdes socîaes à bout de soule pour es étudîantes et eurs amîes18 3 a dépendance aux actîvîtés rémunérées : un phénomène acteur d’échec20 VII DES MESURES SONT INDISPENSABLES POUR FAIRE RECULER LA PRÉCARITÉ21
VIII ANNEXES22 IXQU’EST-CE QUE L’UNEF23
2
3
EDITO
Pour a 14ème année consécutîve, ’UNEF pubîe son enquête sur e coût de a vîe étudîante.
RENTRÉE UNIVERSITAIRE : UN COÛT DE LA VIE QUI AUGMENTE DE 1,31 % POUR LES ÉTUDIANT∙E∙S
Pour a rentrée 2018, e coût de a vîe augmente de 1,31 %. Aînsî, 56% des étudîantes, voîent eur coût de a vîe augmenter pus ortement que ’înflatîon. Les étudîantes s’appauvrîssent donc bîen pus vîte que e reste de a popuatîon. Aors que es premîers moîs concentrent es prîncîpaes dépenses de ’année unîversîtaîre, cette hausse ne va aîre qu’accentuer a précarîté des étudîantes et a séectîon socîae quî exîste dans ’enseîgnement supérîeur. Sî ’UNEF a réussî à obtenîr queques mesures de protectîon comme e ge du tîcket de restauratîon Unîversîtaîre, cette avancée ne suit pas à sortîr es jeunes de a précarîté. C’est d’autant pus e cas que dans e même temps es aîdes au ogement et es bourses sur crîtères socîaux sont geées et que es étudîantes doîvent maîntenant payer une nouvee cotîsatîon consacrée à a vîe étudîante et de campus, charge suppémentaîre pour toutes es étudîantes et d’autant pus pour ceux quî ne payaîent pas a sécurîté socîae étudîante. I y a donc urgence à ce que e Gouvernement réorîente sa poîtîque socîae envers es jeunes en reormant en proondeur notre système d’aîdes socîaes. Les jeunes ne peuvent pas attendre une année de pus pour voîr eurs condîtîons d’études s’améîorer !
LES LOYERS ET LES TRANSPORTS : UNE CHARGE QUI CONTINUENT À AUGMENTER POUR LES ÉTUDIANT∙E∙S L‘augmentatîon du coût de a vîe s’expîque prîncîpaement par ’augmentatîon des prîx des oyers et des transports en commun dans un certaîn nombre de vîes unîversîtaîres. Huît vîes cumuent ces deux augmentatîons : Lîe, Nantes, Tououse, Lyon, SaîntEtîenne, Nancy, Angers et Rouen.
Maîs ces augmentatîons ne se cantonnent pas à ces seues vîes. Aors que e ogement représente 54% du budget des étudîantes, 34 vîes unîversîtaîres voîent eurs oyers augmenter, avec une hausse de 1,21% en moyenne dans 11 es grandes vîes et de 0,67% en moyenne pour a France métropoîtaîne. Certaînes vîes unîversîtaîres voîent eurs oyers s’envoer : +2,85% à Lyon, +2,50% à Poîtîers ou encore +1,36% à Lîe (suîte à ’annuatîon de ’encadrement des oyers dans a vîe).
Le prîx des transports pèse égaement dans e budget des étudîantes. 10 aggomératîons (en încuant ’IedeFrance) mettent en pace des tarîs audessus de a moyenne natîonae quî est de 269,49 euros. Enfin, 6 munîcîpaîtés seuement ont déveoppé des tarîs de transport moîns cher pour es étudîantes boursîer es, prenant en compte es dîicutés des pus précaîres, à savoîr : Reîms, Strasbourg, Amîens, Nancy, Metz et Brest.
LES ÉTUDIANT∙E∙S LES PLUS FORTEMENT TOUCHÉS PAR L’AUGMENTATION DU COÛT DE LA VIE : LES PLUS JEUNES ET LES PLUS PRÉCAIRES !
A a rentrée 2018, es profis d’étudîantes quî voîent eur coût de a vîe augmenter e pus ortement sont es étudîantes boursîerères et es étudîantes non boursîerère de moîns de 20 ans. Ces augmentatîons sont e résutat dîrect de a poîtîque du gouvernement combînant ge des aîdes socîaes, des APL et nouvee cotîsatîon pour entrer à ’unîversîté. C’est aînsî es étudîantes ayant e pus besoîn d’aîde quî progresseront e pus dans a précarîté.
SALARIAT OU DÉPENDANCE FAMILIALE : SEULE SOLUTION DES ÉTUDIANT∙E∙S FACE À UN COÛT DE LA VIE EN CONSTANTE AUGMENTATION
Le coût de a vîe étudîante augmente chaque année enonçant toujours un peu pus es étudîantes dans a précarîté. Face à un reste à charge moyen de 866,69€, es étudîantes n’ont que deux choîx : a dépendance amîîae ou e saarîat étudîant. La crîse financîère ayant rendu a soîdarîté amîîae de pus en pus dîicîe, e saarîat étudîant se déveoppe. 46% des étudîantes sont aujourd’huî contraîntes d’exercer une actîvîté rémunérée durant eurs études, 2 actîvîté consîdérée comme nécessaîre pour vîvre pour pus de 50% des étudîantes. e saarîat étudîant est pourtant a premîère cause d’échec à ’unîversîté. Afin d’améîorer es condîtîons de vîe et a réussîte des étudîantes, î devîent urgent de eur permettre d’accéder à une autonomîe financîère.
1 Dans es grandes vîes unîversîtaîres nous avons comptabîîsé : Parîs, Lyon, Marseîes, Aîxenprovence, Tououse, Bor deaux, Montpeîer, Grenobe, Lîe 2 Enquête natîonae des condîtîons de vîe des étudîants 2016 – L’actîvîté rémunérée des étudîants », Observatoîre natîona de a vîe étudîante, http://www.ovenatîona.educatîon.r/medîas/Fîche_actîvîte_remuneree_CdV_2016.pd
4
POURTANT LE GOUVERNEMENT PRÉTEND AVOIR DÉJÀ RÉGLÉ LE PROBLÈME DE LA PRÉCARITÉ ÉTUDIANTE….
Après un an de mandat, e gouvernement d’Emmanue Macron n’a toujours pas mîs a utte contre a précarîté des jeunes à son agenda. Convaîncu que a suppressîon du régîme étudîant de sécurîté socîae permet de réduîre a précarîté des étudîantes, e sujet à dîsparu du dîscours du gouvernement. Cependant, comme e démontre notre enquête, es récentes réormes du gouvernement ne suisent absoument pas à utter contre a précarîté des étudîantes sur ’ensembe de ’année unîversîtaîre, pîre, ees sont même responsabes de ’augmentatîon des dîicutés financîères d’une partîe des étudîantes et vont à contresens des besoîns des jeunes.
Aînsî, ace à un système d’aîde socîae înjuste, însuisant et înantîîsant, ’UNEF revendîque ’ouverture de dîscussîons avec e gouvernement afin de permettre une réorme ambîtîeuse permettant aux étudîantes d’être autonome et aînsî de pouvoîr aîre eurs propres choîx de vîe.
L’UNEF REVENDIQUE :
Une réorme des aîdes socîales permettant d’augmenter le nombre d’étudîant·e·s boursîeres et une revalorîsatîon des Bourses sur Crîtères Socîaux et des APL de 20%afin de aîre ace aux dépenses réguîères quî ont augmenté ces dernîères années.
Une augmentatîon du budget des aîdes urgences: ces aîdes vont toucher des étudîantes dans des sîtuatîons 3. partîcuîèrement précaîre pourtant, aute de budget suisant, en 2017 e nombre de eurs bénéficîaîres a dîmînué I est aînsî urgent d’augmenter de manîère conséquente eur budget
Une ouverture de l’accès aux aîdes socîales des CROUS aux étudîant·e·s étrangeres.
Un învestîssement dans les CROUSde permettre un meîeur accompagnement des étudîantes, a mîse en afin pace efectîve du pan de constructîons de 60 000 ogements étudîants (garantî à gestîon socîa) et de acîîter e 1 rempîssement de eurs mîssîons de restauratîon à tarî socîa
4, La remîse en place de l’encadrement des loyers à Lîlle et son extensîon à toutes es vîes unîversîtaîres, afin de stopper ’augmentatîon contînue des oyers des petîtes suraces et es abus des proprîétaîres, aînsî que des moyens financîers destînés à assurer e contrôe de cet encadrement
L’exonératîon de la taxe d’habîtatîon pour les étudîant·e·s dès l’année 2019, afin de es décharger de cette dépense quî pèse ortement sur eur budget annue
La mîse en place de demîtarîs étudîant·e·s dans toutes les vîlles unîversîtaîresafin de garantîr aux étudîantes des coûts de transports abordabes, et e déveoppement de tarî boursîer es
Une meîlleure protectîon lors de l’însertîon proessîonnelle avec ’ouverture et une meîeure communîcatîon sur ’aîde à a recherche au premîer empoî (ARPE) aux étudîantes non boursîeres
3 Rapport de gestîon du CNOUS 2017 4 La vîe de Parîs ayant déjà annoncé reconduîre a mesure nous sauons cette décîsîon et attendons a réaîsatîon de ces an nonces 5 Le reste à charge désîgne a somme qu’î reste à payer aux étudîantes après avoîr perçu ’ensembe des aîdes possîbes (bourses sur crîtères socîaux, APL...). Nous avons cacué e reste à charge moyen en pondérant e reste à charge des quatre pro fis d’étudîante utîîsés pour cacuer e coût de a vîe en onctîon du nombre d’étudîante que chacun représente.
5
I
LES PRINCIPAUX CHIFFRES
+1,31 %
l’augmentatîon du coût de la vîe pour les étudîant·e·s cette année
+1,21%
d’augmentatîon de loyers dans les Grandes Vîlles
6 LOGEMENT
11 VILLES QUI AUGMENTENT LES TARIFS DE TRANSPORTS POUR LES ÉTUDIANT·E·S
837,72 € 5 Reste à charge ce qu’un·e étudîant·e doît payer à la fin du moîs
c’est e prîx d’un repas dans un c’est e prîx d’un repas équîvaent dans pus cher restaurant unîversîtaîre cassîque un restaurant unîversîtaîre utîîsante 1 7 système à poînt 6 6 Les données concernant es oyers des ogements étudîants ont été gracîeusement ournîes parwww.ocservîce.r 7 Le système à poînt mîse en pace depuîs pusîeurs années dans 7 crous en France consîste à attrîbuer à chaque aîment un nombre de poînt et cacuer e prîx de chaque repas en onctîon du nombre de poînt.
e de poînt et
II
UNE AUGMENTATION DU COÛT DE LA VIE DE 1,31%
1 Un coût de a vîe quî augmente pus vîte que ’înflatîon pour a majorîté des étudîantes
+1,31 %
c’est l’augmentatîon du coût de la vîe étudîante pour cette rentrée
56 %
56% des étudîant·e·s voîent leur coût de la vîe augmenter plus ortement 8 que l’înflatîon
Méthodoogîe : 4 profis d’étudîantes ont été choîsîs pour eur représentatîvîté. Pour chacun d’entre eux, a dîférence entre es postes de dépenses et es dîférentes aîdes (bourses, aîdes au ogement…) permet de définîr un «reste à charge». Le cumu du «reste à charge» de chaque profi, pondéré en onctîon de eur représentatîvîté, permet de cacuer un «reste à charge goba» dont ’évoutîon par rapport à ’année précédente îndîque ’évoutîon du coût de a vîe à a rentrée.
DOCUMENT : TABLEAU REPRÉSENTANT L’ÉVOLUTION MOYENNE DU COÛT DE LA VIE
SITUATION Etudîant.e boursîer. Etudîant.e non Etudîant.e non ère échelon 5 en cîté boursîer.ère de boursîer.ère de U en IledeFrance moîns de 20 ans plus de 20 ans cohabîtant.e en décohabîtant.e dans Provînce une grande vîlle Reste à charge 335,37 € 446,14€ 938,02 € mensuel Augmentatîon des 4,03% 2,86% 0,37% dépenses A u g m e n t a t î o n moyenne du coût de 1,31% la vîe
Etudîant.e boursîer.ère moîns de 20 décohabîtant.e France 879,31 €
2,10%
non de ans en
2 Un reste à charge quî pèse de pus en pus ourd pour es étudîantes 837,72 € +129,59 € ’augmentatîon du reste à charge Ce quî reste à a charge des annue des étudîantes en 2018 étudîantes en moyenne tous es moîs L’évoutîon du reste à charge moyen pour es étudîant.e.s permet de mettre en umîère ’împact concret de ’augmentatîon du coût de a vîe sur e quotîdîen des étudîant.e.s. En efet après avoîr perçus ’ensembe des aîdes possîbes (bourses sur crîtères socîaux, APL etc…), î eur reste en moyenne 837,72€ par moîs à payer. Pour financer cea es étudîant.e.s sont donc dépendant.e.s soît de a soîdarîté amîîae soît d’un empoî saarîé à cumuer avec eurs études. Aînsî ‘augmentatîon du coût de a vîe des étudîant.e.s ne aît qu’attaquer un peu pus chaque année eur autonomîe.
8 L’înflatîon de juîn d’après ’INSEE est de 2% : https://www.însee.r/r/statîstîques/3587706
7
III
DES PROFILS PARTICULIÈREMENT TOUCHÉS PAR L’AUGMENTATION DU COÛT DE LA VIE
Le coût de a vîe augmente en moyenne de 1,31% pour toutes es étudîantes, ceuîcî augmente de açon partîcuîèrement împortante chez certaîns profis d’étudîantes notamment es étudîantes de moîns de 20 ans et es étudîantes boursîerères.
9 1 Les étudîantes non boursîerères de moîns de 20 ans
Les étudîantes de moîns de 20 ans voîent eur coût de a vîe augmenter de manîère pus împortante que es autres étudîantes. A tître d’exempe, ’augmentatîon du coût de a vîe des étudîantes décohabîtantes non boursîerères de moîns de 20 ans est presque doubement pus împortante que ’augmentatîon moyenne du coût de a vîe étudîante :
+2,10% (20 ans)
Cette augmentatîon trouve ces orîgînes dans :
vs
+1,31% (en moyenne)
’augmentatîon des dépenses obîgatoîres : es étudîantes ayant moîns 20 ans dans ’année unîversîtaîre ne payaîent 10 11 pas es raîs de sécurîté socîae (de 217 euros en 2017) dont a cotîsatîon a été supprîmé cette année .Cependant ces étudîant·e·s doîvent payer la nouvelle cotîsatîon vîe étudîante et de campus (CVEC) de 90€, îl s’agît d’une augmentatîon quî pèse de manîère conséquente sur le porteeuîlle de ces étudîant·e·s
’augmentatîon générae du coût de a vîe pour es étudîantes : es dépenses nécessaîres au quotîdîen d’un étudîantes (ogement, transport, taxe d’habîtatîon, aîmentatîon etc…) augmentent égaement et se cumuent donc avec e paîement de a CVEC
Les récentes réormes du gouvernement ne vîennent donc qu’augmenter a précarîté des étudîantes es pus jeunes. Ces jeunes, déjà conrontées à a dîicîe adaptatîon du passage du ycée à ’enseîgnement supérîeur, voîent donc eurs condîtîons d’études se dégrader à un moment crucîa de eur vîe étudîante.
2 Les étudîantes boursîerère s
Les étudîantes boursîerères ont égaement ace à une augmentatîon partîcuîèrement orte du coût de a vîe aors qu’î s’agît souvent de ceuxees dans es sîtuatîons es pus précaîres.
1
Boursîer échelon 5 en cîté U en IledeFrance +4,14%
vs
+1,31% en moyenne
9 Nous avons cacué e nombre d’étudîant de moîns de 20 ans dans ’année unîversîtaîre en appîquant e pourcentage d’étu dîante par année de naîssance (source : Repères et Réérences Statîstîque 2017, taux de scoarîsatîon par âge) au nombre de naîssance par année et par moîs (source : INSEE) 10 Les étudîantes ayant moîns de 20 ans dans ’année unîversîtaîre étaîent exonérée de cotîsatîon à a sécurîté socîae : https:// www.servîcepubîc.r/partîcuîers/actuaîtes/A11908 11 La oî du 8 mars 2018 reatîve à ’orîentatîon et a réussîte des étudîant.e.s a supprîmer e régîme étudîant de sécurîté socîae et a cotîsatîon dont devaîent s’acquîtter es étudîantes et înstauré une nouvee cotîsatîon pour financer a vîe étudîante et de campus (CVEC)
8
Ces étudîantes voîent eurs raîs quotîdîens augmenter ortement quand dans e même temps esbourses sur crîtères socîaux sont gelées depuîs 2 ans et les APL dîmînuent d’année en année(entre a baîsse de 5€ en 2017 et ’absence d’îndexîon des APL sur ’îndîce de révîsîon des oyers cette année résutant en une baîsse concrète de ’aîde au ogement). A l’înverse de ce qu’airme le gouvernement dans sa communîcatîon oicîelle, la polîtîque socîale menée à l’heure actuelle ne aît aînsî qu’augmenter la précarîté des plus précaîres et des plus jeunes.
Vîlles quî cumulent les augmentatîons de loyers et de transport L’augmentatîon du coût de a vîe des étudîantes repose en grande partîe sur e prîx des oyers et des transports, aînsî e cumu d’une augmentatîon des oyers et des transports afecte d’autant pus ortement e budget des étudîantes. Cette année c’est e cas de 8 vîes dont notamment 4 grandes vîes tees que Lîe, Nantes, Lyon et Tououse quî représentent à ees seues 29,75% des étudîantes.
Ces augmentatîons împactent ortement e budget des étudîantes. A Lîe par exempe, es oyers augmentent en moyenne de 6€ quand dans e même temps, a vîe aît e choîx d’augmenter son tarî jeune dans es transports en commun de 10,80€ à ’année.
2 . Les oyers : ’augmentatîon quî pèse e pus ourd dans e budget étudîant, 13 împortant reîn à ’autonomîe
L’accès au ogement autonome est essentîe pour es étudîantes en ce qu’î permet à a oîs ’accès à ’autonomîe des jeunes, un pus arge choîx d’étude et acîîte a réussîte étudîante. En efet, à tître d’exempe, ’accès à un ogement autonome raccourcît e temps de trajet jusqu’au îeu d’étude. En efet quand une étudîante décohabîtante met en moyenne 28 mînutes pour aer jusqu’à son îeu d’étude, une étudîante cohabîtante met 47 mînutes. Aerretour 14 c’est aînsî 38 mînutes de pus en moyenne passées par une étudîante cohabîtante dans es transports.
Néanmoîns dans e même temps e ogement est e premîer poste de dépense des étudîantes et aînsî chaque augmentatîon des oyers pèse ourd dans e budget des étudîantes. Cette année es oyers augmentent en moyenne de 0,61%. Une augmentatîon d’autant pus orte dans es « grandes vîes » quî voîent es oyers augmenter de 1,21% 1 en 2018.
12 Les données concernant es oyers des ogements étudîants ont été gracîeusement ournîesparwww.ocservîce.r 13 Les données concernant es oyers des ogements étudîants ont été gracîeusement ournîes parwww.ocservîce.r 14 Source : OVE, enquête natîonae sur es condîtîons de vîe, « e ogement étudîant », octobre 2017
Rennes Oreans Le Havre Nancy Reîms Tours Caen Cermont Ferrand Besancon Angers St Etîenne Lîmoges Poîtîers Le Mans Brest Moyenne en régîon Moyenne gobae
De pus de nombreux reîns à ’accès au ogement autonome se déveoppent. D’un côté e prîx moyen des oyers augmente (’îndîce de révîsîon des oyers est passé de 126,19 en 2017, 127,77 en 2018 à a même pérîode), e gouvernement aît e choîx de baîsser de 5€ es APL en 2017 et de es geer en 2018 générant aînsî une baîsse concrète des aîdes aux ogement. Dans e même temps a justîce ayant statué contre ’encadrement des oyers au seîn d’une vîe et non d’une aggomératîon, a mesure a été supprîmé dans es vîes ’ayant expérîmenté après des résutats pourtant posîtîs.
Zoom sur L’encadrement des loyers
L’encadrement des oyers mîs en pace à Parîs et à Lîe quî avaît permîs d’obtenîr des résutats împortants, 16 n’exîste pus aujourd’huî suîte à une décîsîon du conseî d’Etat puîs des trîbunaux admînîstratîs de Lîe 17 et de Parîs
La mesure expérîmentée dans ces deux vîes avaît en efet eu un împact posîtî : En 2016 (un an après a mîse en pace de ’encadrement des oyers), a vîe de Parîs connaîssaît a pus 18 aîbe augmentatîon gobae des oyers avec une progressîon des prîx de 0,2% unîquement. En 2018, es oyers parîsîens repartent à a hausse avec une augmentatîon des annonces dépassant e taux de 19 conormîté notamment pour es petîtes suraces. L’assocîatîon CLCV constate un passage du taux de conormîté des annonces de T1 de 58% en 2017 à 41% au premîer semestre 2018. Enfin, es oyers des petîtes suraces à Parîs augmentent cette année de 0,73% d’après notre enquête. Cette augmentatîon s’ajoute aux augmentatîons successîves et îmîte encore pus ’accès au ogement autonome dans a capîtae. A Lîe a dîférence se aît dîrectement sentîr sur es ogements de petîte surace : quand en 2017 es prîx pour es étudîantes dîmînuaîent de 0,36%, îs augmentent cette année de 1,36%. En efet comme e démontre ’assocîatîon CLCV dans son enquête es petîtes suraces sont cees quî voîent e pus acîement eurs oyers augmenter.
Sî ’encadrement des oyers garantî par a oî ALUR a été enterré par e gouvernement, a oî Ean permet de mettre en pace sur cînq ans une expérîmentatîon. La vîe de Parîs a déjà annoncé e mettre de nouveau en pace dès ’année prochaîne. S’î est dommageabe que e gouvernement estîme qu’î est encore nécessaîre de aîre des expérîmentatîons sur un dîsposîtî quî a déjà aît ses preuves, î est essentîe que ’ensembe des vîes unîversîtaîres e mette en pace dès a rentrée 2018 afin de acîîter ’accès des 1 jeunes au ogement autonome.
16 Décîsîon du 15 mars 2017 17 Décîsîon du 17 octobre 2017 et 28 novembre 2017 18 OLAP, communîqué de presse de maî 2017 : http://www.observatoîredesoyers.r/sîtes/deaut/fies/oap_do cuments/Communîque%20pressemaî%202017.pd 19 Enquête sur es oyers parîsîens, juîet 2018, assocîatîon CLCV : http://www.ccv.org/îmages/CLCV/CLCV_En qu%C3%AAte_Loyers_parîsîens_2018_copy_copy_copy.pd