Speech Bart De Wever. World Trade Center Association. 12 janvier 2012. 1. WTCA – 12 januari 2012 - Oudergem. Mesdames et Messieurs,. Chers convives, ...
Speech Bart De Wev er
World Trade Center Associatio n
12 janvier 2012
WTCA – 12 januari 2012 - Oudergem
Mesdames et Messieurs,
Chers convives,
Chers amis,
Avant tout, j’aimerais vous remercier pour votrvei taintion, grâce à
laquelle je suis aujourd’hui en mesure de transmree tmt on message à
une aussi large assemblée. Mon récit vous paraîpterau t-être sombre.
Mais nous vivons malheureusement à une époque someb ?r Notre
continent est frappé par la plus importante cricsoen oémique de ces
dernières décennies, une crise qui sera déterminea nptour l’avenir,
non seulement de notre pays, mais aussi de l’Eu.r o pe
Si nous devons tirer une leçon de cette crise,t bc’iesn le fait que
nous sommes tous des Européens : d’une part au gséeongsraphique
du terme ou en tant que membres d’une instituteiocnh ntocratique /
d’autre part, en tant qu’élément indissociable d ’uensemble
économique. Que cela nous plaise ou non, nous sosm tmoues dans la
même galère. Seulement une politique économique oepuérenne
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rationnelle peut apporter une réponse aux immensdeésf is qui se
dressent face à nous.
Toutefois, cette crise a clairement révélé une ea urtéralité: l’Europe
d’aujourd’hui n’est plus celle d’il y a 20 ans.u cBoeuap de choses ont
changé. De nombreux États membres ont rejoint alnesg s rde l’Union
européenne / l’euro a été introduit / et une hairsmatoionn
conventionnelle difficile et approfondie s’est imspéoe. Mais ce ne
sont que les changements externes les plus frapps.a ntUne
modification plus fondamentale a été opérée sous sluarface / un
changement qui attire l’attention de Washington dueisp quelques
mois : le changement de rôle de l’Allemagne.
Nous gardons une image de l’Allemagne du passé / l’daencienne
Allemagne de l’Ouest, de la République de Bonn.t eC etAllemagne a
été accablée par le passé / elle a été littéralte mdeivnisée par la
Guerre froide / et elle a été en mesure de jou erô luen important
uniquement grâce aux relations transatlantiques eàt travers
l’intégration européenne.
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La position européenne de la République de Bonn osraeipt sur 4
principes:
- 1 l’axe franco-allemand,
- 2 l’acceptation de la prérogative de la Commissieounr opéenne,
- 3 l’acceptation de l’ascendant relatif des pettitast sÉ membres,
- et 4 : la disposition allemande à contribuer anudxs feouropéens
sans se voir attribuer davantage de pouvoir en négceh.a
L’Allemagne vivait en symbiose avec l’Europe, enllee pouvait
subsister sans l’Union européenne.
En interne, la République de Bonn était quant eà feolnldée sur le
modèle de la Rhénanie : une démocratie de cons,e nasxuése autour
d’une économie de marché sociale, de syndicats spaunits et de 3
partis qui occupaient à tour de rôle les postesv egronuementaux.
Cependant, au début des années 90, l’Allemagne eensttr ée dans un
processus de transformation. L’Allemagne de l’Estt dee l’Ouest ont
été unifiées et le plus grand pays européen s’eosutr nét sur lui-
même. D’importants transferts financiers ont aloértsé opérés entre
l’ouest et l’est. Ces transferts ont représenté ucnhearge considérable
pour l’économie allemande. Selon lui, l’ Allemagdneev enait ‘der
kranker Mann Europas’ (l’homme malade de l’Europ e)u,ne citation
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que j’ai utilisé dans Der Spiegel l’année passéea,is mce qui n’était
pas un de mes meilleures idées. Les Allemands auo ntm oins
combattu leur maladie avec les recommandations dae col mmission
Hartz pour une réforme du marché du travail. Cecso mremandations
furent à la base du nouvel Wirtschafstwunder (Milrea céconomique)
allemand.
Avec Ce Wirtschaftswunder, le modèle de Rhénanti ed e l’ancienne
République de Bonn sont disparus. Littéralement. caLpaitale a été
transférée de Bonn à Berlin, créant de cette maen ièlar République
de Berlin. Cette dernière est radicalement différten par rapport à la
précédente. L’Allemagne est l’une des principalecso néomies de la
planète et la première en termes d’exportations tej usderrière la
Chine. Cette république est beaucoup plus conscien td’elle-même et
n’est plus du tout disposée à se subordonner aun sdeis relations
internationales, fixées à Yalta après la guerrAel.le mL’agne est aussi
devenue une république bien davantage tournée vel’ress t, vers la
Pologne, la Russie et la Chine que vers l’ouesrts, levse États-Unis.
C’est une république qui ne veut plus accepter ilnest itutions
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européennes, dont elle est à l’origine, comme uvnied enéce.
L’Allemagne paie, alors c’est l’ Allemagne qui pdr elens décisions.
La crise financière actuelle a mis en lumière cheasn gcements
hypodermes qui se sont produits en Allemagne. Mlaei s processus de
transformation de ce pays n’est pas terminé. nIlt vdi’eacquérir une
dimension européenne. Les forces sont en train ed eré ésquilibrer au
sein de l’Europe et le résultat est incertain. Muanise chose est sûre:
l’époque où l’Allemagne percevait l’Europe comme unidéal
romantique est bel et bien révolue.
L’Allemagne veut assurer sa place économique commaec teur
principal sur le plan international en harmonisadnat vantage la
politique économique européenne en fonction de ilean nse. Angela
Merkel a emprunté cette voie l’an dernier, suivaier Npicolas Sarkozy.
En tant que petite économie ouverte extrêmement ssibelne aux
chocs économiques, il est essentiel de suivre c etétveolution.
L’Allemagne est notre premier partenaire commerc iaelt a une
influence significative sur la France et les Payss,- Bnos autres grands
partenaires économiques.
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Nous devons continuer à faire preuve de vigilanct e veiller à ce que
notre modèle économique ne s’écarte pas outre mee sudre celui de
nos pays voisins. Nous devons reconnaître la noluev elréalité
allemande et européenne et nous lancer sur cetteie veon matière
économique.
Les recommandations de l’Europe adressées à la iBqeulge afin de
mettre en place une politique de relance économi qnu’eétaient dès
lors pas de simples paroles en l’air ou simplemuenet ‘source
d’inspiration’ comme le PS ministre Magnette décalaitr récemment.
Encore aujourd’hui, je lis des déclarations de smtrien i Magnette
desquels ressort qu’il met la critique européennne deoute. Je trouve
ça hallucinant. L’Europe se trompe, seulementS lde itP la vérité.
C’est justement l’inverse. Les recommandations d’Eeu rlope sont des
directives dont le but est de faire correspondéreco nl’omie belge à
l’économie européenne intégrée. Des réductions ddeésp enses, la
lutte contre l’augmentation des coûts salariaux,s mleoyens destinés
à faire face au vieillissement de la population ,ré floarme du marché
du travail et laisser libre cours à la concurre nVcoeil.à selon l’Europe
les réformes nécessaires en Belgique, prévues pl’arc cord de
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gouvernement d’Elio Di Rupo, du moins selon ses prepsr o
déclarations.
Mesdames en Messieurs,
Permettez-moi en guise d’introduction de poser unqeu estion
fondamentale : est-ce que Elio Di Rupo et son eé qpuairpviendront à
epréparer notre pays à la nouvelle réalité économei qduu 21 siècle?
La réponse est non.
Commençons par le processus d’assainissement à la seb du budget.
Selon Elio Di Rupo, les charges sont parfaiteméepnatr tries : soit 42%
(quarante deux) d’économies, 34% (trente quatraeu) gmd’entations
d’impôts et 24% (vingt quatre) de « divers ». A u dev u ces
pourcentages, nous ne pouvons que tirer notre chauap eà ce
gouvernement.
Non seulement nous répondons à la demande europée ndn’assainir
avant tout les dépenses, mais l’une des plus imanptoerst opérations
d’assainissement de notre histoire est réalisée mdea nière équilibrée
et sociale. La Belgique, le pays où tout le moangdne gà chaque fois.
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Mais si nous analysons ces chiffres en détail, urnéea lité bien
différente apparaît.
Prenons par exemple la catégorie « économies ». éLceosnomies
représentent 42% (quarante deux) des efforts en imèraet
d’assainissement / ou, en chiffres absolus, 4,l8ia rdmsi.l Près de la
moitié concernent des réductions de coûts dans sloeisn s de santé.
Mais en réalité, les économies dans ce domaine somnatigres. En
appliquant la norme de croissance légale fixée à5 % 4,dans le
domaine des soins de santé, au lieu de la normlle rdée 3,3%, il
s’agit principalement d’économies comptables. Pairl leurs, la
suppression de charges fiscales déductibles, l’uens drares moyens de
maintenir la charge fiscale en Belgique quelque p esupportable, est
considérée comme une réduction des dépenses. Itl lfea ufaire!
- La limitation des intérêts notionnels pour les epnrtirses,
- la réduction de la déduction de l’habitation uni,q u e
- la croissance du précompte mobilier,
- la diminution des avantages fiscaux sur les voist udre société,
- la baisse de la déduction fiscale sur les mesur eésc oànomies
d’énergie,
- l’augmentation du prix des titres-services, ...
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Selon Elio Di Rupo, toutes ces mesures ne sont dpeas s
augmentations d’impôts mais des économies!
Même dans la catégorie « divers », qui représenrtèes pd’un quart
des efforts d’assainissement,
nous remarquons aussi une majorité de nouveaux imtsp :ô
- La taxe bancaire n’est pas un impôt mais un «s d»iv.e r
- La rente nucléaire: pas un impôt mais un « di