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Surmonter les défis de la E d uma r d ooA n i n antdialisation
A MONDIALISATION  processus par lequel la libéralisation accrue des flux didées, de personnes, de lpaéprirLsergnoissedveroéàerahsuesrelenusetcontribuueaivndeéteausantndisgratnoyiuqsyapxell.Epécitiarp biens, de services et de capitaux mène à lintégration des économies et des sociétés  a apporté une pros a favorisé vie dans bien des régions du monde, notamment en rendant les technologies complexes accessibles aux pays les moins avancés. Depuis 1960, par exemple, lespérance de vie en Inde sest allongée de plus de 20 ans, et le taux danalphabétisme en Corée est passé denviron 30 % à presque zéro. Ces améliorations sont dues à plusieurs facteurs, mais elles ne se seraient sans doute pas produites sans la mondialisation. En outre, lintégration accrue a favorisé la liberté des personnes par la diffusion de linforma tion et la multiplication des choix. Cependant, ces dernières années, les inquiétudes sont allées croissant quant aux aspects négatifs de la mondialisation et surtout quant à savoir si les plus pauvres de la planète  les 1,2 milliard de personnes qui vivent encore avec moins de 1 dollar par jour  en partageront les fruits. Convaincus que seuls les pays riches profitent du libreéchange et que les pays en développement sont les principales victimes de la volatilité des marchés de capi
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Finances& Développement / Mars 2002
taux, des activistes de multiples obédiences se sont rassemblés pour former un mouvement «antimondialisation», invo quant les coûts des mutations économiques rapides, la perte du contrôle au niveau local sur les politiques et les événe ments économiques, la disparition dindustries anciennes et leffritement des communautés qui en a découlé. Ils re prochent également aux organisations internationales de sat taquer trop lentement à ces problèmes. Toutefois, en 2001, le débat a pris un nouveau ton, changeant de manière subtile mais peutêtre profonde. Les parties op posées ont semblé nuancer leur vision respective de la mon dialisation  «bonne» pour les uns et «mauvaise» pour les autres , vision qui paraissait par trop simpliste. Ce change ment dapproche sest accentué après les attentats du 11 sep tembre aux ÉtatsUnis, qui ont exposé la vulnérabilité de la mondialisation engendrée en partie  mais en partie seule ment  par le sentiment dimpuissance dans certains pays qui ne veulent pas, ou ne peuvent pas, y participer. Les deux parties ont compris que le débat doit être axé sur la recherche dune gestion optimale du processus de mondialisa tion  au niveau national et international  afin que les béné fices soient largement partagés et les coûts aussi limités que possible. Il est incontestable que lintégration dans léconomie mondiale et une ouverture accrue aux autres cultures offrent à tous les citoyens du village planétaire des perspectives plus prometteuses. La mondialisation, en offrant à tous un avenir meilleur, est peutêtre le plus sûr chemin vers une plus grande sécurité et la paix dans le monde. Cette prise de conscience devrait inciter à soutenir laction indispensable pour sattaquer de front aux problèmes associés à la mondialisation. Mais il est urgent de tenir un débat mondial sur les solutions optimales et sur la définition des rôles et leur répartition. Ce débat est dores et déjà engagé grâce à des initiatives comme la Conférence des Nations Unies sur le financement du développement qui sest tenue du 18 au 22 mars à Monterrey, au Mexique, et il devra se poursuivre en de nombreux autres lieux. Le FMI, avec la Banque mondiale, a largement contribué à cette conférence en aidant à la focaliser sur les priorités mon
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