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Dispositif d’observation des séjours de vacances et des accueils de loisir en Rhône-Alpes Synthèse des Résultats CPPCVL en Rhône-Alpes – DRDJS de Lyon – CAF de Lyon Le Collectif pour la Promotion des Centres Inversement, les enfants des familles disposant de Vacances et de Loisirs de la région de plus de 3800 euros par mois sont deux fois Rhône-Alpes, en partenariat avec la plus nombreux parmi les enfants partis l'été Direction Régionale et Départementale de dernier en séjours de vacances, que parmi la Jeunesse et des Sports de Lyon et la l'ensemble des enfants de la région. Caisse d'Allocations Familiales de Lyon a souhaité monter un dispositif d'observation Enfin, les enfants des familles à revenus permettant de mesurer et d'analyser intermédiaires sont fortement représentés parmi l'impact des aides financières aux départs les utilisateurs d'accueils de loisirs. et à la personne, sur la mixité sociale dans Les revenus des familles des enfants utilisateurs de les séjours de vacances et les accueils de séjours et d'accueils, comparaison avec l'ensemble des loisirs proposés aux enfants et aux jeunes enfants des familles de la Région de la région. Séjours Accueils région 1500 euros ou moins 13 20 28 La mise en œuvre de ce dispositif a été 1501 à 2300 euros 17 18 26 confié au CREDOC. Un questionnaire remis 2301 à 3800 euros 39 46 32 Plus de 3800 euros 31 16 15 aux familles par l'intermédiaire d'une Total 100 100 100 trentaine ...

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Dispositif d’observation des séjours de vacances et des accueils de loisir en Rhône-Alpes Synthèse des Résultats CPPCVL en Rhône-Alpes – DRDJS de Lyon – CAF de Lyon Le Collectif pour la Promotion des CentresInversement, les enfants des familles disposant de Vacances et de Loisirs de la régionde plus de 3800 euros par mois sont deux fois Rhône-Alpes, en partenariat avec laplus nombreux parmi les enfants partis l'été Direction Régionale et Départementale dedernier en séjours de vacances, que parmi la Jeunesse et des Sports de Lyon et lal'ensemble des enfants de la région. Caisse d'Allocations Familiales de Lyon asouhaité monter un dispositif d'observationEnfin, les enfants des familles à revenus permettant de mesurer et d'analyserintermédiaires sont fortement représentés parmi l'impact des aides financières aux départsles utilisateurs d'accueils de loisirs. et à la personne, sur la mixité sociale dansLes revenus des familles des enfants utilisateurs de les séjours de vacances et les accueils de séjours et d'accueils, comparaison avec l'ensemble des loisirs proposés aux enfants et aux jeunes enfants des familles de la Réion de la région. Sé oursAccueils réion 1500 euros ou moins13 2028 La mise en œuvre de ce dispositif a été 1501 à 2300 euros17 1826 confié au CREDOC. Un questionnaire remis39301 à 3800 euros4632 Plus de 3800 euros3116 15 aux familles par l'intermédiaire d'une otal 100100 100 trentaine d'organisateurs de la région a Source : enquête CRÉDOC / CPPCVL / DRDJS / CAF de Lyon, permis de collecter des informations sur ENL, INSEE 2002700 enfants utilisateurs de séjours de vacances et 300 utilisateurs d'accueils de loisirs, au cours des mois de juillet et août 2- Une faible mixité sociale au sein des séjours 2007. de vacances Si les exploitations réalisées indiquent une Globalement, les séjours de vacances ne faible mixité sociale parmi les séjours de comptent que peu d'enfants de familles vacances, elles montrent également qu’en modestes. Ces derniers ne recourent par ailleurs l'absence d'aides, cette mixité serait pas aux mêmes séjours que ceux issus de encore plus faible. Ainsi les dispositifs en familles plus favorisées. Il en résulte que les place ont bien un impact sensible sur les caractéristiques sociodémographiques des possibilités, pour des enfants de familles publics varient beaucoup selon les séjours, et modestes, d'accéder à des séjours de que la mixité sociale est globalement faible. vacances. Un des facteurs de différentiation les plus Les aides directes aux familles ont un importants est la nature de l'organisateur. Dans impact plus faible sur les utilisateurs des les séjours associatifs, seuls 11% des enfants accueils de loisirs : ceux-ci bénéficient sont issus de familles à faibles revenus surtout d'aides indirectes, prenant la forme (inférieurs à 1500 euros mensuels), alors que d'une tarification dépendant des revenus près de la moitié vivent dans une famille des ménages. disposant de plus de 3000 euros mensuels. Le public des collectivités locales est plus diversifié : le tiers des enfants sont issus de familles à 1- Les utilisateurs des séjours de vacances : des faibles revenus, le quart de familles à revenus revenus élevés. Les utilisateurs des accueils de élevés. loisirs : des revenus moyens. Le coût par jour pèse également fortement sur Les enfants des familles les plus modestes le choix des familles. Les enfants issus de accèdent moins que les autres aux séjours de familles employées ou ouvrières et ceux dont les vacances etaux accueils de loisirs : alors que le parents ont de faibles revenus sont très peu quart des enfants rhônalpins vivent dans une nombreux à accéder à des séjours dont le coût famille disposant de moins de 1500 euros par journalier, avant déduction des aides, excède 60 mois, ils ne représentent que 13% des enfants euros alors que le quart ont recours à des partis en séjours de vacances et 20% des séjours d'un coût de moins de 20 euros. utilisateurs d'accueils de loisirs. L'utilisation de ces derniers séjours par les enfants de familles aisées est en revanche marginale. Les familles à revenus moyens,
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Dispositif d’observation des séjours de vacances et des accueils de loisir en Rhône-Alpes Synthèse des Résultats CPPCVL en Rhône-Alpes – DRDJS de Lyon – CAF de Lyon compris entre 2300 et 3000 euros, malgré leurs·Les séjours d'un coût total très élevé, de ressources plus importantes, sont plusplus de 900 euros, ne concernent que 10% nombreuses que les familles modestes à avoirdes séjours. Il s'agit fréquemment de recours à des séjours peu coûteux.séjours proposés aux jeunes de plus de 14 ans, d'un coût journée élevé (séjours à Part des enfants inscrits respectivement dans les l'étranger, ou proposant des activités séjours les plus coûteux et les séjours les moins pouvant être coûteuses). Les familles coûteux, selonles revenus de la famillemodestes sont très peu nombreuses à y 40%33% accéder : 10% des utilisateurs sont issus de 33% familles à faibles revenus, le quart de 25% 30% 23% familles d’employés / ouvriers. 19% 12% 3- Une mixité sociale pouvant être plus 16% 4% 15% plus de 60 eurosimportante dans les accueils de loisirs moins de 20 euros 0%moins de1501-2300 2301-3000 3001-3800plus de 3800Comme les séjours de vacances, les accueils de 1500 loisirs estivaux sont relativement peu fréquentés Source : enquête CRÉDOC / CPPCVL / DRDJS / Caf de Lyonpar les familles les plus modestes. Organisés Exemple de lecture : 25% des enfants de familles ayant un dans des structures de proximité, la mixité revenu inférieur à 1500 euros mensuels utilisent un séjour sociale qui y est observée tend à dépendre d'un coût journée de moins de 20 euros. 12% ont recours à un séjour d'un coût journée supérieur à 60 euros.fortement de celle du quartier dans lequel ils sont implantés. L'analyse de l'utilisation des séjours de vacances selon la durée du séjour et son coût journée Les familles les plus modestes s'acquittent d'un confirme la faible mixité sociale au sein des coût journée plus faible que celui supporté par séjours : l'ensemble des ménages utilisateurs. Contrairement aux séjours de vacances, pour ·Les séjours d'un coût total faible, de moins lesquels ces écarts s'expliquaient le plus souvent de 300 euros, représentent 1 séjour sur 5. par un recours à des séjours différents, les Leur public est principalement composé de différences de prix observées proviennent des familles à faibles revenus et d'enfants politiques tarifaires des accueils de loisirs : les d'employés / ouvriers. Seuls 13% des prix dépendent quasi systématiquement du enfants fréquentant ces séjours proviennent quotient familial, et les coûts, pour un même de familles de cadres supérieurs. Ils tendent accueil, peuvent fortement différer selon les alors à utiliser des centres de vacances revenus des familles. Près de la moitié des d'une semaine, à coût journée important. familles à revenus faibles (moins de 2300 euros) s'acquittent d'un coût journée de moins de 10 ·Les séjours d'un coût total plus élevé, euros, pour une famille sur dix disposant de plus compris entre 300 et 900 euros, de 3000euros. représentent les deux tiers des séjours. Ils regroupent des enfants ayant des Si le nombre de jours d'utilisation est très caractéristiques sociodémographiques très variable, il ne dépend pas des catégories diversifiées : environ un tiers sont issus de socioprofessionnelles, ni des revenus des familles d’employés / ouvriers, un tiers de ménages. Une enfant utilisateur sur cinq a été familles dont la personne de référence est inscrit pour au plus 5 jours, le quart a fréquenté cadre supérieur et un tiers cadre l'accueil pendant au moins trois semaines. Les intermédiaire. Cette diversité ne signifie enfants ayant les durées d'utilisation les plus cependant pas mixité sociale. Les enfants longues sont ceux issus de familles des familles les plus modestes se retrouvent monoparentales, plus contraintes pour la garde ainsi le plus souvent dans les séjours les de leurs enfants. Le tiers de ces enfants ont eu plus longs, notamment lorsqu'ils sont recours à l'accueil pendant au moins trois proposés par des collectivités locales. Les semaines. séjours utilisés par les enfants des familles aisées sont associatifs, et d'une durée Pour le quart des enfants utilisateurs, la facture beaucoup plus variable. totale, avant aide directe aux familles, dépassait 200 euros. Pour le quart, elle était
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Dispositif d’observation des séjours de vacances et des accueils de loisir en Rhône-Alpes Synthèse des Résultats CPPCVL en Rhône-Alpes – DRDJS de Lyon – CAF de Lyon Part des enfants ayant bénéficié d'une aide aux inférieure à 70 euros. Conséquence d'un coût départs, selon le type d'aides journalier plus faible pour les familles les plus modestes, ces coûts totaux dépendent fortement des revenus et de la CSP. La part des enfantsMontant % pour lesquels la facture totale dépassaient 200mo enar  d'enfants euros est ainsi deux fois plus élevée parmi lesenfant concernés familles ayant un revenu supérieur à 2300partant* euros, que parmi celles qui sont en dessous de Toute aide61 190 ce revenu. Ce constat n'est pas le signe d'une moindre mixité sociale, mais reflète le système De la CAF16 40 d'aides aux accueils de loisirs, qui prend la forme de subventions aux structures pour leur De la mairie ou CCAS14 55 permettre de pratiquer des coûts différents selon les revenus des familles. Du CG17 35 Coût total des accueils de loisirs selon les revenus des CE, entreprise, …32 140 ménagesAssociation organisatrice10 40 70 euros ou moinsde 71à 140 euros Autres 1-de 141 à 200plus de 200 euros Ensemble des aides, hors 37 100 Ensemble24%30%19% 27% CE / ACNV Source : enquête CRÉDOC / CPPCVL / DRDJS / Caf de Lyon * calculé sur l'ensemble des enfants partis en séjour de Plus de 3000 euros18%35%13% 34%vacances2301-300024%25%18% 33% Le nombre de familles concernées par ces aides 2300 euros ou moins28%29%27% 16% dépend fortement des revenus, et donc des CSP. Les familles les plus défavorisées sont beaucoup 0% 50%100% plus nombreuses que les autres à bénéficier  d'aidesautres que celles distribuées par les Source : enquête CRÉDOC / CPPCVL / DRDJS / Caf de Lyon  entrepriseset les comités d'entreprise (en fait, 4- Le recours aux aides individuelles aux départsces dernières sont fréquentes dans tous les ménages).en séjours de vacances Le recours aux aides financières au départ en % de familles bénéficiant d'au moins une aide, selon séjours de vacances est important : près des les revenusSource : enquête CRÉDOC / CPPCVL / DRDJS / Caf de Lyon deux tiers des enfants partis ont bénéficié d'au moins une aide. Le montant moyen des aides 90%87% distribuées sur l'ensemble des enfants est élevé,moins une aide74% au proche de 200 euros par enfant parti (aidé ou62% 74%62% non).44% La moitié des enfants ayant bénéficié d'une aide49%aide autre 44% que CE ont reçu un montant de plus de 255 euros. Les 17% 26% aides les plus importantes, en nombre d'enfants 0% concernés comme en montant, proviennent des moins de1501-2300 2301-3000 3001-3800plus de comités d'entreprise ou des entreprises (chèques 1500 3800 vacances par exemple). Le tiers des enfants partis ont été concernés. Les aides des Conseils Exemple de lecture : 87% des enfants des familles à très faibles revenus ont bénéficié d'au moins une aide au départ. généraux et des CAF concernent chacune un peu Ce % est de 74% lorsqu'on ne compte pas les aides des CE et plus du quart des enfants. des entreprises
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Dispositif d’observation des séjours de vacances et des accueils de loisir en Rhône-Alpes Synthèse des Résultats CPPCVL en Rhône-Alpes – DRDJS de Lyon – CAF de Lyon Taux d'effort moyen des ménages par séjour, selon les 5- Un impact important des aides aux séjours de revenusvacances sur la mixité sociale dans les séjours 60 57 Le coût des séjours de vacances pèse fortementsans aide (%) sur le budget des ménages les plus défavorisés. 31 En l'absence d'aide, les familles disposant d'un 18 revenu très faible, de moins de 1500 euros,17 12 20 dépenseraient ainsi en moyenne plus de la 13 10 avec aide moitié de leur budget mensuel pour un séjour de12 12 0 vacances, par enfant concerné. Grâce aux aides, moins de 15001501-2300 2301-3000 3001-3800plus de 3800 cette part ne représente plus que 13% du Source : enquête CRDOC / CPPCVL / DRDJS / Caf de Lyonbudget. Elle est alors beaucoup plus proche de celle observée pour les familles disposant de Le constat qu'en l'absence d'aides, les familles à revenus élevés à très élevés. faibles revenus seraient nombreuses à ne pas utiliser le même séjour de vacances, confirme le Les aides diminuent donc fortement les fort impact des dispositifs existant sur la mixité inégalités dans les possibilités d'accès aux sociale. Les trois quarts des familles disposant séjours de vacances. Rappelons cependant que de moins de 1500 euros mensuels déclarent que ces taux d'effort après aides, relativement l'enfant ne seraient pas partis dans les mêmes constants quel que soit le revenu, vont de pair conditions si elles n'avaient pas été aidées. Pour avec un choix de séjour moins coûteux pour les la moitié de ces familles, l'enfant ne serait pas familles à revenus faibles à moyens. En parti en séjour de vacances. Pour le quart, particulier, les aides diminuent peu le taux l'enfant serait parti, mais dans un séjour moins d'effort des ménages ayant des revenus coûteux. Seuls 6% des enfants des familles à moyens. Or, ces familles utilisent des séjours revenus élevés ne seraient pas partis en séjour relativement peu coûteux. Les aides individuelles de vacances, 14% seraient partis dans un autre aux vacances ne permettent donc pas vraiment séjour. aux familles ayant des revenus intermédiaires, d'accéder aux mêmes séjours que celles ayant Au-delà des réponses des familles, pouvant être des revenus élevés. Ce constat explique biaisées car reposant sur des déclarations probablement que les familles à revenus moyens d'intention, une modélisation a permis de utilisent moins les séjours de vacances que les montrer le fort impact des aides sur la mixité familles à revenus élevés. sociale. Ainsi, dans la situation actuelle, un couple disposant de revenus de moins de 1500 Ce lissage des taux d'effort est en partie permis euros, ayant deux enfants dont l'un part dans un grâce aux aides des entreprises et comités séjour de 2 à 3 semaines, a 60% de chances de d'entreprises. Les taux d'effort sans aide du CE choisir un séjour de plus de 600 euros. En sont ainsi de 21% pour les familles à très faibles l'absence d'aide, cette probabilité tombe à 20%. revenus, et restent à 12% pour les familles à En revanche, un couple à revenus élevés, avec revenus élevés. Les aides des comités le même nombre d'enfants, s'oriente vers un d'entreprises ne se substituent donc pas aux séjour de plus de 600 euros trois fois sur quatre. autres aides plus sociales, mais viennent Cette probabilité ne varie pas significativement compléter leur action. Elles peuvent cependant en l'absence d'aide. créer une inégalité importante entre les ménages travaillant dans une entreprise mettant Le dispositif d'aides aux vacances est alors en place ces aides, et ceux qui n'y ont pas d'autant plus important que, sans lui, certains accès. enfants seraient restés chez eux pendant toute la période estivale. Certes, 90% des enfants utilisant un séjour de vacances partent également dans un autre cadre et les séjours de vacances ne se substituent pas à d'autres modes de départ : ils viennent plutôt compléter l'organisation globale des vacances. Les enfants les plus aidés sont cependant les plus nombreux
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Dispositif d’observation des séjours de vacances et des accueils de loisir en Rhône-Alpes Synthèse des Résultats CPPCVL en Rhône-Alpes – DRDJS de Lyon – CAF de Lyon à ne pas avoir d'autres départs qu'en séjour de3000 euros, et 4% s'il est supérieur à 3000 vacances : 18% de ceux ne bénéficiant que deseuros. aides sociales sont dans ce cas. Or ce sont7- Un faible impact des aides directes sur la également ces enfants, pour lesquels les parentsmixité sociale dans les accueils de loisirs estiment que sans aide, ils renonceraient aux séjours de vacances.Les aides directes aux familles n'ont qu'un faible  impactsur le poids du coût de l'accueil sur le 6- Le recours aux aides individuelles auxrevenu des ménages. Le lissage des taux d'effort accueils de loisirsse fait en effet en amont des aides directes, par  lamise en place de tarifs au quotient familial. Les aides directes aux familles pour l'utilisation d'un accueil de loisir estival sont moinsLes familles ayant les revenus les plus faibles fréquentes et d'un montant plus faible que lesconsacrent 10% de leur revenu mensuel aux aides au départ: un peu plus du tiers desaccueils de loisirs, par enfant. Les familles ayant enfants utilisateurs ont bénéficié d'une aide,les revenus les plus élevés, supérieurs à 3000 provenant le plus souvent d'un comitéeuros, dépensent 4% de leur budget. En d'entreprise ou d'une entreprise, plus rarementl'absence d'aides, ces taux d'effort ne seraient de la CAF.pas sensiblement différents (respectivement de  11%et 5%). Le montant moyen par enfant utilisateur est de 18 euros. Il tombe à 6 euros lorsqu'on enlève lesEn conséquence, peu de familles, même parmi aides des comités d'entreprise.celles ayant de faibles revenus, ne modifieraient leur comportement si elles n'étaient pas aidées. % des enfants utilisateurs des accueils de loisirs ayant Selon les déclarations des parents, 13% des bénéficié d'une aide, selon l'aideenfants vivant dans une famille disposant de moins de 2300 euros mensuels n'auraient pas utilisé un accueil de loisirs en l'absence d'aide, CE, entreprise21 12% l'auraient utilisé moins longtemps. CAF11% Les simulations effectuées montrent que les aides ne changent pas la probabilité d'inscrire les enfants sur une durée de plus de deux airie ou CCAS8% semaines ou pour un coût de plus de 240 euros. onseil énéral3%
utres, dont ssociation or-anisatrice
2%
0% 25 La part des enfants recevant au moins une aide dépend relativement peu des revenus : elle passe de 46% pour les enfants vivant dans un ménage disposant de moins de 2300 euros mensuels, à 32% pour ceux dont la famille a un revenu supérieur à 3000 euros. Les aides « sociales » (toute aide, hors celles du CE et de l'entreprise), concernent principalement les familles à faibles revenus : 41% des enfants des familles ayant moins de 2300 euros bénéficient d'une de ces aides, pour 7% lorsque le revenu familial est compris entre 2300 et
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