_LBC_MUR3_100501_Export copie
1 page
Français

_LBC_MUR3_100501_Export copie

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
1 page
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

_LBC_MUR3_100501_Export copie

Informations

Publié par
Nombre de lectures 67
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

La mét de vie proopuro llee,  uMnongdeen re
Si l’urbanisation est un phénomène éelles permet de penser la gigapole qui a le Monde pour étendue, les d’éelle mondiale : un espace villes d’un million d’habitants et commun composé des liens entre plus ne se ressemblent pas pour l’ensemble des villes à forte capacité autant. Son urbanité (absolue et mondialisante. Cet «aripel» relative) et les potentialités qu’elle d’espaces urbains reliés par un ore comme système urbain continuum d’espaces publics est complexe permeent de penser le capable de résumer en son sein concept de métropole en l’associant l’ensemble de la société mondiale. à une éelle de mesure : l’individu. elles sont les composantes de ce Celui-ci pratique et maîtrise des système ? Comment dénir les liens éelles multiples, du micro-local – qui fabriquent les «îles» de cet la bordure de trooir ou le banc aripel ? Un million d’habitants public – au Monde, en passant par sut-il pour en faire partie ? Autant les diérentes gures du local, qu’on de questions qui obligent à penser la peut dénir comme une éelle du métropole millionnaire dans son quotidien capable de faire société. rapport au Monde. L’articulation de ces diérentes
Europe
1500 1600 1650 1700 1750 1800 1850 1900 1950 2000 2010 2050
Chine
populaiton totale population des ivlles vlaeusr interpolées 100Évolution des populations totale et urbaine 10Sufraces propaorbiittoannnte)slles à la population en Europe et en Chine de 1500 à 2050 (en millions d’h Conception etr éalsiaiton  :Chôros
L’Europe et la Chine, si loin, si proches. uLrab ainceosnf rdoe nltaa tCiohni ne eetn tdree  lEleusr opeh irsétsoeirrevse  L’EuropeLe troisième temps, depuis trente ans, est plus surprenant encore. Il se caractérise par similaires qu’on ne l’aurait imaginé spectaculaire qu’elle conduit à relativiser le des surprises. Les parcours sont plusedragerha  lersspaune poussée de l’urbanisation inoise si jusqu’au 19 siècle : des évolutions mouvement, il y a peu considéré comme contrastées sur la toile de fond d’une vieC ineinsurpassable, de la croissance des villes urbaine clairsemée et vulnérable. C’esturbaine.européennes au temps de la révolution ensuite que la diérenciation est nee : une industrielle. En taux de croissance comme Europe qui s’urbanise vite tandis que la en masse de personnes mises en Chine des villes stagne. mouvement, la Chine établit, de loin, un nouveau record. À l’éelle d’un siècle, on quie la zone de la centaine de millions pour aeindre celle du milliard de nouveaux urbains. Il y a, dès 2010, davantage de citadins en Chine qu’en Europe.
Le Monde de la coprésence
Denstié de population (exprimée en nombre dhab/.km²)Populaiton en 2005( exprimée en millions dhabitants) des pays hors dansl es agglomérations des pays hors agglomérationsdes aggloméraitons aggloméraitons miillonnariesmillionnaires 330 31 80 1 Sources :  .FMoircon-iEbrard ,Géopolsi Concepiton:  Patirck Poncet Réasilaiton:  Chôro,s daprès  «Linvention du Monde ,»  .JLévy( dri ,).2008
Les villes et leurs campagnes
L’augmentation de la part d’urbains dans la Cee valeur, qui se traduit dans la Un million ici, unpopulation totale ne s’est faite ni au même monétaire du foncier, se valorisation million là-bas,moment ni selon les mêmes modalités dans dans les congurations spatiales retrouve les diérents lieux du Monde. Des «stos de la ville qui succèdent à ces agencements ruraux» composés en sociétés à densité ruraux. Ces variations de densité se ce n’est pas la également sur la carte de lavariable engendrent diérentes modalités retrouvent même histoire. qui dessine des manières coprésence,de migration vers la ville. Les sociétés rurales compactes, fonctionnant grâce à de diérentes de faire société, selon la façon de puissants systèmes de coopération valoriser le contact et l’écart dans les collective ou publique, comme dans le cas interactions qui construisent la vie sociale. de la riziculture irriguée en Asie, font de la En exprimant la proximité entre les densité une valeur constitutive de individus à travers leur corps – ce que l’être-ensemble. mesure, au fond, l’indicateur habituel de la densité –, cee carte donne à voir des diérences de modèles historiques de construction du social.
Londres Rhein-Ruhr-Wupper Tokyo Chicago New YorkR Los Angeles Paris Osaka-Kobé-a BGreat Lakes Kyoto e West Coast e EastCorridorLe Cœur européen Honshu Amérique du Nord Europe Japon
Métropoleséchelle locale Mégapolescontexte commun Gigapolesréférent communMétropole, mégapole, gigapole 10 000 000 habitants Sources  :Géopolis, instituts statsiitques naitonaux Conception et réalisation : Chôros
Les échelles de l’urbanité
relèvent davantage d’un référentiel Eiln treex ilséte eldlees  loicnaltee remt éldéiaireells e cmloasnsdiiqaulee,s  Entre la ville etcommun qui peut prendre des formes (éntartainogne, sc, onqtuiin esnot)n. tI l eenn ceoxries te ddesa u treess ppalcuess  le Monde, il y atneré se seCéide lle sesa riuq,eilitoéop). iqueonome écéirav gocbl, atEt (es luorcbalaei ns : (tmeémgapporoalleist,é  gigaqpuooletisd. iLeesn née) elleest  des intermédi-esnid  eevtna  u urbainssystèmesreoutre  cur s a.émss noapxurusé tgt le donincis pr rpéeguiovneanlte  être (tqeumalpioréaelsi tdé e cobnitoegxrtaupelhlieqs uee)n  aires, maisf aLecro ud tsysém draogiqph. ueitled  ealm saesnt le rôle essentiov y nemelagé Omè e ce qu’elles orent un cadre concret etcertains sonturbain japonais, par exemple, c’est de multidimensionnel à la vie des individus. disposer à l’éelle métropolitaine de villes Les éelles continentale ou mondiale, ouaussi des villes.déjà aussi grandes que des régions urbaines même parfois nationale, sont des éelles (mégalopoles) européennes ou nord-souvent plus abstraites pour l’individu et américaines.
Proximités réticulaires ferroviairesesérf uaérreil ,esgnri pipncesal < 2 heures de rtain SCoournccee :p tCioFnF  e /tdr eéamosilgaritaopnhi : aCc.hoôroms<  1heure de rtain Vllie > 500 000 habtiants
Un espace public mondial
Ltoeussp aqcuei  ap puobluirc  ceasrta cutné riesstipqaucee  parcincceispsailbel ed eà De Stockholm à  froénscutimoenrs  lad duinvee rssiotcéi édteés  uprobpauilnaet iodnasn se t sdoens  Taipeh, il existeSOCIÉTALITÉ uetnospeimqubel,e . ilE n ptearnmt et quviidrtéuael lleemn entp artliae  un espacedivileuecapdnicapsEcepaEsalétcisoeersEtuiaumancmoifEslectcolpace sroencciéotnét. reL a dem otnoduisa lislaetsi oinn deit visdouns  mdotuenuer  public continu,AACccèCsE ilSbSrIeBILITÉneaiomDc:liub plØ Ø Ø rréésteicauul aired er endternatn sppoosrstisb le lpeuxbislitcesn ce sdaunsn  n partie ,Accès normérDuoesm,apinaecseesm,ip-aprucbsli..c.: « paroial space » : Portes d’entréeØ e fixe quartiers traditionnels, des immeubles, interruption à lintérieur des vill ese t( métro, en partiegares, transports « ethniques », quartiers résidence » « « cités » ltvriidlalemé ,eà   lbduausu,n t rteeas xp(it,ar caime nap, rubbalteie caà  mu,po iaenvddiioaln) en).  dpDaurontiùee   mobile.pucilbc ,sséfaic ,metières, centre socmmreicua,xg ndramas sigans xe, en partie mobile. Cet espace publicAccès restreint Zones-tampons, communes Parties de culte, LieuxDomaine semi-privé : mondial connaît ts d rés postes de travail,taxis, boutiques, « gheos » d’immeubles,  dintensité, mais les  dimdeinséiroenns urbaineeg et  privés jardinscinémas, théâtres, rues privées bars mondiale se retrouvent dans tous les systèmes de villes, les petits comme lesDu public au pri éAccès réservéØ ,selaravade til,e privé EspaciL xue,ss tfnamil iol M:aeismoeng vcommunautaires, clubscondomínios grands.dans l’espace urbaingated communities feados… automobiles
Los Angeles
Mexico
New York
Rio dorieenaJ São Paulo
Buenos Aires
Moscou Pékin
Séoul
Delhi Paris Istanbul YoTkokhyo o ama Shanai ghOsaka Kobe Kyoto Le Carie KolkotaGuangzhou-Foshan Shenzhen Mumbai Manille
Les villes de plus de 500 000 habitants dans le Monde 10 000 000oYoykoTamahoktsitanVdes lu pdes leilbah snoillim 01 100 000 000 Symboles propotrionnesl au nombre dhabitants( en mililons) plus de ,1 5 Les surfaces sont entre 1 et1 5, proportionnelles à la populaitonmoins de 1 Sources : demographia.com Conception et réalisation : Chôros
Une trame du Monde
Les métropoles rap eésopulnse  inmnmocvoabnltesm ness teà s nom  examimu . l dA(uAnadriéapp edutt,sM Ma)n d  eaolciên rétnroéi téosrnpd iALipr MellagélopoiatioM nerutluc sont les îles dede  un fe,méorilopniatém »olag«ge  ls,fullDor eivilOea pople «gr  ugnleataapiitgMuMtéi tl  tAna  s»endisanronciapsedabru sec d’éelle mondiale. Cee notion repose sur l’hypothèse, qui semble se vérier, que, l’Archipel seuea lalà du-deae métropimité, dap rrpxorggéta ,asroD alporue elte (esole que llet nuaq itn ,ee )a,l eeésecncntbiitsuictoénlsi Mégalopolitainad ertuî« s»selemrtt enlire àée ùos non.mO  nep tseiorm ifl aàires, d omelb eed sivllseiens entre lensnu el »oflî «seel capacité mondialisante font émerger un ut élargir espace commun pe l’acception en intégrant dans l’AMM Mondial. f io àalne ttrnictifroduès ps trfitaérc sèrt te et cnsdat esC. éritsenyp t desd, y caseepsiasnu br espace que la concentration de ereurs, compris des métropoles simples (comme d’artistes, de professionnels de la Mexico, Taipeh ou Stoholm). communication et de dispositifs sociaux et
Jakatra
Massimo Cacciari, Réflexions sur la post-métropole
«La ville moderne, dans son évolution métropolitaine, irradie à de le reéter. Dans un tel espace, aque individu est comme une partir de son centre, bouleversant toute persistance ancienne. Ses monade qui accueille en soi le tout, qui détient en soi la logique établissements deviennent des «accidents» de son système du tout : une individualité universelle. Il ne s’agit pas du tout irradiant, le long de ses axes centre-périphérie. Mais on assiste à d’une opération idéologique de suppression de la frontière : tout un phénomène qui, à un certain niveau, semble irréversible : cee corps a des frontières, il est dicile de les annuler. Il ne s’agit pas expansion est toujours plus fortuite, toujours moins programmée non plus de confondre anariquement les relations entre les et gouvernable. Plus le réseau nerveux» de la métropole se diérents temps des diérents lieux. Il s’agit plutôt d’accorder « dilate, plus il dévore le territoire alentour, plus son esprit semble sans confondre, faisant vivre le tout, la forme du tout, dans la disparaître ; plus il devient puissant, moins il semble en mesure qualité de acune des parties. Nous ne pourrons jamais nous d’ordonner-rationaliser la vie en son sein. L’intellect sentir des habitants dans des lieux mis à l’écart de l’ensemble du métropolitain […] subit une sorte de «crise spatiale» – qui est territoire ; dans des lieux protégés, nous nirons par nous sentir parfaitement analogue à celle que subit l’État-Léviathan, l’État encore plus aliénés que dans une rame de métro. Nous ne moderne dans sa souveraineté déterminée territorialement. Les erons pas des lieux séparés, fermés, protégés pour nous pouvoirs qui déterminent la croissance métropolitaine ont de plus sentir «à la maison». Et nous ne pourrons pas non plus habiter en plus de mal à se territorialiser, à s’incarner dans un ordre un train, une voiture, une gare, un aéroport… Nous pourrions territorial, à donner vie à des formes du «vivre ensemble», lisibles peut-être habiter là où la complétude formelle du lieu s’accorde et observables sur le territoire, spatialement.»244à l’universalité des informations que nous y recevons, là où l’individuel lui-même nous communique l’universel. Peut-on «Habiter, ce n’est pas l’endroit où l’on dort et oùimaginer cela ? Pouvons-nous projeter nos corps comme des l’ n mange quelquefois, où l’on regarde laétablissements dans l’anti-espace de la toile informatique, o télévision, où l’on s’amuse avec son ordinateurcomme des nœuds de la toile, polyvalents, interangeables ? domestique ; le lieu de l’habiter n’est pas lesu  ,lporvecer  ares snt  eerixelempcoinforma? Plus ln uo sneitnoq eureuiom ccos trnsetpa srud emc se seln-uoovsnPuo logement. On n’habite que la ville ; mais il n’estmobile dans le temps, moins enracinée dans des propriétés pas possible d’habiter la ville, si la ville ne serigides, plus problématique sera leur présence, plus ils dispose pas pour l’habiter, si elle ne «donne» pastnorl à énitculleabxi encgedee répondsbatil hoNrtre .bitee har, de lieux.» 247-8 le tem–ps du general intellect et de la –dans ce temp Mobilisation universelle qui, toutefois, n’est pas et ne «Nous avons besoin de lieux où habiter – mais ces lieux ne deviendra jamais la simple négation du temps d’Angelopoles peuvent pas être des espaces clos qui contredisent le temps du ustoonpti qduee s, mtoatuavleaimseesn t gdnéorsaecis,n éesll edse  tdouutne e mféotir iqnuaeï vsep, atoiua lep. luCse  espace territoire où, bon gré mal gré, nous vivons. L’ métropolitain précisément : superstition du progrès tenologique. Pou l était encore, pour employer une métaphore tirée de la physique territoire post-métropolitain, nous avons besoin de cre ee moderne, un espace à «relativité restreinte» […] – l’espace du territoire post-métropolitain devra être un espace à «relativité «aritectura scientia» dont parlaient déjà les Anciens : capacité générale». Dans un tel espace, selon la théorie dEinstein, non de conosntrduairnet  audxe se xilgieenucxe s eatd aauptxé sp robà lèlmeuss adgee ,l eurd etse mlpise.ux seulement tout corps doit pouvoir valoir comme corps de corresp référence, mais doit pouvoir se «dé-former» ou se transformerNous avons certainement besoin d’«ordres», dans son mouvement. Ainsi la distribution de la matière dans cet espace angera constamment et de manière imprévisible.mais dont la vertu consiste précisément à L’espace dans son ensemble résultera de l’interaction de ses diérents corps, élastiques, «dé-formable», capable de s’accueillirr edimose  detlbapac e es ed ebesoons ordin det.rdapa svaN uo serapacselb rtê l’un l’autre, de pénétrer les uns dans les autres, devenant spongieux, mollusculaires. Chacun sera polyvalent non pas end’engendrer des hérésies.» 52-1.2 tant qu’il pourra englober en soi diérentes fonctions pour les conner de nouveau en son sein, les emprisonnant en soi – mais d’où sont tirées l sLes numéros renvoi en tant qu il sera en relation intime avec l’autre que soi, capable).ri ,amiSd( yLe oce ndte sa umxé tpraogpeolestalc02 ,ed sÉl 08neajim,naceu,rB  Édition Paris :züseenF péah stS danionsitates clihie pprysé P &em,lK ar.S mi
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents