MANUEL D'ARCHÉOLOGIE PRÉHISTORIQUE--ETOELïlOUE CALLO ROMAINE 14BCHÉ^^î^(xIE>T>1Î7REBISTORIQUE. DECHELETTEA.FICARD ET FILS ÉDITEURSMANUEL D'ARCHEOLOGIEPREHISTORIQUECELTIQUE ET GALLO-ROMAINEI.DU MEME AUTEURcéramiques ornés de la Gaule romaine (Narboiinaise, AquitaineLes vaseset Lyonnaise), 2 vol. 4°, 1,700 dessins et pi. h. t 50 fr.Les fouilles du mont Beuvray de 1897 à ^901 , Compte rendu suivi derecueilliesau Beuvray etau Hradischll'inventairegénéral desmonnaiesde Stradonic en Bohême, étude d'archéologie comparée, avec un plan.26 pi. h. t. etfig. P., 1904, 8°, br 12 fr,L'oppidum de Bibracle. Guide du touriste et de l'archéologue au nionlBeuvray de l'Hôtel Rolin. 12", 77et au musée 1903, br. pages), plan,carte et fig 2 fr.Déchelette (J.) et Brassard (E.). Les peintures murales du moyen-âge etde la Renaissance en Forez, publiées avec la collaboration de Ch. Beau-verie, l'abbé Heure et Gab. Trévoux. F"" 20 liéliogr. nombr.(67 etp.),40 fififfMAÇON, PnOTAT FRKHES, IMPRIMEURS.MANUELD'ARCHÉOLOGIEPRÉHISTORIQUEGALLO-ROMAINECELTIQUE ETPARDÉCHELETTEJosephniDU MUSEE DE ÎIOANNECONSERVATEUKMEMBUE NON RÉSIDANT DU COMITÉ DES TRAVAUX HISTORIQUESET SCIENTIFIQUESIARCHÉGLOCxIE PRÉHISTORIQUEil <§^'PARISET FILSLIBRAIRIE ALPHONSE PICARDSociété VÉcole des ChartesLibraire des Archives nationales et de la deBONAl'ARTE. 8282, RUE190863i/.lPREFACEouvrag'e pour objetCet a l'étude des antiquités de la Gaule,depuis l'apparition de l'homme jusqu'à la ...
MANUEL D'ARCHÉOLOGIE PRÉHISTORIQUE
--ETOELïlOUE CALLO ROMAINE 1
4BCHÉ^^î^(xIE
>T>1Î7REBISTORIQUE
. DECHELETTE
A.FICARD ET FILS ÉDITEURSMANUEL D'ARCHEOLOGIE
PREHISTORIQUE
CELTIQUE ET GALLO-ROMAINE
I.
DU MEME AUTEUR
céramiques ornés de la Gaule romaine (Narboiinaise, AquitaineLes vases
et Lyonnaise), 2 vol. 4°, 1,700 dessins et pi. h. t 50 fr.
Les fouilles du mont Beuvray de 1897 à ^901 , Compte rendu suivi de
recueilliesau Beuvray etau Hradischll'inventairegénéral desmonnaies
de Stradonic en Bohême, étude d'archéologie comparée, avec un plan.
26 pi. h. t. etfig. P., 1904, 8°, br 12 fr,
L'oppidum de Bibracle. Guide du touriste et de l'archéologue au nionl
Beuvray de l'Hôtel Rolin. 12", 77et au musée 1903, br. pages), plan,
carte et fig 2 fr.
Déchelette (J.) et Brassard (E.). Les peintures murales du moyen-âge et
de la Renaissance en Forez, publiées avec la collaboration de Ch. Beau-
verie, l'abbé Heure et Gab. Trévoux. F"" 20 liéliogr. nombr.(67 etp.),
40 fififf
MAÇON, PnOTAT FRKHES, IMPRIMEURS.MANUEL
D'ARCHÉOLOGIE
PRÉHISTORIQUE
GALLO-ROMAINECELTIQUE ET
PAR
DÉCHELETTEJoseph
niDU MUSEE DE ÎIOANNECONSERVATEUK
MEMBUE NON RÉSIDANT DU COMITÉ DES TRAVAUX HISTORIQUES
ET SCIENTIFIQUES
I
ARCHÉGLOCxIE PRÉHISTORIQUE
il <§^'
PARIS
ET FILSLIBRAIRIE ALPHONSE PICARD
Société VÉcole des ChartesLibraire des Archives nationales et de la de
BONAl'ARTE. 8282, RUE
190863
i/.lPREFACE
ouvrag'e pour objetCet a l'étude des antiquités de la Gaule,
depuis l'apparition de l'homme jusqu'à la chute de l'empire
romain.
Le premier volume (Archéologie préhistorique) est consacré
exclusivement à l'âge de la pierre, c'est-à-dire à cestemps pri-
mitifs, antérieurs à la connaissance des métaux, pendant les-
quels nos premiers ancêtres connus, tout d'abord chasseurs
nomades, luttant contre les bêtes féroces, et plus tard agricul-
teurs et pasteurs, franchissent péniblement les longues étapes
([ui vont conduire l'humanité de l'état sauvage à la civili-
sation. Phase si reculée à l'horizon lointain des âges disparus
que nous ne pouvons demanderaux plus anciens débris épigra-
textes historiques le moindre éclaircissement surphiques ou
premiers occupants de notre sol. Nous ignorons encoreces
totalement d'où ils sont venus. Nous ne savons dans quelle
mesure leurs descendants se sont mêlés plus tard aux popu-
lations dont les historiens et les géographes grecs et latins
période ini-nous ont conservé les noms. Pour cette longue
d'elle-mêmetiale, l'archéologie préhistorique ne relève que
et des sciences naturelles qui lui viennent en aide. Son
rôle consiste à déterminer la date relative de l'apparition de
l'homme, par rapport aux âges géologiques, et à suivre cet
élevéhomme primitif dans son acheminement à un degré plus
de culture.
présence de certainsLe préhistorien se trouve ainsi en
appartenant à diverses époques et différantgroupes sociaux
les uns des autres par la diversité de leur industrie. Mais il
est tenu de les désigner par des dénominations convention-nelles provisoires, empruntées souvent à laet g-éographic
moderne. Nous parlerons donc ici de tribus » chelléennes ».
« moustériennes « néolithiques » ou autres, sans nous occu-»,
per encore des appellations ethnographiques données par les
auteurs aux habitants de la Gaule préromaine.
Le second volume ( Akchéologie PRorouisroRigLE ou cel-
tique) traitera 1 bronze des premiersde âge du et âges du fer.
jusqu'à la conquête de César. (]'est alors seulement que les pre-
mières lueurs de l'histoire, ravonnant tout d'abord de l'Orient,
commencent à projeter quelque clarté encore dilfuse sur nos
antiquités. Celles-ci cessent d'être complètement anonymes
lorsque apparaissent les noms des Ligures, des Ibères et sur-
tout des Celtes, car jusqu à ce jour on n'a pas réussi à assi-
gner aux deux premiers groupesde ces ethniques une place
bien déterminée dans l'archéologie protohistorique.
Nous verrons d ailleurs que 1 époque de la première migra-
tion des Celtes sur le sol de la Gaule demeure controversée.
En général, les travaux récents tendent à resserrer, d'une
lespart, bornes chronologiques de l'archéologie celtique et.
d autre part, à élargir ses limites géographiques. Le passé
presque intégral de notre pavs semblait autrefois appartenir
à ces tard-venus et c'est à peine si l'on accordait quelque
attention à leurs prédécesseurs. Par contre, lorsque l'ouver-
ture d une nécropole, 1 exploration d'un oppidum ramenait au
jour des vestiges de l'occupation celtique, on les considérait
volontiers comme les produits d'une industrie locale ou tout
au plus commune aux lahabitants de Gaule de César. La
grande extension de la nation celtique, connue à l'aide des
textes historiques et mise en lumière par les belles découvertes
de la linguistique, n'avait pas encore reçu du témoignage de
l'archéologie une confirmation matérielle.
Peu à peu, grâce au progrès des études palethnologiques,
les matériaux se sont multipliés. Lorsqu'on s'est avisé de les
comparer, on n'a pas tardé à constater nettement l'unité de
la civilisation des Celtes sur une très grande partie de l'im-
mense empire où les linguistes avaient eux-mêmes observé
l'unité de leur langage, malgré les diversités dialectales.