ASSEMBLEE GENERALE du 21 novembre 2010 Mesdames, Messieurs ...
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ASSEMBLEE GENERALE du 21 novembre 2010 Mesdames, Messieurs ...

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ASSEMBLEE GENERALE du 21 novembre 2010  Mesdames, Messieurs, Monsieur le Député-Maire, Chers Amis, Chers Camarades,  Je vous salue tous chaleureusement et vous remercie de tout cœur d’être venus aussi massivement à ce grand rendez-vous annuel des travailleurs frontaliers. Merci à tous nos invités nous faisant l’honneur de participer à nos travaux.  Comme chaque année vous avez répondu à notre appel, témoignant ainsi de l’intérêt que vous portez à votre organisation et de la détermination à défendre vos droits. Croyez-moi cette solidarité, nous fait chaud au cœur et nous encourage à poursuivre le combat comme il l’a été défini en 1977 lors de la création de notre organisation. 1. Rassembler les travailleurs frontaliers dans une organisation spécifique afin qu’ ils ne soient plus une masse anonyme et inorganisés  2. Défendre leurs intérêts et agir auprès des autorités nationales et internationales pour faire aboutir leurs légitimes revendications  3. Faire corps avec le monde du travail et manifester notre solidarité avec les syndicats allemands et français, avec toutes les forces progressistes qui luttent concrètement pour la justice sociale, la liberté, la Paix et contre le Racisme. Oui, la solidarité que nous avons démontrée dans la rue avec les syndicats français en demandant le retrait du projet de loi contre la réforme des retraites. Non la classe ouvrière n’est pas morte, non la lutte de classe n’est pas dépassée comme le disent certains. Nous étions des millions et des millions à battre le pavé avec des grèves, pour le retrait de ce projet de loi, l’opinion publique est favorable aux travailleurs. Oui, le mouvement ouvrier porte l’avenir de la nation et de l’Europe des luttes, même que cette loi ignoble soit passée. J’y reviendrai.  Au nom de la crise financière, comme l’appelle nos gouvernements, l’UE, le FMI , tous nos droits, nos acquis, nos conquêtes sociales, ouvrières doivent être détruits en Europe. Pour nous ce n’est pas une crise financière, c’est la crise du système capitaliste qui démontre chaque jour son incapacité à répondre aux besoins de la population, mais aussi son incompatibilité avec les conquêtes sociales du passé. Celles-ci sont constamment attaquées et détruites au non des mécanismes infernaux de la loi du marché et au nom de la soif du profit de l’infime minorité de la population qui possède les banques, les assurances, les grands groupe industriels, la grande distribution, bref les marchés financiers. Pour sauver ce système pourrissant c’est les travailleurs qui doivent payer la note, alors qu’ils n’ont aucune responsabilit é dans cette crise. Le système capitaliste se sert de sa machine de guerre qu est l’U nion européenne pour broyer tous nos acquis et droits.  Oui, cette Union européenne au service exclusif des grands groupes capitaliste européens a pour unique mission de soutenir ce système, de le renforcer, plongeant des millions et des millions de travailleurs avec leurs familles dans la misère, la pauvreté.  Ca ne peut plus durer !
 
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D’entrée je dis, pour que les choses soient bien c laires, nous ne sommes pas anti-européen au contraire, nous sommes des pionniers de l’Europe, nous luttons pour l’Europe des travailleurs, de la fraternité et de la coopération entre les peuples, mais nous dénonçons avec force cette Union européenne qui veut nous faire crever au travail jusqu’à 70 ans.  Chers amis et camarades, a ujourd’hui nous tenons notre 32 ème  AG. Pour ceux qui découvrent aujourd’hui notre organisation , il faut rappeler les grandes revendications satisfaites, grâce à nos actions permanentes sur le terrain, grâce à la solidarité des travailleurs frontaliers rassemblés dans notre collectif fort à ce jour de 8.900 adhérents. Il est toujours utile de rappeler ces victoires. Car certains pensent toujours que tout cela est tombé du ciel.  En voici un résumé : Réintégration dans le régime local de la sécurité sociale en 1982 ; Indemnisation du chômage en fonction du salaire réel depuis 1987; Prise en charge immédiate par la sécurité sociale des chômeurs sans attendre la notification de l’Assedi c; Extension de la zone frontalière en 1990 qui comprend maintenant les 3 départements, Bas-Rhin, Haut-Rhin et la Moselle; Depuis 1993, indemnisation du chômage partiel par l’Arbeitsamt allemand au même taux que nos collègues allemands. En 2006, ce droit a été remis en cause par les mesures scandaleuses de Hartz IV de Schröder. Il a fallu de nouveau batailler, pour que justice nous soit rendu; Droit à la carte vitale; Amélioration de la situation fiscale pour les travailleurs frontaliers, hors zone, imposés en Allemagne depuis 1996; Prise en compte de la pension d’invalidité française pour le calcul de la retraite française; Droit à l’allocation de chômeur âgée;  La retraite complémentaire n’est pl us minorée depuis janvier 2000 ; Versement des indemnités jou rnalières de maladie aux chômeurs par la CPAM en cas d’épuisement du versement de celles-ci par la Caisse allemande; Réintégration dans le régime local de la Sécurité Sociale des frontaliers retraités le 17 janvier 2002 ; La grande victoire sur la CSG et la CRDS en 2000, qui représente + 8% sur nos salaires bruts mensuels ; Victoire en 2008 concernant le calcul discriminatoire de la retraite française. En effet dorénavant les meilleures années de la carrière française sont prises en compte pour le calcul de notre retraite française. Et l’année dernière nous avons obtenu gain de cause au sujet de la prime épargne versée par l’État allemand , sur les assurances complémentaires retraite, dite « Riester Renten. Cette prime est dorénavant versée aux travailleurs frontaliers.  Passons au rapport d’activité.  Permanences régulières tout le long de la frontière, de Bitche à Bouzonville. Je rends hommage aujourd’hui à tous les délégués, mes camarades du Comité de Direction, qui assurent ces permanences. Je les r emercie de tout cœur pour leur engagement bénévole et pour le temps consacré à l’organisation. Je remercie aussi notre personnel pour le travail fourni; 5 réunions du Comité de Direction; Tous les 15 jours, réunion du Bureau directeur; Information aux adhérents par notre journal le
 
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