baroud d honneur de bouygues contre la 4e licence
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baroud d'honneur de bouygues contre la 4e licence

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Page 8
bàROUD D’HONNEUR DE bOUYGUES E CONTRE Là 4LICENCE
Suivi par Vivendi devant le Conseil d’État, l’opérateur estime que le nouvel entrant bénéficiera d’avantages cUmUlés.
Par olivier Pinaud a bataille juridique contre la quatrième licence de télépho-nie mobile vient de pdreéusLmaomsrsoupesirrercseeusoxrrev franchir une nou-velle étape. Après avoir déposé, fin septembre, droits, Bouygues Telecom a envoyé au Conseil d’État ses arguments contre la procédure d’attribution de cette licence. Vivendi a également saisi le Conseil d’État et envoyé sa requête complémentaire le 25 novembre. L’objectif des deux opérateurs de téléphonie mobile n’est pas d’arrêter l’examen en cours par l’Autorité des télécoms (Arcep) du dossier de Free Mobile. Au mieux, la décision du Conseil d’État sera rendue dans plu-sieurs mois, bien après celle de l’Arcep, attendue avant Noël. Les recours visent à démontrer que la procédure décidée par le gouvernement accorde une série d’avantages au futur nouvel en-
trant au risque de conduire à un déséquilibre entre celui-ci et les opérateurs déjà en place. S’ils ob-tiennent gain de cause, les opéra-teurs espèrent être dédommagés financièrement par l’État.
contestation Le prix de la licence est évi-demment le point central de la contestation des opérateurs. Si son dossier est définitivement approuvé par l’Arcep, Free Mo-bile versera 240 millions d’euros pour devenir propriétaire de la licence, alors que Bouygues Telecom, SFR et Orange, ont déboursé 619 millions d’euros pour pouvoir faire de la 3G. La licence du nouvel entrant sera néanmoins trois fois plus pe-tite en termes de capacités de réseaux que celle de Bouygues Telecom et de ses concurrents (5 MHz contre 15 MHz), ce qui explique la différence de prix. Bouygues Telecom répond que ce handicap de fréquences est compensé par d’autres avanta-ges dont bénéficiera le nouvel entrant. D’une part, un accord d’itinérance négocié avec un des trois opérateurs permettra de
innovation
transporter les appels du nou-veau groupe de téléphonie mo-bile dès que celui-ci aura couvert 25 % de la population française, ce qui lui donnera la possibi-lité de lancer nationalement son service sans avoir déployé son réseau sur tout le territoire. Un accord d’itinérance qui coûtera néanmoins plusieurs dizaines de millions d’euros chaque année au nouvel entrant. D’autre part, Bouygues Telecom indique qu’il devra, comme SFR et Orange,
fREE mOBILE VER SERàIT 4 MIL LIONS pOUR Là LICENCE àLORS QUE bOUYGUES tELECOM, sfr ET oRàNGE ONT DÉ BOURSÉ69 MIL LIONS pOUR Là 3g.
reverser à terme une partie de ses licences GSM au nouvel en-trant. Or, si pendant longtemps ces fréquences ne permettaient que de transporter de la voix, elles autorisent aujourd’hui de faire de l’Internet mobile. Ce qui les rend nettement plus attrayantes. Enfin, dernier ar-gument qui fait déborder le vase selon Bouygues Telecom: l’obligation de partager des sites pour faciliter l’installation d’an-tennes relais.
modalités Selon plusieurs observateurs, ces recours ont peu de chance d’aboutir. D’une part, le gouver-nement a consulté à plusieurs reprises le Conseil d’État lors
de la construction de l’appel à candidatures. Ensuite, comme il est écrit dans le document de l’Arcep, « les modalités de cet appel à candidatures sont similaires aux trois précédents (2000, 2001 et 2007) » et les « obligations minimales qui seront imposées au candidat retenu sont identiques à celles qui avaient été imposées lors des précédents appels à candi-datures ». Enfin, les prescrip-tions minimales pour un nouvel entrant « ont été introduites dans les autorisations d’Orange France, SFR et Bouygues Te-lecom lors de la délivrance des autorisations 3G à l’issue des appels à candidatures lancés en 2000 et 2001 ».
informatique UN LOGICIEL àIDE À CONCEVOIR LES MÉDICàMENTS Monolix modélise les effets d’un traitement dans le corps humain.Une collaboration exemplaire entre la recherche pUbliqUe et les labos.
Un logiciel libre françaispeut- ladynamique virale d’une ma-il devenir un outil de référen-ladie ou de simuler l’activité ce ? C’est bien ce qu’espère laépileptique de patients sous communauté des développeurstraitement », explique Marc et des utilisateurs de Monolix.Lavielle, responsable du projet Lors de leur convention an-Monolix. Les équipes de R&D nuelle, le 16 novembre à Paris,peuvent tester les multiples un signal fort leur a été envoyécombinaisons de l’adminis-via le soutien apporté par untration d’un médicament en représentant de la toute puis-termes de dosage, de mode sante FDA (Food and Drugde prescription et évaluer les Administration), l’organismeeffets du traitement sur toute qui délivre les autorisations deune population ou se focaliser mise sur le marché de médica-sur les patients à risques. ments aux États-Unis.« Cette application permet un De fait, ce logiciel en est déjàgain de temps dans le dévelop-à sa troisième version et estpement d’un nouveau médi-utilisé par les grands groupescament en limitant les essais p h a r m a c e u t i q u e s .cliniques longs et coû-Monolix fournit unemonolixteux. De plus, grâce à aide précieuse auxsa rapidité de calcul, enregis-centres de rechercheMonolix fournit des et développementtre prèssimulations complexes (R&D) des laboratoi-en quelques heures », de1.200 res pour accélérer lacommente Marylore téléchar-phase de conceptionChenel, directrice ad-d’un médicament.jointe de la pharma-gements « Les algorithmescologie clinique du par an développés par notrelaboratoire Servier. depUis sa équipe de chercheurs,Ce logiciel est présen-et intégrés au logi-té par l’Inria (Institut première ciel, permettent, parnational de recherche exemple, de modéliserversion.en informatique et en
automatique) comme l’exemple type d’un partenariat réussi entre la recherche publique et le monde des entreprises. Le programme de recherche aca-démique a été lancé en 2005 entre plusieurs universités, l’Inserm et l’Inria. « Il existait déjà un logiciel de référence — Nonmen — mais ses algo-rithmes peu performants et son interface peu conviviale ont montré les limites de cet outil », explique Marc Lavielle. Rapidement, des grands grou-
cE LOGICIEL PER MET DE GàGNER Du TEMPS DàNS Là PHàSE DE DÉVE LOPPEMENT D’uN MÉDICàMENT EN LIMITàNT LES ESSàIS CLINIQuES.
pes pharmaceutiques (Roche, Servier, Novartis, Sanofi-Aven-tis) se joignent au projet pour développer un logiciel libre. Monolix enregistre près de 1.200 téléchargements par an depuis sa première version en 2006. 800 entreprises, univer-sités ou centres de recherche l’utilisent régulièrement.
double licence L’Inria travaille aujourd’hui à la pérennisation du logiciel via un consortium regroupant les principaux acteurs de cet écosystème. Une des pistes de réflexion de l’Institut serait de créer une double licence d’utili-sation (gratuite pour la recher-che publique, payante pour les laboratoires privés) afin de couvrir les coûts de mainte-nance du logiciel. Les sciences de la vie sont devenues en quel-ques années un des axes stra-tégiques de développement des recherches de l’Inria, qui mo-bilise plus du quart de ses équi-pes (800 chercheurs) autour de projets alliant technologies de l’information et santé. laurent Pericone
Samedi28novembre2009
start-uP sILENTàLE àRCHIVE LES CONVERSàTIONS NuMÉRIQuES
entre les e-mails professionnels et personnels, les réseaux so-ciaux de type Facebook ou Twit-ter, les tchats sur Skype ou MSN, etc., on se perd parfois dans la multitude de ses contacts. Une start-up parisienne, Silentale, a développé une solution destinée à simplifier la vie numérique des « hyperconnectés », ceux qui possèdent un smartphone, au moins deux comptes e-mails et qui sont actifs sur un réseau so-cial. Pour 50 dollars par an (un peu plus de 30 euros), Silentale, qui signifie littéralement « le conte silencieux » en anglais, propose de louer son « petit cof-fre-fort privé sur Internet » où il est possible d’archiver toutes ses conversations numériques, quel que soit le support —e-mails, messagerie instan-tanée, « posts », « tweets » et même SMS — et de rechercher dans le contenu de ces messa-ges. Et ce depuis son ordinateur, sur le site Web de Silentale, ou depuis son téléphone mobile.
levée de fonds Le service est actuellement en test, en anglais, et gratuit, jusqu’au premier trimestre 2010. La thématique est à la mode : Orange va lancer une application de personnalisa-tion du répertoire « On », tout comme Vodafone avec son ser-vice « 360 ». Le fondateur de Silentale, un Franco-Canadien, Laurent Féral-Pierssens, pré-pare actuellement sa première levée de fonds de quelques mil-lions d’euros.delPhine cuny
uN mEETIC DE Là RECHERCHE
Les chercheurs publics et privés ont désormais leur site de rencontre. Depuis son arrivée à l’Enseignement supérieur et à la Recherche, Valérie Pécresse n’a de cesse de rapprocher recherches publique et privée. Avant le lancement cette année de la Stratégie nationale de recherche et d’innovation (SNRI), « ils ne s’étaient jamais rencontrés », s’étonne-t-elle. D’où la volonté d’« aller plus loin » avec ce « Meetic de la recherche ». L’Agence nationale de la recherche (ANR) a donc lancé le 24 novembre sur son site Internet (créé en 2005) un portail permettant de la minis-mettre en contact entreprises et chercheurs publics. tre de la Le principe ? Les industriels recherche publient des appels à projet ouverts et ont accès à l’annuaireespère des chercheurs des organismes voir la publics. De leurcôté, ces derniers peuvent, en répondant à ces«mobilité appels d’offres, entamer une des cher-collaboration avec les entreprises, cheurs notamment les PME innovantes. Chacun devrait avoir à y gagner, pro-selon Jacqueline Lecourtier, la gresser ». directrice de l’ANR, puisque si les projets seront « a priori financés par les industriels », ces derniers pourront aussi bénéficier de subsides publics en répondant aux propres appels à projet de l’ANR… La ministre espère voir la « mobilité des chercheurs ainsi progresser ». Depuis mardi, sept industriels (LFB, Gostai, Roche, Sanofi, HP, Orange et Renault) ont publié douze appels à projet. Microsoft et Total suivront en 2010, année qui verra le portail passer à la vitesse supérieure avec de nouvelles fonctionnalités et participants (Oséo, Réseau Curie, Association Bernard Gregory, etc.).clarisse Jay
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