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Mises à jour et alertes emails sur leCentre d'actualités de l'ONU: www.un.org/french/news
Numéro PPQ/5440
Bulletin quotidien de l’ONU vendredi 4 février 2011
ACTUALITES EN BREF DU VENDREDI
L'UNESCO attristée par la mort de l'écrivain tiniquais Edouard Glissantmar Nouvelle-Calédonie : mission de l'expert de l'ONU sur les droits des peuples autochtones Journée contre le cancer : l'activité physique réduit les risques, rappelle l'OMS Egypte : les services de sécurité doivent protéger ppelle Pillala population, ra y Pillay en Israël et dans les Territoires palestiniens occupés dimanche Somalie : l'ONU déçue de la prolongation du mandat du Parlement HCR : 25.000 Pakistanais fuient des combats dans les zones tribales au nord
Le PNUD et le Fonds mondial vont renforcer leurs capacités à prévenir la fraude Myanmar : Ban Ki-moon espère le changement après l'élection du nouveau Président Australie : la réduction des risques à permis de limiter l'impact du cyclone Yasi Sud Soudan : l'ONU préoccupée par des affrontements meurtriers au nord de MalakalCôte d'Ivoire : l'impasse politique pèse sur la situation humanitaire Thaïlande et Cambodge : l'UNESCO appelle à la retenue près du temple de Preah Vihear
L'UNESCO attristée par la mort de l'écrivain martiniquais Edouard Glissant
La directrice générale de l'UNESCO, Irina Bokova.l'UNESCO de 1982 à 1988 ».
4 février- La Directrice générale de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), Irina Bokova, a exprimé vendredi « sa profonde tristesse » à l'annonce de la mort de l'écrivain, poète et essayiste martiniquais Edouard Glissant, décédé à Paris le 3 février à l'âge de 82 ans.
« C'est une figure majeure de la littérature antillaise qui vient de s'éteindre mais aussi un écrivain engagé, a déclaré la Directrice générale. L'œuvre foisonnante qu'il nous laisse est un hommage au métissage et au concept de créolisation qui lui était si cher. L'UNESCO s'enorgueillit de l'avoir compté parmi ses collaborateurs puisqu'il avait dirigé le Courrier de
« Le métissage [dans la Caraïbe] n'est pas un consentement passif à des valeurs imposées », affirmait Edouard Glissant dans un article paru dans Le Courrier de l'UNESCO en 1981 sous le titre « La vocation de comprendre l'autre ». « La Caraïbe apparaît (?) comme un lieu exemplaire de la Relation, où des nations et des communautés, qui ont toutes leurs originalités, partagent cependant un même devenir », estimait-il. Il voyait le métissage non pas comme un simple mélange de cultures, mais comme une rencontre des différences.
Né en 1928 à Sainte-Marie (Martinique), élève du poète martiniquais Aimé Césaire au lycée Schoelcher de Fort-de-France, Edouard Glissant s'est engagé activement dans la lutte anticoloniale, manifestant notamment en faveur de l'indépendance algérienne. Depuis Un champ d'îles (1953), et La Terre inquiète (1954) jusqu'au long poème Les Indes (1956), son écriture
Document destiné aux médiasnon - officiel
Bulletin quotidien de l’ONU 4 févrie 20112 se fait l'écho l'oppression infligée au peuple antillais. Ses romans, comme La Lézarde (1958) ou Malemort (1975), évoquent également un peuple hanté par une histoire douloureuse et à la recherche de son identité.Nouvelle-Calédonie : mission de l'expert de l'ONU sur les droits des peuples autochtones
Le rapporteur spécial James Anaya.
4 février- Le Rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, James Anaya, effectuera sa première mission de terrain en Nouvelle Calédonie du 6 au 13 février 2011.
« Le but de ma visite est d'examiner la situation du peuple autochtone kanak de Nouvelle Calédonie à la lumière des normes internationales en vigueur », a déclaré l'expert indépendant, qui visitera le pays à l'invitation du gouvernement français. « Je suis convaincu que cette visite sera extrêmement fructueuse et qu'elle constituera une occasion unique et précieuse de dialogue et de consultation ».
Durant son séjour, le Rapporteur Spécial rencontrera de nombreux interlocuteurs issus de la société civile comme du gouvernement, de même que des représentants des peuples kanaks. Le Rapporteur Spécial se rendra à Nouméa, Koné, Thio, Sarramea, Lifou, Ouvéa et Goro.
M. Anaya achèvera sa mission en se rendant à Paris au mois de mars prochain afin de rencontrer les représentants du gouvernement en charge de la Nouvelle Calédonie, et d'achever l'examen des questions relatives à son mandat.
Le Rapporteur spécial présentera un rapport ultérieurement au Conseil des droits de l'homme sur le stade de réalisation des droits du peuple autochtone kanak, tout en proposant des recommandations pour leur plein accomplissement.Journée contre le cancer : l'activité physique réduit les risques, rappelle l'OMS
Scanner du corps d'un patient pour évaluer la propagation du cancer.
4 février- À l'occasion de la Journée mondiale du cancer, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) rappelle que l'activité physique joue un rôle important dans la prévention de certains cancers et publie une série de recommandations, dont la pratique de 2h30 d'activité physique modérée par semaine.
L'inactivité qui touche près d'un tiers de la population mondiale est l'un des principaux facteurs de risque pour la santé, à commencer par les maladies non transmissibles. Selon l'OMS, le cancer qui constitue la première cause de mortalité dans le monde, aura tué 84 millions de personnes entre 2005 et 2015 si aucune mesure n'est prise.
Pour limiter l'impact de ce fléau, l'OMS et l'Union internationale contre le cancer (UICC) mettent donc cette année en avant des moyens susceptibles de faire reculer la charge de cette maladie partout dans le monde. Premières priorités : manger sainement et pratiquer un exercice physique de manière régulière et appropriée. « Deux facteurs essentiels pour favoriser et conserver une bonne santé tout au long de la vie », selon l'OMS.
Une mauvaise alimentation et la sédentarité sont en effet deux des principaux facteurs de risque d'hypertension, d'élévation de la glycémie, de concentration de lipides dans le sang, de surcharge pondérale (obésité) et des principales maladies chroniques telles que les maladies cardio-vasculaires, le cancer et le diabète. Au niveau mondial, 2,7 millions de décès peuvent être attribués à une consommation insuffisante de fruits et légumes et 1,9 million d'autres au manque d'exercice physique.
Selon les nouvelles recommandations mondiales publiées par l'OMS à l'occasion de la Journée mondiale du cancer, deux heures et demie d'activité physique modérée par semaine suffisent pourtant à réduire le risque de diabète, de maladies cardiaques et surtout des cancers du sein et du côlon.
Bulletin quotidien de l’ONU 4 févrie 20113 « L'activité physique peut jouer un rôle important dans la réduction de l'incidence de certains cancers », alors que « l'inactivité physique est le quatrième facteur de risque de décès au niveau mondial », souligne le sous-Directeur général de l'OMS, chargé des maladies non-transmissibles et de la santé mentale, Ala Alwan.
L'OMS souligne également que l'inactivité physique est en augmentation permanente dans de nombreux pays, entrainant des conséquences importantes sur la santé des populations, en particulier le développement des maladies non transmissibles (MNT).
L'inactivité physique est ainsi associée à 3,2 millions de décès par an, dont 2,6 millions dans les pays à revenus faibles et intermédiaires. Elle est responsable de plus de 670.000 décès prématurés (personnes âgées de moins de 60 ans), et d'environ 30% du diabète et des maladies cardiaques.
L'OMS appelle donc la communauté internationale à réagir, tout en mettant aussi l'accent sur la recherche des facteurs supplémentaires qui contribuent à l'apparition de cancers.
« L'inactivité physique est un facteur de risque sur lequel il est possible d'agir et qui a donc un fort potentiel pour la santé publique », insiste encore le Professeur Chris Wild, le Directeur du Centre international de Recherche sur le Cancer (CIRC), l'organisme spécialisé en cancérologie de l'OMS.
Cette Journée mondiale du cancer s'inscrit cette année dans le cadre des préparatifs d'une réunion de l'Assemblée générale de l'ONU en septembre prochain, sur la prévention et le contrôle des cancers et de trois autres types de maladies non-transmissibles meurtrières (cardiovasculaires, respiratoires et diabète), qui sont responsables de plus de 35 millions de morts dans le monde, plus de 60% de tous les décès annuels sur la planète.
« Le sommet de l'ONU sur les maladies non transmissibles est une occasion historique de renforcer l'engagement des gouvernements dans la mise en œuvre de programmes de prévention, afin d'éviter à des millions de personnes de souffrir et de mourir de cancers ou autres maladies chroniques », a indiqué le Président de l'UICC, Eduardo Cazap, avant de souligner l'augmentation « spectaculaire » du nombre de ces maladies, en particulier dans les pays en développement.
« Malheureusement, l'évolution des modes de vie, comme la réduction de l'activité physique, rend les gens moins sains et, par conséquent, les expose plus à des maladies comme le cancer », a-t-il ajouté.E ypte : les services de sécurité doivent proté er la population, rappelle Pillay
4 février- La Haut commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Navi Pillay, a exhorté les autorités égyptiennes à appeler de manière « claire » et « explicite » les forces de sécurité et les services de renseignements à protéger la population, alors qu'elle les soupçonne d'entretenir le chaos pour justifier le maintien au pouvoir du Président Hosni Moubarak.
« J'exhorte les autorités à lancer un appel fort, clair et explicite aux forces de sécurité et de La Haut commissaire des Nations Uniesrenseignement, qui ont protégé le régime autoritaire d'Egypte durant les 30 dernières aux droits de l'homme, Navi Pillay.années, leur demandant d'arrêter de saper la sécurité de l'Etat qu'elles sont censées servir », a déclaré vendredi Navi Pillay lors d'une conférence de presse à Genève, en Suisse.
« Hier le Président Moubarak a donné une interview télévisé dans laquelle il disait qu'il souhaitait démissionner maintenant mais qu'il était effrayé que la seule alternative ne soit le chaos. Ces deux derniers jours nous avons vu des scènes de chaos dans le centre du Caire, et l'un des principaux moteurs de ce chaos semble avoir été l'œuvre des services de sécurité et de renseignement égyptiens », a-t-elle ajouté.
Elle a réitéré son appel aux autorités de mettre en œuvre des réformes et de promouvoir les droits de l'homme et la démocratie. La Haut commissaire a aussi souligné la nécessité de mener une enquête pour déterminer si la violence observée
Bulletin quotidien de l’ONU ces derniers jours était planifiée et le cas échéant par qui.
« Cette enquête doit être menée de manière transparente et impartiale », a-t-elle déclaré.
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La chef des droits de l'homme des Nations Unies a de nouveau exprimé son inquiétude sur les violences dirigées à l'encontre des journalistes et des défenseurs des droits de l'homme victimes d'arrestations et de détentions arbitraires. Elle a appelé à la réouverture des canaux de communication Internet.
Selon ses informations, une vingtaine de défenseurs des droits de l'homme locaux et internationaux ont été arrêtés au Centre de droit Hisham Moubarak par la police militaire. Certaines personnes emprisonnées appartiennent à des organisations non gouvernementales internationales comme Human Rights Watch ou Amnesty international.
« Tous les journalistes et défenseurs des droits de l'homme qui ont été arrêtés pour la pratique de leur métier doivent être immédiatement relâchés », a-t-elle martelé en appelant « les autorités à donner l'ordre aux forces de sécurité et de renseignement de cesser leur harcèlement extrême ».
« L'Egypte doit appliquer ses obligations internationales en matière de droits de l'homme. Les manifestants doivent être protégés, notamment des uns et des autres. Les forces de sécurité et de renseignements sont responsables. Le changement arrive en Egypte, comme il est venu en Tunisie, mais la violence et le sang doivent stopper », a-t-elle insisté.
« Comme en Tunisie, les droits de l'homme sont au coeur du changement politique qui est en cours en Egypte », a-t-elle dit. « Les régimes qui privent leur population de leurs droits fondamentaux, qui imposent leur volonté par la force, sont voués à échouer sur le long terme. La stabilité dépend du développement des droits de l'homme et de la démocratie », a-t-elle conclu.
Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a souhaité pour sa part que les manifestations prévues vendredi se déroulent "sans violence".
« J'ai entendu la déclaration du Président Moubarak sur son intention et son avenir en tant que président d'Egypte. Je crois qu'il est important pour le dirigeant égyptien d'écouter plus attentivement le souhait du peuple. Refléter sa volonté sera très important. C'est maintenant au peuple égyptien de choisir son dirigeant », a déclaré Ban Ki-moon lors d'une conférence de presse à Berlin en Allemagne.
« Nous avons vu tellement de violence et de sang ces derniers jours. Il est temps maintenant pour les Egyptiens de commencer le processus pacifique et ordonné de transition qui mènera à des élections libres et équitables dans le respect de la volonté du peuple », a-t-il ajouté avant de souligner que les Nations Unies étaient "prêtes à apporter leur aide à ce processus ».
La Directrice exécutive du Programme alimentaire mondiale (PAM), Josette Sheeran, a pour sa part estimé vendredi dans un communiqué de presse que « les protestations et les troubles observés au Moyen Orient coïncident avec une nouvelle période de montée globale des prix des denrées alimentaires ».
Selon le PAM et l'Organisations des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) les prix des denrées alimentaires mondiales ont actuellement atteints un pic historique, augmentant pour le septième mois consécutif et surpassant les niveaux de la dernière crise alimentaire mondial de 2007-2008.
« Nous entrons dans une ère de volatilité et de perturbations des stocks. Lorsqu'il s'agit d'alimentation, la frontière entre la stabilité et le chaos est extrêmement fine », a prévenu la chef du PAM.
« Il est toujours trop tôt pour quantifier le rôle que l'augmentation des prix a joué dans la vague de protestation actuelle, mais nous savons que pendant la crise alimentaire de 2008, les prix des denrées ont été un facteur décisif dans les émeutes et les protestations anti-gouvernementales », a-t-elle conclu.
Pour sa part, la Directrice générale de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), Irina Bokova, a demandé vendredi l'arrêt des attaques contre les médias en Egypte.
Bulletin quotidien de l’ONU 4 févrie 20115 « Réduire les médias au silence ou tenter de les intimider constitue une attaque inacceptable contre le droit des citoyens à être informés », a dit Irina Bokova, dans une déclaration, suite aux nombreuses informations faisant état d'attaques contre des journalistes et des correspondants qui couvrent la crise actuelle en Egypte.
« L'UNESCO a reçu des informations indiquant que des reporters sont agressés ou arrêtés, leur matériel confisqué ou endommagé, leur liberté de circulation entravée et leurs rédactions incendiées ou vandalisées. Des informations tout aussi inquiétantes nous sont parvenues concernant l'interruption de la plupart des réseaux Internet et de téléphonie mobile. C'est totalement inacceptable dans un contexte où la population compte sur ces technologies pour assurer sa sécurité personnelle et communiquer », a-t-elle expliqué.
« J'appelle l'Egypte à respecter les droits à la liberté d'expression et à la liberté d'informer énoncés dans l'article 19 de la Déclaration universelle des droits de l'homme », a dit Irina Bokova.
« L'article 19 stipule que “Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit” », a-t-elle conclu. Pillay en Israël et dans les Territoires palestiniens occupés dimanche
4 février- La Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Navi Pillay, se rendra en Israël et dans les Territoires palestiniens occupés du 6 au 11 février, pour une série de rencontres de haut niveau.
En Israël, Navi Pillay s'entretiendra avec le Président Shimon Peres, plusieurs ministres du gouvernement, le Président de la Cour suprême et des membres du parlement - la Knesset. Elle rencontrera également des défenseurs des droits de l'homme, actifs au sein Le mur sé arant Israéliens et Palestiniensd'associations ou d'organisations non-gouvernementales israéliennes. à Bethléem.Elle se rendra enfin au mémorial Yad Vashem de l'Holocauste, ainsi qu'à Sderot, où elle visitera l'école Bialik-Rogozin et une classe sur les droits de l'homme à l'école primaire Darraj Coed.
Dans les Territoires palestiniens occupés, la Haut commissaire de l'ONU aura des entretiens avec le Président de l'Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, et son Premier ministre, Salam Fayyad. Navi Pillay doit également rencontrer des défenseurs des droits de l'homme palestiniens, ainsi que les membres de la Commission indépendante palestinienne des droits de l'homme et les représentants des agences de l'ONU travaillant sur place.
Elle se rendra dans plusieurs endroits de Cisjordanie et que la bande de Gaza, notamment à Beit Hanoun, pour recueillir directement auprès des populations touchées par le blocus israélien de Gaza des témoignages sur la situation sur le terrain et les conditions de vie.
Au terme de cette visite, vendredi 11 février, la Haut commissaire aux droits de l'homme tiendra une conférence de presse à l'Hôtel American Colony, à Jérusalem.
Bulletin quotidien de l’ONU 4 févrie 2011 Somalie : l'ONU déçue de la prolongation du mandat du Parlement
Le Représentant spécial du Secrétaire général pour la Somalie, Augustine Mahiga.
4 février- Le Représentant spécial de l'ONU pour la Somalie, Augustine Mahiga, a exprimé vendredi sa déception concernant la décision du Parlement fédéral de transition somalien de prolonger son mandat pour une durée de trois ans, tandis que le Haut commissariat pour les réfugiés (HCR) tire la sonnette d'alarme sur de nouveaux affrontements meurtriers dans la capitale somalienne, Mogadiscio.
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« J'ai pris note de la décision du Parlement fédéral de transition somalien de prolonger de trois ans son mandat. Cette décision décevante a été prise dans la hâte sans les discussions et les consultations nécessaires sur la fin de la transition », a déclaré Augustine Mahiga dans un communiqué en précisant que la transition devait prendre fin en août 2011.
« Aujourd'hui j'ai rencontré des membres de l'Union africaine (UA) et de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) pour délibérer sur les résultats des discussions du Sommet des chefs d'Etats à Addis-Abeba le 31 anvier 2011. Nous nous sommes mis d'accord pour rencontrer conjointement les Institutions fédérales de transition aussi vite que possible pour discuter de la voie à suivre afin de garantir la stabilité et le changement », a-t-il ajouté.
« Le peuple somalien mérite et attend le changement », a-t-il conclu.
Selon le Haut commissariat aux réfugiés (HCR), au moins 15 personnes ont été tuées et 50 autres blessées lundi durant des affrontements survenus au sein même des forces de sécurité du Gouvernement fédéral de transition, près de l'hôpital Banadir au sud-ouest de Mogadiscio.
« Nous déplorons les pertes civiles et nous sommes consternés par l'absolu mépris affiché par les différentes parties au conflit concernant la sécurité des populations civiles », a déclaré vendredi un porte-parole du HCR, Adrian Edwards, lors d'une conférence de presse à Genève en Suisse.
« Cette tragédie est la pire cette année à Mogadiscio », a-t-il ajouté.
Selon l'ONU, au moins 7.600 personnes auraient fait état de blessures causées par des armes à feu à Mogadiscio l'an dernier – soit une moyenne de plus de 20 blessés par jour. Le bilan de l'année 2010 est le plus lourd depuis une décennie pour la population civile. Un blessé sur cinq est un enfant.
« La capitale somalienne est sans aucun doute l'une des villes les plus meurtrières à travers le monde », a estimé le porte-parole du HCR. « Le HCR exhorte depuis longtemps les diverses parties au conflit à protéger davantage la population civile. Nous lançons à nouveau un appel d'urgence, dans les termes les plus vigoureux, aux groupes et aux forces armées dans la capitale de faire de la protection des civils leur priorité ».
Le HCR s'est félicité de l'initiative du Ministre de la défense du Gouvernement fédéral de transition de lancer une enquête sur ces événements tragiques.
Selon l'agence onusienne, environ 4.200 Somaliens vivant à Mogadiscio ont été forcés de fuir depuis début janvier. Quelque 2.600 d'entre eux ont quitté la ville alors que d'autres ont trouvé refuge dans des quartiers de la ville plus tranquilles.
Le HCR estime que 1,5 million de Somaliens sont déplacés au sein du pays – un grand nombre dans des zones inaccessibles pour les travailleurs humanitaires. Plus de 650.000 personnes ont trouvé refuge dans les pays voisins.
« La Somalie demeure l'une des crises humanitaires les pires et les plus préoccupantes auxquelles le HCR est confronté. Cette crise génère le nombre le plus important de réfugiés et de déplacés au monde après l'Iraq et l'Afghanistan », a conclu le porte-parole de l'agence.
Bulletin quotidien de l’ONU 4 févrie 2011 HCR : 25.000 Pakistanais fuient des combats dans les zones tribales au nord
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4 février- Quelque 25.000 personnes ont été déplacées au cours des derniers jours en raison de nouvelles opérations militaires contre les insurgés dans les zones tribales au nord-ouest du Pakistan et si les combats s'intensifient, jusqu'à 90.000 personnes pourraient être déplacées d'ici à la fin février, s'est inquiété vendredi le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
« Le HCR a établi deux nouveaux camps pour accueillir ces déplacés qui ont fui les zones Des femmes pakistanaises.de Sagi et Dawezai, dans la région de Mohmand Agency, après l'intensification des opérations de l'armée pakistanaise à la fin du mois de janvier. Beaucoup d'entre eux n'ont pas grand-chose de plus que les vêtements qu'ils portent. Des vêtements chauds pour l'hiver et des abris ont été demandés en urgence », a dit un porte-parole du HCR, Adrian Edwards, lors d'une conférence de presse à Genève, en Suisse.
Les deux camps sont les premiers à avoir été mis en place par le HCR pour les Pakistanais déplacés par le conflit dans les zones tribales depuis le début de l'offensive militaire contre les insurgés en 2008. Lors des précédentes phases de combats, les déplacés fuyaient vers les zones peuplées de la province de Khyber Pakhtunkhwa, notamment dans et autour de la ville de Peshawar.
Le HCR a également déployé des ingénieurs et du personnel de terrain et de protection dans la localité de Ghalanai, où l'agence onusienne aide les autorités pakistanaises à mettre en place des camps à Nahqi et Kol, au nord et au nord-est de Ghalani.
Le HCR a toutefois recommandé que les Pakistanais fuyant les combats puissent se déplacer librement pour rester avec leurs parents et amis à Peshawar ou dans d'autres zones habitées. « Le HCR a exhorté les autorités à s'assurer que les personnes déplacées jouissaient de leur liberté de mouvement et a déployé du personnel pour surveiller la situation », a indiqué Adrian Edwards.
Il a également souligné les préoccupations de l'agence onusienne après les déclarations de personnes arrivant dans les camps, selon lesquelles certains jeunes hommes d'âge moyen ont eu des difficultés à quitter la zone de conflit. « Le HCR demande aux autorités de veiller à ce que toutes les activités de contrôle pour identifier d'éventuels militants insurgés n'empêchent pas les civils de fuir pour trouver la sécurité ».
Le conflit qui perdure dans les zones tribales du nord du Pakistan a entrainé le déplacement d'environ un million de personnes ces dernières années. Les retours se font au rythme de la reprise des combats. Depuis septembre, environ 8500 personnes sont toutefois retournées dans le Sud-Waziristan, et 162.000 autres dans la région d'Orakzai Agency depuis début 2010.Le PNUD et le Fonds mondial vont renforcer leurs capacités à prévenir la fraude
4 février- Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a annoncé vendredi de nouvelles mesures destinées à renforcer ses protections contre la fraude et la corruption dans la lutte mondiale contre les pandémies dans le monde en développement. L'agence onusienne s'est aussi félicitée de mesures similaires annoncées par le Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme.
« Au cours des dix dernières années, la lutte mondiale contre le Sida et d'autres maladies infectieuses a été un succès remarquable, sauvant des millions de vies », a déclaré l'Administratrice du PNUD, Helen Clark, dans un communiqué. « Quand les fonds destinés à des traitements vitaux et à la prévention sont volés, ce vol est l'équivalent d'un meurtre », a-t-elle ajouté.
Bulletin quotidien de l’ONU 4 févrie 20118 Le Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme a aussi rendu public vendredi une série de mesures destinées à renforcer ses protections financières et à mieux lui permettre de déceler les cas de fraude et de malversation touchant ses subventions.
À ce jour, le Fonds mondial a versé 13 milliards de dollars en faveur de programmes mis en œuvre dans 145 pays. « Les programmes appuyés par le Fonds mondial ont permis de sauver la vie à sept millions de personnes et font refluer les trois pandémies partout dans le monde », a déclaré Michel Kazatchkine, le Directeur exécutif du Fonds.
Il a précisé que le financement d'interventions propres à sauver des vies dans les pays les plus pauvres n'était, certes, pas sans risques, mais que le Fonds mondial ne tolérait aucune forme de fraude ou de corruption dans le cadre de ses subventions.
Ainsi, en décembre, le Fonds mondial a suspendu ou résilié plusieurs accords de subvention en raison de détournements de fonds mis au jour par son Inspecteur général dans quatre pays. Des mesures de protection supplémentaires ont été imposées dans deux autres pays où la faiblesse des systèmes de gestion financière laissait craindre un risque accru de malversations. Cinq pays se sont vu imposer un renforcement des mesures visant à prévenir les vols de médicaments. Les activités de formation ont été suspendues pour l'ensemble des subventions octroyées par le Fonds mondial tant que des plans de formation précis n'auront pas été approuvés. Le Fonds mondial exige le remboursement de 34 millions de dollars qui ont disparu ou pour lesquels il n'existe aucune pièce justificative.
Le professeur Kazatchkine a déclaré que les nouvelles mesures de protection contre la fraude étaient, pour nombre d'entre elles, en cours d'application ajoutant qu'il entend qu'elles soient toutes mises en œuvre d'ici juin de cette année.
Parallèlement à ces mesures, le Fonds mondial met sur pied un groupe indépendant d'experts internationaux respectés de tous afin de revoir ses procédures de contrôle financier et de suivi stratégique, de s'assurer qu'elles répondent aux normes les plus strictes et, le cas échéant, de proposer des améliorations. Le groupe d'experts rendra son rapport au Conseil d'administration du Fonds en juin.
Le Fonds mondial est un partenariat international entre le public et le privé, dont la mission est d'attirer et de décaisser des fonds supplémentaires pour la prévention et le traitement du sida, de la tuberculose et du paludisme. Depuis sa création en 2002, Le Fonds mondial est devenu la principale source de financement des programmes de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme en approuvant le financement de subventions pour un montant total de 21,7 milliards de dollars dans 150 pays.
Le PNUD travaille avec le Fonds mondial en tant qu'intermédiaire dans 27 pays pour garantir que les fonds sont effectivement investis dans des programmes destinés aux populations vulnérables. Myanmar : Ban Ki-moon espère le changement après l'élection du nouveau Président
4 février- Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a pris note vendredi de l'élection par le Parlement de l'Union du Myanmar du nouveau Président et des Vice-présidents du gouvernement de l'Union.
Ban Ki-moon espère « que l'annonce marque le début d'un changement dans le statu quo. Cela représente une opportunité importante pour le Myanmar », a dit son porte-parole dans une déclaration. « Il espère que cela va mener à la formation d'un gouvernement civil plus ouvert qui représente largement toutes les parties participant à la réconciliation nationale et qui réponde aux aspirations du peuple du Myanmar ».
Le chef de l'ONU a rappelé que les Nations Unies restaient prêtes « à travailler avec la gouvernement et les parties prenantes au Myanmar pour davantage de démocratisation, de développement et de stabilité ».
Bulletin quotidien de l’ONU 4 févrie 20119 Selon la presse, Thein Sein, un ancien militaire a été élu le 4 février au poste de Président du Myanmar. Tin Aung Myint Oo, lui aussi un ex-militaire, et Sai Mouk Kham, membre du Parti de la solidarité et du développement de l'Union (USDP), briguaient aussi la présidence. Ils deviennent tous deux vice-présidents.
En novembre 2010, les autorités ont libéré l'opposante Aung San Suu Kyi peu après l'organisation d'élections qui ont manqué de « transparence », selon le Secrétaire général de l'ONU.Australie : la réduction des risques à permis de limiter l'impact du cyclone Yasi
4 février- Le fait que le nord-est de l'Australie n'ait pas subi de pertes en vies humaines après le passage du cyclone Yasi, pourtant à son intensité maximale lorsqu'il a touché terre, s'explique par le niveau élevé de sensibilisation aux risques et de préparation de la population et des autorités, plutôt qu'à un quelconque « miracle », a estimé vendredi la Représentante spéciale du Secrétaire général de l'ONU pour la réduction des risques de catastrophe, Margareta Wahlström, dans un communiqué.
Des arbres endommagés par le cycloneSelon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), le cyclone Yasi a Yasi, en Australie.balayé le Queensland, au nord-est de l'Australie dans la nuit de mercredi à jeudi, mais en dépit de sa force –catégorie 5- aucun rapport ne fait état de morts ou de blessés graves.
« Ce que les gens présentent comme un miracle se résume en fait à la compréhension du risque, et à une connaissance de la manière dont l'exposition à ces risques et la vulnérabilité peuvent être minimisées », a poursuivi Margareta Wahlström, se référant à la presse australienne qui décrit les mesures prises : refuges solides dans les maisons, évacuation vers des centres commerciaux ou des lieux plus sûrs, plus au sud.
« Avant que le cyclone Yasi ne touche la côte nord-est du pays, les autorités avaient mis en garde contre les risques présenté par ce phénomène météorologique de la taille de l'ouragan Katrina qui a frappé le sud des Etats-Unis en 2005 », rappelle encore la Représentante spéciale dans un communiqué. Selon elle, l'arrivée d'un tel cyclone était également conforme aux prévisions du Bureau météorologique d'Australie, qui annonçait dés l'année dernière que le pays connaîtrait des épisodes cycloniques plus fréquents et plus violents cette saison.
Le Ministre du Queensland chargé de la police et des services d'urgence a salué l'efficacité des groupes de gestion des catastrophes et les conseils municipaux pour leur bonne planification et leurs interventions. Il a également félicité tous les citoyens qui ont écouté les conseils des autorités et pris les mesures appropriées pour se protéger.
L'Australie a une longue histoire de phénomènes météorologiques extrêmes. Les cyclones Tracy en 1974 et Larry en 2006 ont permis au pays de développer sa résilience.
« Tous les pays exposés n'ont pas le même niveau de prise de conscience du risque que celui de l'Australie, ce qui est inquiétant, car tous ont un risque d'être frappé par une nouvelle tempête majeure », a déclaré Margareta Wahlström, avant de rappeler qu'une partie des actions menées par l'ONU dans le cadre de la Stratégie internationale de prévention des catastrophes (ONU-SIPC) consistaient justement « à convaincre les gouvernements d'investir dans le renforcement de la résilience des populations car aucune ville n'est à l'abri d'une catastrophe ».
C'est d'ailleurs dans cette perspective que l'ONU-SIPC a lancé en 2010 une initiative mondiale baptisée « Rendre les villes résilientes » qui invite les villes de la planète à répondre à un certain nombre de critères de préparation. Parmi les premières villes à avoir rejoint cette campagne, figure la localité australienne de Cairns, sur laquelle le cyclone Yasi est passée, mais qui a été moins durement touchée que les communautés avoisinantes de Mission Beach, Tully, Tully Heads ou Cardwell.
En fin d'année dernière, Margareta Wahlström avait d'ailleurs visité le Centre de coordination des catastrophes de Cairns, estimant alors que la ville pouvait « servir de modèle pour les autres communautés exposées aux cyclones dans le monde entier ».
Bulletin quotidien de l’ONU 4 févrie 201110 Sud Soudan : l'ONU préoccupée par des affrontements meurtriers au nord de Malakal
4 février- La Mission des Nations Unies pour le Soudan (MINUS) a exprimé vendredi son inquiétude sur des combats internes au sein d'une unité mixte intégrée des forces armées soudanaises au nord de la ville de Malakal, située au Sud-Soudan.
« Selon nos informations, deux soldats de cette unité ont été tués pendant les affrontements ainsi qu'un Soudanais employé par le Haut commissariat aux réfugiés (HCR) qui a été touché par des tirs croisés pendant les combats. Il est décédé des suites de ces blessures alors qu'il était transféré d'urgence à l'hôpital de la MINUS à Malakal », a indiqué vendredi la MINUS dans un communiqué de presse.
Des membres de la MINUS ont rencontré des membres du Comité de surveillance mixte des forces armées soudanaises et discuté avec les autorités locales. L'objectif, estime la MINUS, est « de les aider à contenir les affrontements et résoudre les différends au sein de l'unité mixte à travers un dialogue pacifique pour garantir la sécurité ».
Le 31 janvier dernier, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a exhorté les deux parties à l'Accord de paix global qui a mis fin en 2005 à la guerre civile entre le Nord et le Sud-Soudan, à garder leur calme en attendant la proclamation des résultats définitifs du référendum d'autodétermination du Sud-Soudan.
Organisé en janvier, le scrutin s'est déroulé de manière pacifique et les premières indications montrent que les Sud-Soudanais ont voté à une écrasante majorité en faveur de la sécession.Côte d'Ivoire : l'impasse politique pèse sur la situation humanitaire
Choi Young-Jin, Représentant spécial du Secrétaire général pour la Côte d'Ivoire.
4 février- Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire, Y.J. Choi, a estimé vendredi devant le Conseil de sécurité à New York que la dégradation de la situation humanitaire dans ce pays était due à la crise postélectorale qui perdure.
« L'impasse politique en Côte d'Ivoire a entraîné une dégradation de la situation humanitaire, avec 20.000 personnes déplacées internes et 33.000 réfugiés ivoiriens au Libéria », a expliqué YJ Choi lors de consultations à huis-clos du Conseil de sécurité, selon un communiqué de presse l'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (ONUCI).
« S'agissant des violations des droits de l'homme, on a constaté un accroissement du nombre de victimes, avec plus de 270 décès et de nombreuses disparitions et des arrestations arbitraires depuis le 16 décembre 2010 », poursuit le communiqué.
En dépit des difficultés et de la tension ambiante, l'ONUCI, a assuré M. Choi, poursuit l'exécution de son mandat, avec notamment l'intensification des efforts destinés à assurer la protection des populations civiles par le biais de patrouilles de Casques bleus.
Répondant aux journalistes à l'issue de sa présentation, le Représentant spécial a annoncé la disponibilité de certains pays, qu'il n'a pas nommés, de fournir des troupes et des éléments de police ainsi que de l'équipement militaire à l'ONUCI dans le cadre du renforcement de sa présence dans le pays.
La veille, le chef de l'ONUCI avait rencontré les pays contributeurs de troupes et de police. Sa mission fait partie des consultations périodiques avec le siège des Nations Unies à New York.
Bulletin quotidien de l’ONU 4 févrie 201111 A l'issue de la présentation de YJ Choi, la Présidente du Conseil de Sécurité pour le mois de février et Représentante du Brésil auprès des Nations Unies, Marie Luiza Ribeiro Viotti, a souligné dans une déclaration à la presse que les Etats membres avaient exprimé leur « profond désir » de voir la crise se résoudre « pacifiquement et rapidement et dans les conditions qui respectent la volonté du peuple ».
Les membres du Conseil ont salué le travail de médiation de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), de l'Union africaine (UA) et de l'ONU.
« Dans ce contexte, ils reconnaissent la pertinence des décisions de l'accord de paix du Conseil de sécurité de l'UA du 28 anvier sur la Côte d'Ivoire, et encouragent toutes les parties à coopérer avec le panel de haut niveau de l'Union africaine », a-t-elle dit.
Enfin, les Etats membres « restent profondément inquiets concernant la violence continue et les violations des droits de l'homme dans le pays » et « exhortent toutes les parties à faire preuve de retenue maximale et à éviter la violence », a-t-elle conclu.
Lors du récent Sommet de l'Union africaine, les chefs d'Etat africains ont décidé de mettre en place un panel composé de chefs d'Etat et qui aura un mandat d'un mois pour trouver une solution à la crise ivoirienne sur la base de l'acceptation des résultats de l'élection du 28 novembre dernier.Thaïlande et Cambodge : l'UNESCO appelle à la retenue près du temple de Preah Vihear
Le temple de Preah Vihear.
4 février- La Directrice générale du l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), Irina Bokova, s'est dite « profondément préoccupée » vendredi par « la soudaine escalade de la tension entre le Cambodge et la Thaïlande » autour du Temple de Preah Vihear inscrit au Patrimoine mondial de l'humanité depuis le 7 juillet 2008.
Selon la presse, deux soldats cambodgiens ont été tués et deux autres blessés vendredi, alors qu'un civil thaïlandais est décédé, dans des échanges de tirs d'artillerie, dont chaque camp s'est rejeté la responsabilité.
« Des rapports indiquent que les troupes de chaque côté ont échangé des tirs, entrainant la perte de plusieurs vies humaines et causant des dégâts sur le temple », indique le communiqué de l'UNESCO.
« La Directrice générale a fait part de son désarroi face à ce soudain enchaînement d'évènements. Elle appelle les deux parties à faire preuve de retenue par égard pour la préservation du Temple de Preah Vihear et à ouvrir des canaux directs de communication au plus haut niveau, afin de faire baisser la tension », poursuit-il.
Le majestueux complexe de Preah Vihear, dédié à Shiva, se trouve au bord d'un plateau qui domine la plaine du Cambodge et un territoire quelques kilomètres carrés situé à la frontière avec la Thaïlande. Erigé au XIe siècle, le temple fait l'objet d'un contentieux entre les deux pays, alimenté par la présence d'hydrocarbures dans le sous-sol du plateau.
En 1953, à l'indépendance du Cambodge, l'armée thaïlandaise avait pris possession du temple, que l'UNESCO qualifie de « chef-d'œuvre remarquable de l'architecture khmère ». Mais le 15 juin 1962, la Cour internationale de justice de La Haye a accordé au Cambodge la souveraineté sur le site. Depuis cette date, de nombreux incidents frontaliers aux abords du temple ont éclaté. Le dernier en date remontait au 31 janvier 2010.
Bulletin quotidien de l'ONUest préparé par la Section des services de l’information sur Internet du Département de l’information de l’ONU
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