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ON EN PARLEDANS LA PRESSE
>spécial 68 A chacun son Mai 68, sa commémoration, ses souve nirs. Ceux de la police sont assez rarement exposés au public. Les voici consi gnés par la préfecture de police qui a puisé dans ses archives pour ressusciter les événements dans un nu méro exceptionnel de son magazineLiaisons. Le Monde, 5 mai
>PTS pour tous Les experts de la PTS ne se déplacent plus seulement pour des crimes. Leur com pétence est aujourd’hui utili sée pour réduire les affaires de petite délinquance. France 2, Faits divers, le mag, 2 mai
>fairepart Liaisons, le magazine de la PP, propose un hors série sur Mai 68, selon PPrama, la newsletter hebdomadaire de la PP dont le premier numéro est paru mercredi. AFP, 16 avril
>mea culpa Il avait d’abord accusé certains policiers de la BRB de lui avoir « monté un chantier ». C’est fi nalement derrière une vitre sans tain, dans les locaux de la brigade criminelle  à laquelle il rend aujourd’hui hom e mage  que MKarim Achoui a reconnu l’hom me qui l’avait griève ment blessé en juin 2007. Le Journal du Dimanche, 20 avril
>tampon Le préfet de police a nommé un médiateur (…) pour fa ciliter les relations entre les gérants des 1 500 hôtels et 12 700 cafés et restaurants parisiens et la préfecture de police. Alain Barilleau les aidera à résoudre leurs sou cis administratifs. « Je suis chargé d’éviter les dérives », expliquetil. Le Parisien, 28 avril
>Paris… RG Ils[la section hooliganisme et violence sur les terrains de sport de la direction des renseignements généraux]ne manquent pas un seul match du PSG, à domicile ou à l’extérieur, amical ou pas. Leur spécialité s’affiche dans leurs bureaux, à la préfecture de police : les murs sont entièrement tapissés d’écharpes, d’écussons et de drapeaux de suppor ters français et étrangers. Un casque de bobby trône même sur un coin de table… L’Équipe, 24 mai
>rapidité Bouclée en quatre jours par les policiers de la brigade criminelle, l’enquête qui a conduit à l’arrestation de Bruno Cholet[pour le meurtre de l’étudiante sué doise Susanna Zetteberg]signe un incontestable suc cès du 36 quai des Orfèvres. Libération, 19 mai
LIAISONSn°92ljuillet-août-septembre 2008l4
la photo
Le préfet de police, Michel Gaudin, lors d’une opération de prévention au Parc des Princes, le 14 mai.
>spécial 68bis Tout le mérite de ce numéro hors série est de donner à voir le métier du policier tel qu’il se pratiquait il y a qua rante ans, au plus près du pavé. Les « petites mains » de la préfecture, les « OS » du maintien de l’ordre témoignent… Libération, 26 mai
>abus Dans six cas sur dix[traités e par la 3division de police ju diciaire], les affaires s’appa rentent plus à des problèmes de couple qu’à un véritable crime. Sur les conseils de certains avocats, l’accusa tion de viol est devenue un argument destiné à accélérer des procédures de divorce. 20 minutes, 21 avril
>à savoir Boers vient de la transcription du nom « bours », qui signifie « policier » dans l’argot russe. À la fin e du 19siècle, cette expression était utilisée par les conducteurs de calèches, souvent immigrés russes. L’unité en charge du contrôle des taxis (direction de l’ordre public et de la circulation) a repris ce nom lors de sa création, en 1938. PPrama, 21 mai 2008
>le chiffre 7’ 22’’, c’est le délai moyen d’intervention des services de police en 2007, à la suite d’un appel reçu à « 17 Police Secours ». Un gain de temps de 19 secondes par rapport à 2006, selon la préfecture de police. Le Parisien, 9 mai
>PTS bis Au cours du seul mois de mars 2008, les sections tech niques de recherche et d’in vestigation de la préfecture de police ont identifié, grâce à l’exploitation de traces papillaires (empreintes digita les), 134 personnes impliquées dans 127 affaires distinctes sur les trois départements de la petite couronne. Le Figaro, 25 avril 2008
>le chiffre bis 1052, c’est le nombre d’in terdictions administratives de stade prononcées par le préfet de police à Paris de puis le 15 mars 2006 (entrée en vigueur de la loi). Métro, 29 avril
LU, VU, ENTENDUILS ONT DIT «Aujourd’hui, le nombre de faux taxis en circulation dans la capitale peut être approximativement évalué à 200. Depuis avril 2005, 180 procédures ont été établies. J’ai récemment pris des mesures dans le sens d’une répression accentuée dans » ce domaine. Michel Gaudin, préfet de police,Conseil de Paris du 26 mai « Dans une filature, l’association hommefemme fonctionne bien : on peut plus facilement passer pour » un couple…e Emmanuelle, enquêteur à la 3division de police judiciaire,20 minutes, 23 avril «Il ne faut pas oublier que c’était également l’époque des Beatles et de Joan Baez » et que sur les barricades, on n’entendait pas que l’Internationale. Maurice Grimaud, ancien préfet de police,Liaisons hors série Mai 68 «Nous avons engagé une action très énergique auprès des exploitants de boites de nuit parisiennes pour lutter contre la consommation d’ecstasy. Ils doivent » prendre leurs responsabilités et ils le savent. Jean-JacquesHerlem, directeur-adjoint chargé desbrigadescentrales deladirectiondelapolicejudiciaire, RTL, 18 janvier 3 «Ce n’est pas parce que le parc des 125 cmet des scooters augmente que la » progression du nombre de blessés doit être une fatalité à Paris. Roland Maucourant, conseiller technique sécurité routière à la direction des transports et de la protection du public,20 minutes, 26 mars « Avec un nom pareil, vous aurez peutêtre du mal Un employé de la direction de la police gén»érale s’adressant à Omar Ben Laden, à trouver un emploi ici !Þls d’Oussama, venu faire les démarches pour obtenir un titre de séjour à un guichet de la PP,Paris-Match, 23 avril «Les policiers de quartier à Paris ont toujours été offensifs, si je puis dire. Il ne faut pas oublier qu’ils sont à l’origine de 35% des arrestations dans la » capitale. Philippe Caron, sous-directeur de la police territoriale de la direction de la police urbaine de proximité, France Bleu, 14 avril Si même les flics fêtent mai 68 maintenant !Ba«kchich, 28 avril» «Plus on me disait que c’était un métier d’homme et plus j’avais envie de rentrer dans la profession. Je voulais être au cœur de l’action, comme dans les »e reportages télé. Anne-Marie, enquêteur à la 3division de police judiciaire,20 minutes, 23 avril « Exercez votre métier en vous enrichissant de ces réalités historiques et conser e» vez toujours le discernement nécessaire. Philippe Ferrari, commissaire central du 14arrondissement, à l’intention d’une promotion de jeunes gardiens de la paix visitant le Mémorial de la Shoah,Le Parisien, 5 mai « On ne connaît pas le nombre exact de rats à Paris. Une hypothèse souvent avancée est celle de quatre rats pour un habitant. Mais cela peut varier de un à » dix rats par habitant…Jean-Roch Gaillet, directeur départemental et régional des services vétérinaires de la direction des transports et de la protection du public,Métro, 29 avril
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carnet > transferts… Nicolas Lerner, administrateur civil, est le nouveau chef de cabinet du préfet de police. Il succède à Bertrand Gaume, nommé chef du bureau des cultes au ministère de l’Intérieur. Evelyne Guyon, administratrice civile, est chargée de mission prévention de la délinquance auprès du préfet de police depuis le 7 avril, un nouveau poste créé par Michel Gaudin. L’ancien chef de la BRI et de la BRB, JeanJacques Herlem,a été nommé directeuradjoint de la police judiciaire chargé des brigades centrales, le 5 mai. Il succède à Nicole Tricart, nommée conseillère sociale du DGPN, après 30 ans passés à la PJ parisienne. Après avoir été notamment sous directeur des opérations des CRS,Pierre MarchandLacourdevient conseiller technique auprès du préfet de police, chef de la toute nouvelle cellule de coordination de la lutte antidélinquance (CCLAD) créée par Michel Gaudin. Hugues Bricq, ancien commissaire e e central des 5et 17arrondissements, a pris ses fonctions de conseiller technique (affaires de police opération nelle) au cabinet du préfet de police, le 17 mars. Il remplace Philippe Bertrand, nouveau chef d’étatmajor de la direc tion centrale de la sécurité publique.
> disparition Guy Fougierest décédé le 2 mai dernier à l’âge de 76 ans. Préfet de police de 1983 à 1986, Guy Fougier était ensuite devenu président de la Mission intermi nistérielle de lutte contre la toxicomanie (Milt), puis conseiller d’Etat et secré taire général de la Défense nationale. “Je ne suis jamais en situation délicate ; j’affronte toujours des situations difficiles”avaitil coutume de dire…
autopromo c’est le nombre d’articles 19 consacrés au dernier numéro horssérie deLiaisonspar la presse écrite nationale. Côté médias audiovisuels, Canal+, RTL, Europe 1 ou France Bleu s’en sont fait l’écho.
5ljuillet-août-septembre 2008lLIAISONSn°92
news
Citoyens voulant servir
Depuis l’été 2006, tren-te-quatre « volontaires citoyens » ont intégré les commissariats parisiens. Leurs missions : renfor-cer l’accueil des victimes et participer aux actions de prévention, au sein des missions de préven-tion et de communica-tion ou du service central accidents, à raison d’une demi-journée par semaine en moyenne. Conçu par le ministère de l’Intérieur au lendemain des violen-ces urbaines de novembre 2006, pendant lesquelles certains habitants étaient spontanément intervenus pour jouer les interfaces, le programme « service volontaire citoyen » tend à rapprocher population et police. Toujours plus Après deux ans de test, se-lon le commandant Loues-don, en charge du projet à la direction de la police urbaine de proximité,“l’ex-périence s’avère concluante quand l’échangeest récipro-que”. C’est le cas de Fré-dérique Thomas, salariée d’entreprise, affectée à * e l’accueil du Sarijdu 8 .“J’ai fait le tour de plusieurs as-sociations humanitaires mais c’est ici que j’ai l’impression de me rendre le plus utile, car je peux mettre mes com-pétences en allemand et en anglais au service des victi-mes”. Une campagne de re-crutement nationale est en cours avec pour objectif, à Paris, la collaboration de cinq bénévoles par arron-dissement.
* Service d’accueil, de recherches et d’investigations judiciaires.
LIAISONSn°92ljuillet-août-septembre 2008l6
>ANNIVERSAIRE Dix ans comme sur des roulettes Créée le 8 juin 1998, l’unité rol-lers de la préfecture de police a vu, en l’espace d’une décennie, ses effectifs passer de huit poli-ciers à près de trente. Chargée à l’origine d’encadrer et de sécuri-ser les désormais traditionnelles randonnées à rollers bihebdoma-daires de la capitale, la brigade a, depuis, étendu son champ d’ac-tion. Toujoursen trinôme, ses policiers participent à la lutte contre la délinquance et veillent au respect des règles de circula-tion et de stationnement.Autre mission pour cette unité très populaire, l’animation de stages de formation et d’adaptation à la fonction de policier à rollers à destination de leurs homologues provinciaux ou étrangers.
UMJ… et de deux!
* Depuis le 2 avril, l’Unité médico-judiciaire “Paris-Nord”, située à l’unité de police de quar-e tier de la Goutte d’Or, dans le 18arrondissement, est venue en renfort de sa grande sœur de l’Hôtel-Dieu. Cette UMJ reçoit les individus gardés à vue par les commissariats des e e ee e e e e ee e 7 , 8 , 9 , 10 , 11 , 12 , 16 , 17 , 18 ,19et 20arrondissements, la brigade des réseaux ferrés et le service chargé de l’investigation transversale de la direction de la police ur-baine de proximité, ainsi que des victimes en provenance de la plupart de ces services. La direction de la police judiciaire et la direction des renseignements généraux bénéÞcient égale-ment du dispositif. L’ensemble des policiers et gendarmes blessés dans le cadre de procédures traitées par une direction active de la préfecture de police peuvent y prendre rendez-vous pour déterminer leur incapacité totale de travail. La création de cette seconde UMJ permet de limiter les temps d’immobilisation des services de police :cinq minutes d’attente au maximum. Les travaux ont été réalisés par le service des affaires immobilières qui a totalement réaménagé le pre-mier étage de l’UPQ de la Goutte d’Or, avec une séparation totale entre leßux des victimes et celui des gardés à vue.
* Lieu où des médecins réalisent des actes médicaux à la demande de la police ou de la justice : princi-palement, constats de coups et blessures, d’agressions sexuelles ou de mauvais traitements à enfants et examens médicaux de personnes gardées à vue.
news
>GESTION DE CRISE Sinus, le codebarres pour les victimes Un test grandeur nature
Mieux résisteraux crises
Le 15 avril dernier se tenait à l’Institut national des hautes études de sécurité (Inhes), à la Plaine-Saint-Denis, un collo-que sur la continuité de la vie économi-que et sociale en cas de crise majeure. Organisé par le secrétariat général de la zone de défense de Paris et les ser-vices du haut fonctionnaire de défense et de sécurité du ministère de l’écono-mie, de l’industrie et de l’emploi, cette
conférence a rassemblé plus de cent cinquante participants provenant de l’administration et des opérateurs pri-vés. Principale préoccupation des débats, apporter un éclairage sur les grandes évolutions en cours dans les domaines de la défense et de la sécurité civiles lors de situations de crise. Les tables rondes avaient pour thèmes les récents dispositifs de défense civile (Vigipirate,
Mercredi 14 mai, à la caserne e Champerret (17), avait lieu un exercice de simulation d’attentat en présence de la ministre de l’In-térieur, Mme Michèle Alliot-Marie. Cette démonstration a mobilisé une centaine de personnes. But de l’opération : éprouver sur de (faux) blessés, le Système d’information numérique standardisé (Sinus). En dotant chaque victime d’un brace-let à code-barres, il devient possi-ble d’éditer en temps réel une liste exhaustive des patients et d’établir rapidement des bilans chiffrés. Élaboré au lendemain des attentats de Madrid et de Londres, Sinus devrait également faciliter le travail de la police dans son enquête sur le terrain.
etc), de sécurité civile (nouveau plan Orsec) et la continuité de l’activité éco-nomique et sociale en cas de pandémie (grippe aviaire) ou de crise énergétique à travers les mesures mises en place par les administrations étatiques et locales. Ce colloque a permis de renforcer les réseaux de coopération entre les ac-teurs publics et privés impliqués dans la gestion des crises.
7ljuillet-août-septembre 2008lLIAISONSn°92
news
>PRÉVENTION La fondation PSGsur tous les terrains
Dans le cadre de sa politique sociale, la fondation PSG organisait au Parc des Princes, le 14 mai, «laÞnale du cham-pionnat régional interquartiers 2008». Sous le regard bienveillant du président de la fondation et du préfet de police, cinq mille jeunes franciliens encadrés
>SPORT
par des éducateurs ont assisté à un en-traînement de l’équipe professionnelle du club, avant d’apprécier le «show » musclé des gymnastes de la compagnie spécialisée d’intervention de la PP. Au programme, également, les activités organisées dans les coursives du stade,
Du sable plein les yeux
Du 28 mars au 7 avril se tenait au Ma-e roc la 23édition duMarathon des sa-bles. Près de 850 concurrents âgés de 18 à 71 ans, représentant 32 nationali-tés, étaient sur la ligne de départ. Consi-dérée comme la plus prestigieuse des courses à pied par les marathoniens, cette épreuve de près de 230 kilomè-
LIAISONSn°92ljuillet-août-septembre 2008l8
tres se déroule en six étapes journaliè-res de 20 à 70 kilomètres sur les terres arides du Sahara. Parmi les 55 équipes engagées, laDesert team22, composée de cinq policiers, dont un représentant de la PP, Eric Belleut, commissaire divi-sionnaire, adjoint au sous-directeur de l’ordre public (DOPC).
avec basket, taekwondo et escrime, ainsi que des duels acharnés sur jeux vidéo. Comme l’an passé, deux ateliers tenus par la brigade rollers de la PP et un stand d’initiation à la FOrmation d’UR-gence MInimum (Fourmi) sont venus compléter le dispositif.
questions 3 à Eric Belleut Comment vous-êtes vous préparé ? Pour ce type de course, il faut compter une bonne année d’entraînement. Avec mon activité, ce n’est pas facile de tout concilier, mais je cours environ 100 kilomètres chaque semaine. Je n’ai pas d’objectif de classement, même si je pense au « chrono ». Mon but est de me dépasser et deÞnir chaque compétition. Il faut aussi se préparer psychologiquement… le mental représente 80% du travail.
Quelles sont les difÞcultés ? Le plus dur est la gestion de l’effort. Les distances sont considérables, les conditions extrêmes, les terrains difÞciles, sous des températures qui atteignent près de 50°. Cette compétition se déroule en totale autosufÞsance alimentaire, chaque concurrent porte donc son équipement, soit dix kilos de nourriture et matériel. Même en équipe, cette course reste un challenge personnel.
Prêt à recommencer ? Il est trop tôt pour que je me prononce, cette dernière course m’a laissé d’impor-tants traumatismes physiques. Mais j’ai déjà quelques projets en tête, notamment une superbe course de 150 km à la Réunion avec 8 000 mètres de dénivelé…
UN ŒIL NOUVEAU POUR LA BRI
LA PP À LA FOIRE DE PARIS
Lors de la dernière édition de la Foire de Paris, qui s’est tenue porte de Versailles du 30 avril au 12 mai, la préfecture de police a présenté au public son projet dédié à la vidéoprotection. Les visiteurs ont pu découvrir le « plan 1000 caméras » destiné à densifier le réseau de la vidéosurveillance sur la voie publique et les voies sur berges de la Seine. Ces nouvelles caméras s’ajouteront aux 326 déjà implantées dans la ca-pitale. Elles faciliteront notamment la circulation sur les principaux axes parisiens, la gestion de l’ordre public et la lutte contre la délinquance.
technologie
Après une étude de la direction opération-nelle des services techniques et logistiques, le système vidéo du camion de la brigade de recherche et d’intervention (BRI) de la police judiciaire a entièrement été revu et corrigé. Fini le temps des caméras fixes. Désormais, une petite caméra mobile et télé-commandable, abritée sous un dôme, permet-tra de zoomer et d’orienter son regard vers les sujets les plus sensibles.
LE CHRONOTACHYGRAPHE TIENT LA ROUTE
Finis les disques en papier. A l’heure du « tout infor-matique », les véhicules de transport de marchandises et de voyageurs se dotent progressivement de chro-notachygraphes numériques intégrant toutes les don-nées relatives au véhicule et à l’activité du chauffeur : temps de travail, validité de la licence des transpor-teurs, respect des limitations de vitesse, localisation des numéros de série, etc. Pour accéder à ces « boîtes noires » qu’elles sont chargées de contrôler, les compagnies motocyclistes de la PP viennent de se munir d’un système révolutionnaire. Grâce à la mise en place de terminaux informatiques em-barqués (T.I.E.) sur leurs motos, les effectifs relèvent facilement de multiples infractions qui, par le passé, nécessitaient des recherches fastidieuses.
DES CHIENS BIEN CHAUSSÉS La première collection de chaussettes canines est enfin arrivée. Grâce au service de la sellerie des ateliers mécaniques de la DOSTL, des chaussettes avec semelle caoutchouc anti-percement vont désormais permettre de mieux préserver les scènes de crime et protéger les coussinets des malinois et rottweilers de l’unité cynophile de la direction de la police urbaine de proximité, parfois mis à rude épreuve lors d’interventions sur le terrain. Nos « collè-gues » à quatre pattes ne seront plus blessés par le verre pilé sciemment répandu par les dealers sur les lieux de trafic de stupéfiant.
9ljuillet-août-septembre 2008lLIAISONSn°92
culture
>BANDE DESSINÉE R Ghauts en couleurs
En l’espace de deux albums, Pierre Dragon, le “flichéros” de RG est devenu une véritable star e de la BD. Pour la première fois, le 9Art dépeintle quotidien d’un policier des renseignements généraux. Retour sur une série déjà culte et rencontre avec l’auteur.
Avec son allure débonnaire, son nez cassé, et son éternelle barbe de trois jours, Pierre Dragon,ßic aux RG de la PP, traîne sa carcasse dans les quartiers de Paris pour traquer un groupe de terroristes internationaux.Riyad-sur-Seine(premier tome de la série “RG”), bande dessinée primée cette année à Angoulê-me, marque la première collaboration
LIAISONSn°92ljuillet-août-septembre 2008l10
entre le dessinateur Frederik Peeters, auteur de la saga Lupus, et… «Pierre Dragon », policieren service aux rensei-gnements généraux qui, pour l’occasion, a enÞlé son uniforme d’auteur, baptisant son protagoniste de son propre pseudo.Après le succès de ce premier tome, une seconde aventure est sortie en mars dernier, intitulée “Bangkok-Belle-
ville”. Planques interminables, négocia-tions musclées etÞlatures périlleuses sont encore au rendez-vous de ce polar au réalisme inimitable. Loin des clichés, ce nouvel opus s’attache à révéler les dessous desÞlières d’immigration clan-destine, ainsi que les techniques d’inves-tigation parfois singulières d’un service mythique de la police française.
RyiadsurSeine,planche 13
InterviewSECRETSDEFABRICATION Rencontre avec Pierre Dragon
Comment avezvous mis les pieds dans la B.D ? Complètement par hasard. Suite à l’af faire des caricatures de Mahomet, je me suis retrouvé dans les bureaux de Charlie Hebdo pour faire la protection rapprochée de Philippe Val. J’ai côtoyé de nombreu ses personnes de la rédaction et, à l’occa sion d’un déjeuner, j’ai fait la connaissance de Yoann Sfar, auteur de la série le « Chat du rabbin » et directeur de la collection Bayou chez Gallimard. Celuici m’a tout de suite confié son envie de faire une B.D police et de la difficulté que cela représentait. Nous en avons parlé et du jour au lendemain, on m’a présenté le dessinateur suisse Frederick Peeters. Après une brève hésitation et une discussion avec ma hiérarchie, j’ai accepté. Dans vos histoires, où commence la fiction, où s’arrête la réalité ? Dès le départ, ma volonté était de décrire le travail de flic tel qu’il est dans la réalité, dégagé de tout sensationna lisme. Je voulais que le public découvre le monde des
culture
R.G dans son quotidien, les enquêtes au jour le jour, les rivalités possibles entre les différents services, la vie avec les collègues. Je préfère privilégier la banalité du quoti dien, plutôt que d’inventer des histoires factices façon “Navarro” ou “Julie Lescaut”, avec des cascades spec taculaires signées Rémy Julienne. Un flic est aussi comme “Monsieur toutlemonde”, il rentre chez lui, se prépare à manger, fait sa vaisselle et va se coucher. Pouvezvous décrire votre collaboration avec Peeters…? Frederik est un véritable artiste, il a tout de suite capté l’univers de la police, l’atmosphère ambiante, les lieux que nous fréquentons pour nos enquêtes, les différents milieux, les décors, les gueules même… Faire un album prend une année. Durant de longs mois, nous échangeons nos idées, évoquons les dialogues, les anecdotes. Je dois parfois limiter ses envies de tout révéler. J’ai une totale liberté de création, mais je dois quand même préserver certains secrets… L’avenir ? Là aussi je préfère rester discret, mais une suite aux aventures de Pierre Dragon est envisagée. Par ailleurs, le fait d’avoir obtenu cette année à Monaco le prix de la “Meilleure Bande Dessinée Adaptable”(au petit et grand écran, ndlr)de nouveaux horizons à mon person ouvre nage.
“RG, 2. BangkokBelleville”, scénario Pierre Dragon, dessin Frederik Peeters, 104 pages, Éd. Gallimard Jeunesse.
>ROMAN Tourde passepasse
Jean-Marc Souvira, commissaire divisionnaire à la police judiciaire depuis 25 ans, aujourd’hui à la tête de l’OCRTEH (OfÞce central de la ré-pression du traÞc des êtres humains), a tro-qué, le temps d’un roman, son arme contre une plume pour dépeindre la lutte acharnée entre un policier et sa proie. Nourri de faits réels,Le Magiciencomme une véritable s’impose incursion dans l’univers de la police criminelle. A travers cette terriÞante histoire de “serial killer” pédophile, J-M. Souvira élabore un duel au sommet avec, d’un côté, Ludovic Mistral, nu-méro deux de la brigade criminelle et, de l’autre,
Arnaud Lécuyer, unM le maudit destemps mo-dernes. Du 36, quai des Orfèvres aux ruelles sombres de la capitale, le commissaire-écrivain entraîne le lecteur dans une enquête passion-nante dégagée de tout manichéisme, où deux frères ennemis tentent respectivement de se faire disparaître.
Le Magicien de JeanMarc Souvira, 350 pages, Éd. Fleuve Noir
11ljuillet-août-septembre 2008lLIAISONSn°92
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