CES PAYS PEINTS EN NOIR
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CES PAYS PEINTS EN NOIR

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Journal  n°34 décembre 2009
CES PAYS PEINTS EN NOIR 
Chine, Iran, Libye, Russie, Yémen...
E d i t é e t p u b l i é p a r I n g é n i e u r s d u M o n d e h t t p : / / i d m . e p f l . c h
Sommaire
ÉDITO 03 Des pays peints en noir IDM BOUGE 04 Du changement à IdM DOSSIER : CES PAYS PEINTS EN NOIR 05 Libye 08 Les 60 ans de la République Populaire de Chine 11  LIran du peuple 13  LIran au coeur de la polémique 16 Le pays des contradictions 18 Russie LE MONDE BOUGE 20 Le Yémen, un pays fascinant, récit dun voyage 23 Traitement des boues de vidange à Sokodé OPINION 25 Le financement des partis politiques suisses 27 Cinq éceuils : parlons écologie 29 Alvaro Uribe Veléz : messie ou antéchrist ? AGENDA
Rédaction:Guillaume Rérat, Paris Kiritsis, Laurent Demarta, EmanuelIris Rigas, Ris, Philipp Reymond, Lucile Verrot, Sébastien Kramer, Romain Forclaz, Michael Jon Mattle, Yves Reymond, Josquin Chapatte Contact:Point Sud - Regards sur le monde, journal dopinion et dinformation http://idm.epfl.ch EPFL-Ingénieurs du Monde, case postale 80, 1015 Lausanne Numéro 34:Décembre 2009, 400 exemplaires Prochaine parution:mars 2009 - Articles à soumettre quinze jours avant la parution. - Vous êtes les bienvenus pour apporter votre contribution ! Pour plus d’informations : idm@epfl.ch Tu te sens lâme dun artiste? Léquipe de Point Sud cherche un amateur prêt à se charger de lillustration du journal : photographies, dessins, etc. Lopinion exprimée dans les articles nengage que leurs auteurs. Les images ne sont ni la possession ni la création de Point Sud sauf mention contraire.
detio
Des pays peints en noir Il y a certains pays qui sont «peints en noir» dans lespartiellement une fois pris en compte le passé dans médias européens. Et cétait dabord dans loptiquelequel ils senracinent. Un des problèmes réside dans dajouter une fraîche couche de critique que nousle fait que la plupart des médias nont pas le loisir de nous y sommes intéressés à Point Sud. Mais aualétsliatéd sed ne reiques. Ls historse tibneue rub t vu du battage médiatique ambiant, cette critiquede vendre de linformation et non de la connaissance. se serait avérée tout sauf originale. Nous avonsOr avoir linformation sans la connaissance risque de donc décidé de retourner notre questionnement,l’ « opinion» à penser de manière simplifiée lamener de le porter sur liit de ceon reçoegq eul amap s syréalité, dattiser les sentiments xénophobes et anti-afin d essayer d en proposer une autre, un peuintellectuels. Abreuvoirs des populistes. différente. Parce qu’au fond les flots d’images et informations que lon reçoit du monde se déversent dans deux catégories principalement, dans la pureté naïve des publicités touristiques ou dans la noirceur des articles ou téléreportages. Dans les deux cas, la courte durée de notre exposition à lobjet de limage, empêche de se faire à lidée que, la réalité nest ni blanche ni noire, mais devrait probablement tourner autour du gris. Arrêter de ne considérer que les mauvais éléments de la vie dun pays nimplique pas forcément tomber dans la naïveté. Bien au contraire, cest chargés du poids de nos préjugés, plutôt négatifs, que nous avons fait cette investigation. Et cette tâche sest avérée bien plus difficile que ce que l’on attendait. En effet, à chaque élément positif reçu, notre esprit ne manque pas dy coller une comparaison facile avec toute la déprime accumulée. Par exemple, lorsque que lon apprend quen Chine, critiquer dans les médias un projet local du gouvernement est tout à fait possible, on ne peut sempêcher de se dire que, comparé à la censure générale, cette avancée nest quun détail. Ou encore apprendre que lIran a accordé le droit de vote aux femmes en 1963, neuf ans avant la Suisse ne nous empêche pas de penser que les femmes y sont méprisées. La finesse consiste donc à considérer le blanc comme le noir, mais sans en faire un constant mélange et d’attendre la fin de linvestigation avant de regarder le tableau que cela donne, tableau qui, vu de loin, sera gris au final. Paris Kiritsis sotiris-paris.kiritsis@unil.ch
En effet, écœurés par le défilé d’images négatives sur certaines parties du monde, dans les journaux, reportages, télé-journaux ou sur internet, nous avons voulu relativiser la critique. Mais pour ce faire nous avons du céder à une généralisation principale, à savoir la relative homogénéité de linformation diffusée par les médias et donc de l« opinion occidentale» quils créent. En effet, nest-ce pas généraliser abusivement que de parler dopinion occidentale? Peut-on vraiment la cerner? Assurément la fragmentation des avis est quasi infinie dans un pays. Mais certains indices permettent de deviner que l«opinion publique» à proprement parler varie autour dune moyenne, avec un certain écart type. Citez par exemple,à quelquun autour de vous, lIran, et demandez à cette personne de dire les trois premier mots auxquels il pensera. Les réponses devraient varier autour de, nucléaire, pétrole, théocratie. Pareil avec la Lybie, otages, dictateur fou, islam. Autre indice, au lieu de regarder directement ce que pensent les gens, porter le regard sur ce quon leur montre au quotidien permet de cerner un peu mieux la ceinture qui limitera les informations à disposition, et donc les avis qui prennent racine dans cette soupe dinformations. Cest là quintervient la force des médias occidentaux, balayant linconnu, enfoncés dans les recoins les plus profonds du monde. En effet, chacun peut savoir ce qui se passe partout, à tout moment nous dit-on. Ou presque... Il y a les pays qui empêchent la récolte et la diffusion dinformation, et les pays dans lesquels on ne va jamais, dont on nentend jamais parler, à labri des intérêts. Ainsi que dautres, dont on entend souvent parler, et «peints en noir». Et là, malgré leur diversité les journaux chantent à lunisson. Cependant, le monde journalistique nagit pas selon les volontés cachées de quelques barons nen déplaise à nos conspirationnistes. Cest par des forces internes au monde des médias que la pluralité apparente des voix se transforme en cur et finit par ne chanter que les mêmes refrains critiques...
Mais comment faire pour relativiser cette critique? Le meilleur moyen est dexaminer dabord lhistoire, récente et passée, du pays en question. Comme vous pourrez le lire, lirrationalité dans laquelle baignent les agissements de Khadafi ou Ahmadinejad s’efface Point Sud - N°34 - décembre 2009
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