Avanti ! de Wilder Billy
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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Avanti !
de Billy Wilder FICHE FILM Fiche technique
USA - 1972 - 2h24
RÈalisateur : Billy Wilder
ScÈnario : Billy Wilder I.A.L DiamonddÕaprËs S. Taylor
Image : Luigi Kuveiller
DÈcors : Ferdinando Scarfiotti Osvaldo Desideri Nedo Azzini
Musique : Carlo Rustichelli
InterprËtes : Jack Lemmon (Wendell Armbruster III) Juliet Mills (Pamela Pigott) Clive Revill (Carlo Carlucci) Edward Andrews (J.J. Blodgett)
RÈsumÈ Anecdote Wendell Armbruster III, jeune P.-D.G. amÈri-Wilder et Diamond cain dans les plastiques, dÈbarque ‡ IschiaI.A.L Diamond est l'un des scÈnaristes atti-pour y remplir les formalitÈs nÈcessaires autrÈs de Billy Wilder.Avantisigne leur neu-rapatriement de son pËre, victime dÕun acci-viËme collaboration aprËs des films comme dent de voiture. Il dÈcouvre ‡ cette occasionCertains l'aiment chaud(Some Like it que le dÈfunt rejoignait chaque annÈe ‡ lahot),Irma la DouceetLa Vie privÈe de mÍme Èpoque une maÓtresse, tuÈe ‡ sesSherlock Holmes(The Private life of cÙtÈs, dont la fille, Pamela, est ÈgalementSherlock Holmes) (1970). Ils travailleront accourue sur les lieux. Wendell et Pamelaencore ensemble surSpÈciale premiËre vont devoir faire face ‡ des maÓtres-chan-(The Front Page) (1974),Fedora(1978) et teurs mais il vont aussi dÈcouvrir lÕamourBuddy Buddy(1981). dans les bras lÕun de lÕautre.
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Des difficultÈs de productionen Angleterre (TÈmoin a chargevenue quant ‡ elle chercher le corps de Alors que sa rÈputation n'est plus ‡ faire(Witness for the Prosecution), 1957)sa mËre (la maÓtresse sus-nommÈe) et ‡ et qu'il a ‡ son palmarËs de nombreuxet en Ecosse (La Vie privÈe delaquelle il avait d'abord manifestÈ la plus succËs et des Oscars (Sherlock HolmesLa GarÁonniËre(The Private life offarouche hostilitÈ. L'ultime Èpreuve, (The Apartment),Boulevard du crÈ-Sherlock Holmesenfin, reprÈsentÈe par l'arrivÈe inopinÈe), 1970). puscule(Sunset Boulevarddu reprÈsentant des Etats-Unis, J.-J.)) Billy Wilder rencontre des difficultÈs pour rÈaliserJack Lemmon en ItalieBlodgett, venu rÈgler les problËmes de son film ‡ cause des revers commerciauxLe comÈdien Jack Lemmon joue ici unWendell, permettra la rÈsolution harmo-qu'ont subis ses deux derniers longshomme d'affaires amÈricain arrivant ennieuse des intrigues secondaires. Elle mÈtrages :La Grande combine(TheItalie et dont la vie est bouleversÈe pardonnera aussi ‡ Wendell le dernier coup Fortune cookie) (1966) etLa Vie pri-de pouce nÈcessaire pour sceller ses rap-une rencontre. Il retrouvera cette situa-vÈe de Sherlock Holmes(The Privatetion dansMacaroni(Macheroni) deports avec Pamela avant de repartir vers life of Sherlock Holmesles Etats-Unis.Ettore Scola en 1985.) (1970). Il pro-duit d'ailleurs lui-mÍmeAvanti!mÍme que danscomme DeSherlock Holmes, il l'a d'ailleurs fait pour la majeure partieA propos du hÈrosla mÈcanique joue ici un rÙle de support de ses films depuisLe Gouffre aux chi-Billy Wilder dÈclare ‡ propos du hÈros delogique plus que de contrepoint. Elle vise mËres(The Big carnival) (1951).Avantimoins ‡ crÈer un mÈlange de rythmes ou: "C'est au commencement le hÈros deLa GarÁonniËre(The‡ compenser la minceur supposÈe de l'ar-Jack Lemmon et Billy WilderApartmentgument qu'‡ renforcer progressivement) s'il ne s'Ètait pas rÈvoltÈ". Billy Wilder contribue sans conteste ‡les liens entre les personnages princi-(In Positif 269-270) rendre Jack Lemmon cÈlËbre gr‚ce ‡ plu-paux et ‡ rapprocher ceux-ci l'un de www.allocine.fr sieurs films ‡ succËs. Ils travaillentl'autre. Pamela ne sera par exemple ensemble surCertains l'aiment chaudjamais consciente des menÈes du valet (Some Like it hot) (1959),LaBruno pas plus que du chantage de la Critique GarÁonniËre(The Apartmentfamille. Nous serons seuls ‡ voir) (1960), Irma la Douce(1963),La Grande com-Wendell recomposer patiemment la (É) Moins audacieusement novateur bine(The Fortune cookiephoto de l'hÈroÔne nue (prise par Bruno)) (1966), queSherlock Holmes(avec lequel il Avanti, SpÈciale premiËre(The Frontet nous seuls sauront ce qu'il ressent forme cependant une maniËre de dip-Page) (1974) etBuddy Buddyretrouve celle-ci dansant devant(1981). lorsqu'il tyque), ce film marque une volontÈ de les musiciens aprËs sa transaction noc-retour ‡ des situations en apparence plus L'Ècrivain Samuel A. Taylorturne avec la famille. L'Èconomie dans traditionnelles. Le canevas est plus Ce film est tirÈ de la piËce homonyme del'usage du quiproquo est donc aussi com-rigoureusement dÈfini, lÕ´Èpaisseurª est Samuel A. Taylor. C'est la seconde foisplËte qu'il se peut. Seule la rÈsonance moins romanesque que dramatique et que Billy Wilder s'inspire d'une Ïuvre deÈmotionnelle compte. Cette volontÈ de Wilder se couvre par avance en s'assu-cet auteur aprËsSabrinas'en tenir ‡ l'essentiel et de faire porter(1954) adaptÈ rant un arriËre-plan comique suffisam-deSabrina Fair. Samuel A. Taylor a Èga-avant tout l'attention sur les rapports du ment diversifiÈ (on ne compte pas moins lement collaborÈ avec Alfred Hitchcockcouple Pamela-Wendell explique aussi de trois intrigues secondaires parallËles) aux scÈnarios deSueurs froidesl'abandon de procÈdÈs comme le traves-pour ne pas dÈsarÁonner le spectateur. (Vertigo) (1958) et deTopaz(L'Etaudont le rÙle n'est plus ‡ souli-) tissement Venu en Italie rÈcupÈrer le corps de son (1969). gnerchez le Wilder farcesque. pËre (ce dernier Ètant mort dans un acci-L'introduction rËgle ici magistralement le dent de voiture en compagnie d'une maÓ-Un tournage en ItalieproblËme une fois pour toutes et permet tresse retrouvÈe chaque annÈe sur AvecAvanti, c'est la premiËre fois qued'expulser d'un coup tout scabreux du place), le hÈros, Wendell Armbruster, Jr., Billy Wilder tourne en Italie. En revanche,reste du film. Eliminant le ÒpunchÓ si devra en effet successivement Ècarter un depuis son exil amÈricain en 1933, cesouvent dÈcevant de la comÈdie tradi-valet indiscret et importun, rassurer une rÈalisateur d'origine autrichienne a eutionnelle, Wilder sait donner ‡ chaque Èpouse lointaine de plus en plus intri-l'occasion de poser plusieurs fois saincident son poids exact et se refuse ‡ la guÈe et venir ‡ bout d'une famille de camÈra en Europe : d'abord endiversion comique. C'est consciemment ´racketeersª locaux. Chacune de ces Allemagne (La Scandaleuse de Berlinqu'il rÈemploie systÈmatiquement les Èpreuves le rapprochera, par ricochet, (A Foreign Affair), 1948), puis en FrancemÍmes situations (double rencontre de d'une jeune anglaise, Pamela Piggott, (Ariane(Love in the AfternoonPamela avec les marins, double interven-), 1957),
L EF R A N C E SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 2 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.32.07.09
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tion du croque-mort et de la famille ita-lienne, double utilisation des photos ´compromettantesª prises par Bruno, etc.) et utilise chaque donnÈe psycholo-gique, chaque indication particuliËres jusqu'‡ la limite de leurs possibilitÈs. La structure du film se prÍte d'autant mieux ‡ ces rÈpÈtitions qu'elle repose toute entiËre sur des Èchanges entre prÈ-sent et passÈ et sur des transferts d'iden-titÈ entre le couple Pamela-Wendell et celui formÈ par les disparus. C'est en effet dans les moindres dÈtails que Wendell et Pamela revivront le passÈ commun de leurs ancÍtres. Ce qui Ètait d'abord ruse de la part de Wendell deviendra finalement complicitÈ forcÈe, puis preuve d'amour sincËre ; la sÈpara-tion finale n'apparaÓtra elle-mÍme que comme le moment d'un rite liant ‡ tout jamais les deux amants. PrÈlude ‡ une nouvelle rÈunion estivale, elle sera pro-mise ‡ de pÈriodiques renouvellements. Ces jeux de rÈpÈtitions et, de maniËre gÈnÈrale, l'aspect cyclique du film com-muniquent ‡ l'Ïuvre une dÈmarche fluide et sereine. L'intervention en coulisses de puissances tutÈlaires veillant sur l'Èvolu-tion des personnages placeAvanti ! bien plus dans la lignÈe duGhost and Mrs. Muirde Mankiewicz ou de l'Heaven Can Waitde Lubitsch que dans celle de la comÈdie de situations. Tout ÓpassÈismeÓ et toute complaisance sont cependant dÈsamorcÈs par avance. Si le premier hommage aux valeurs du passÈ est ‡ bien des Ègards un plaidoyer pro domo (Òc'Ètait un homme de tradi-tions au sens le plus noble du termeÓ), nous ne tarderons pas ‡ apprendre que l'homme ainsi louÈ Ètait loin de corres-pondre ‡ ce portrait officiel. Wilder nous offre donc plus et mieux que la simple nostalgie. Il joue simultanÈment sur la fascination et le rejet du passÈ, sur la nostalgie naÔve et sincËre de Pamela et sur les refus outrÈs de Wendell, prÈlude ‡ une capitulation brutale de sa part. La dÈmarche profonde des personnages se rÈsume finalement ‡ leurs rÈponses res-pectives ‡ cet appel du passÈ. Toute la
puissance Èmotionnelle du film tient ‡ des variations d'une ÈlÈgance infinie autour de ce simple motif. Comme la plupart des films de Wilder, celui-ci s'Èchafaude sur des antago-nismes et des contrastes nettement dÈfi-nis, procÈdÈ qui permet, une fois de plus, d'Ètablir d'emblÈe la dynamique des rap-ports de personnages sur une base trËs ferme. DansThe Apartment, Fred MacMurray et Shirley MacLaine se voyaient confrontÈs en tant que reprÈ-sentants du Patron et de la Petite EmployÈe. DansOne, Two, Three, James Cagney et Horst Luchholz l'Ètaient de la mÍme maniËre comme l'incarnation du Capitalisme et du Communisme. Pamela et Wendell le sont ici, ‡ l'origine, en tant que reprÈsentants de deux conti-nents et de deux catÈgories sociales. Mais, de mÍme qu'il gomme la thÈ‚trali-tÈ de la construction, Wilder attÈnue ‡ l'extrÍme la force de ces donnÈes. Dans le scÈnario deNinotchkaou dans The Emperor Waltz, il opposait des reprÈsentants stÈrÈotypÈs de nations et de systËmes politiques. Chacun y Ètait Èminemment conscient de ses origines et les revendiquait avec ostentation. Ici, au contraire, seul Wendell reste conscient de ses ´responsabilitÈsª et de son rÙle social. Pamela, placidement indiffÈrente, sort par l‡ mÍme ‡ peine changÈe de l'aventure. C'est donc avant tout du point de vue de Wendell queAvanti !est narrÈ ! mÍme si Pamela y joue un rÙle essentiel. Et c'est donc logiquement que la satire politique, ‡ l'exception de quelques pointes prÈcises, s'adresse ici ‡ la seule AmÈrique (au rebours de ce qui se passait dansOne, Two, Threedont les principes de construction Ètaient, par ailleurs, diamÈtralement opposÈs). Le personnage de Lemmon prolonge l'affai-riste C.C. Baxter deThe Apartmentet, par ses inhibitions et son sens dÈplorable des combines, se rattache ‡ celui, plus modeste, deThe Fortune Cookie. Lorsqu'il dÈbarque ‡ Ischia, il est le frËre cadet du Cagney deOne, Two, Three dont il a l'intransigeance nerveuse et
agressive. A tout bout de champ, il pro-pose ‡ Pamela des arrangements dis-crets et des rentes substantielles pour qu'elle garde secret le passÈ de son pËre et pousse la goujaterie jusqu'‡ lui demander, avant de formuler ses exi-gences, de tenir compte de la mauvaise marche de ses usines. (É) Olivier Eyquem Positif n∞155
MÍme si le nom de Billy Wilder nÕappa-raissait pas au gÈnÈrique on reconnaÓ-trait sa patte ‡ coup s˚r. Qui mieux que lui sait mÍler tendresse et cynisme, comÈdie de boulevard (avec ses quipro-quos, ses portes qui claquent, ses gags Ènormes) et mÈtaphysique (la mort rÙde omniprÈsente et elle met les person-nages face ‡ eux-mÍmes) ? Chez quel autre metteur en scËne la bouffonnerie exacerbÈe cache-t-elle un moraliste aussi pudique (Avanti !raconte ni plus ni moins lÕÈveil ‡ la vie et ‡ lÕamour dÕun robot de la rÈussite amÈricaine) ?Avanti !, cÕestdu pur Wilder et pourtant ce nÕest pas un chef-dÕÏuvre. (É) Guy Bellinger Guide des films
C'est le vingt-deuxiËme film de Billy Wilder, 67 ans, cÈlËbre Viennois de Hollywood. Il excella dans un certain style de comÈdie douce-amËre, plutÙt grinÁante, ‡ l'humour assez mÈchant. Il fit avec Marilyn Monroe ses deux meilleurs films :Sept Ans de rÈflexion etCertains l'aiment chaud. Depuis quelques annÈes, il semble ne plus avoir la faveur des foules. Il faisait dire ‡ Gloria Swanson, dansSunset Boulevard: ÒJe suis toujours une gran-de vedette, ce sont les films d'aujour-d'hui qui ne sont plus ‡ la hauteur.Ó De la mÍme faÁon, on a bien l'impression que ses films d'aujourd'hui ne sont plus ‡ la hauteur du Wilder d'autrefois. Avanti !, beaucoup trop long, n'est pas un chef-d'Ïuvre. Pourtant, I'anecdote est cruellement jolie. (É) Le malheur, c'est que Wilder a placÈ son film dans une
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Italie de carte postale pour vieilles tou-ristes amÈricaines. On voit bien que la charge est consciente. N'empÍche qu'il faut avaler toutes ces mandolinades et tous ces spaghetti. Feydeau allait ‡ l'es-sentiel : la ´vis comicaª et les acces-soires qui pouvaient la servir. Mais, dans ce vaudeville tous azimuts, Wilder perd de vue l'essentiel, qui est la dÈcouverte par le hÈros d'une Òautre vieÒ et la nais-sance d'un amour. Jack Lemmon, trop grimaÁant, et surtout Juliet Mills, ronde et touchante, font ce qu'ils peuvent pour que l'on en revienne au sujet, mais leur metteur en scËne est trop occupÈ ‡ fignoler sa pizza. Il se pas-tiche sans se retrouver. Il demeure habi-le, rusÈ, expÈrimentÈ, mais la gr‚ce l'a quittÈ. On sort de cette aventure un peu mÈlancoliqueÉ Mais, comme disait Joe Brown ‡ Tony Curtis ‡ la fin deCertains l'aiment chaud, en dÈcouvrant que ce dernier n'Ètait pas une femme : ÒNobody is perfect.Ó Jacques Doniol-Valcroze Co-fondateur avec AndrÈ Bazin des Cahiers du CinÈma
Le rÈalisateur
Wilder, Samuel dit Billy, scÈnariste et rÈa-lisateur dÕorigine autrichienne nÈ en 1906. Fils dÕun hÙtelier de Vienne, il t‚te du jour-nalisme, part pour Berlin, y devient scÈna-riste, notamment pour Siodmak, mais doit fuir ‡ Paris ‡ lÕavËnement dÕHitler. Il y tourne un film avec Danielle Darrieux puis passe aux Etats-Unis. Ses dÈbuts sont dif-ficiles, mais il sÕimpose ‡ nouveau comme scÈnariste, travaillant en association avec Brackett. Le tandem continuera jusquÕen 1950, mais avec un partage des rÙles ‡ partir de 1942 : ils Ècrivent en commun le script, Wilder dirige et Brackett produit. Diamond remplacera, aprËs 1950 Brackett comme scÈnariste, mais Wilder collabore-ra toujours au scÈnario. Excellent scÈna-riste, Wilder sera plus discutÈ comme rÈa-lisateur. SÕil se maÓtrise, sÕefface, gomme les effets faciles, il signe des chefs-
dÕÏuvre, ceux de ses dÈbuts : "le plus noir des films noirs",Assurance sur la mort (CaÔn revu par Chandler) ouSunset Boulevard, le meilleur film tournÈ sur Hollywood (acteurs du passÈ - Keaton, Stroheim, Swanson - donnant une incon-testable authenticitÈ ‡ lÕhistoire, villa baroque et rÈcit racontÈ par un mort ren-forcent cette impression dÕun monde crÈ-pusculaire) mais aussi ceux de ces der-niËres annÈes comme sonSherlock Holmes, non conformiste ouFedora, fas-cinante histoire dÕune actrice qui substitue sa fille ‡ elle-mÍme pour prÈserver son image et sa lÈgende. SÕil se laisse aller, il nÕÈchappe pas ‡ la vulgaritÈ, ‡ la complai-sance, ‡ la grossiËretÈ, sauf si le film est enlevÈ par un rythme trÈpidant et bÈnÈfi-cie de la prÈsence de Marilyn Monroe : The seven year itchet le sublimeSome like it hotqui joue aussi bien sur le bur-lesque ‡ la Laurel et Hardy (le couple extraordinaire que forment Lemmon et Curtis) que sur le film de gangster (Raft sorti tout droit deScarface). En revanche One, two, threeou lÕexÈcrableIrma la doucelaissent place ‡ la pire des facili-tÈs. Il nÕen existe pas moins une "Wilder Touch", comme lÕÈcrit Claude Beylie, que Wilder a ainsi dÈfinie : "Prendre un clichÈ rÈpandu et montrer lÕautre face de la mÈdaille." "Touch" efficace en tout cas puisque Wilder a ÈtÈ lÕun des rÈalisateurs qui ont rapportÈ le plus dÕargent d'HolIywood. Pour le reste, quÕimporte : "Nul nÕest parfait", pourrait-il dire paro-diant Joe Brown ‡ la fin deSome like it hot. Jean Tulard
Dictionnaire du cinÈma
Filmographie
Mauvaise graine The major and the minor Uniformes et jupons courts Five graves to Cairo Les cinq secrets du dÈsert
Double indemnity1944 Assurance sur la mort The lost week-end1945 Le poison The emperor waltz1948 La valse de lÕEmpereur A foreign affair La scandaleuse de Berlin Sunset Boulevard1950 Boulevard du crÈpuscule Ace in the hole1951 The big carnival Le gouffre aux chimËres Stalag 171953 Sabrina1954 The seven year itch1955 7 ans de rÈflexion The spirit of St.Louis1957 LÕodyssÈe de Charles Lindbergh Love in the afternoon Ariane Witness for the prosecution1958 TÈmoin ‡ charge Some like it hot1959 Certains lÕaiment chaud The apartment1960 La garÁonniËre One, two three1961 Un, deux, trois Irma la douce1963 Kiss me stupid1964 Embrasse-moi, idiot The fortune cookie1966 La grande combine The private life of Sherlock Holmes 1970 La vie privÈe de Sherlock Holmes Avanti1972 The front page1974 SpÈcial premiËre Fedora1977 Buddy Buddy1981
Documents disponibles au France Positif n∞155, 269/270, 329 1934 Revue de presse 1942 Pour plus de renseignements : tÈl : 04 77 32 61 26 1943 g.castellino@abc-lefrance.com
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