Buena Vista Social Club de Wim Wenders
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Description

Fiche technique du film " Buena Vista Social Club "
Produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

Extrait

FICHE FILM
Buena Vista Social Club
www.abc-lefrance.com
D O C U M E N T
compositeur de musique de films notammentParis Texas), rassemblai sur un mÍme album ces Òsuper-abuelos (super papys) qui avaient connu leu heure de gloire dans les annÈes 40/50 rentrÈs dans la lÈgende et oubliÈ comme Ruben Gonzales, Ibrahi FerrerÉ Plusieurs ne jouaient plus depuis des annÈes : Ruben Gonzale n'avait plus de piano chez lui, Ibrahi Ferrer cirait des chaussures et avai abandonnÈ toute idÈe de carriËre musi cale. Le rÈsultat ne se fit pas attendre triomphe international, plus d'un millio de disques vendus, pour des papys qui ont entre 70 et 90 ans ! Deux ans plus tard, Ry Cooder repart la Havane pour produire un album sol d'lbrahim Ferrer, mais cette fois-ci il es accompagnÈ de Wim Wenders, qui film l'histoire du Buena Vista Social Clu (prononcer Cloube, comme Couba, Á change tout !). Et le miracle est l‡. Ils jouent, chanten ensemble comme s'ils l'avaient toujour fait, attentifs les uns aux autres, lais sant chacun improviser, mettre sa patt personnelle aux chansons. Leur osmos est totale. Ils ne font qu'un avec cett musique qui dÈborde du cadre. Leur rires, leurs yeux brillants de plaisir com plice, leur gaillardise, leurs larmes aussi nous emportent hors de tout. La variÈt des styles est Èpoustouflante : de mÈlodies de la ville de la Havane a style country de Santiago, les chanson elles-mÍmes parcourent toute l'histoir de l'Óle. Entre deux enregistrements, Wi Wenders vagabonde dans les rues d Cuba o˘ l'on sent les difficultÈs Ècono miques, le manque de tout, les chose laissÈes ‡ l'abandon faute de pouvoir le entretenir et pourtant, les couleur criardes et dÈlavÈes, la musique et l'at mosphËre dÈgagent une grande Ènergi et un profond optimisme. Le film rÈvËle toute la modestie de ce musiciens extraordinaires mais il es aussi un vrai conte de fÈes (ou un co
de fÈes vrai). Ce dont ils rÍvaient depuis toujours se rÈalise enfin. InvitÈs ‡ Amsterdam, puis, suprÍme honneur, au Carnegie Hall ‡ New -York, ils se font ovationner par une salle enthousiaste. Leur ‚ge ne leur permettra sans doute pas de jouer de nouveau ensemble. Wim Wenders immortalise ce moment de gr‚ce, ces hommes Èmus et muets devant une salle comble, debout, les portant en triomphe. Ils ont apportÈ le drapeau de leur pays sur la scËne du Carnegie Hall, comme un pied-de-nez ‡ l'AmÈrique, ‡ ce qu'elle leur fait vivre encore chaque jour. La gazette Utopia n∞195
Dans le documentaire consacrÈ par Wim Wenders au groupe de musiciens cubains lÈgendaires mais dÈj‡ oubliÈs, regroupÈs en un orchestre par Ry Cooder, les images vidÈo de Cuba, d'un concert ‡ Amsterdam et d'un voyage ‡ New York, semblent animÈes d'une gr‚ce et d'un mouvement perpÈtuel. Wenders a toujours cherchÈ le pitto-resque, mais en lui confÈrant une pro-fondeur et une soliditÈ certaine. Ici, en travaillant en vidÈo avec trois camera-men diffÈrents - Jorg Widmer ‡ La Havane, Robhy Muller ‡ Amsterdam et Lisa Rinzler ‡ New York - Wenders ajou-te le mouvement ‡ sa palette (le travail de Widmer est particuliËrement fluide, produisant une image dont la gr‚ce et la mobilitÈ sont aujourd'hui sans Ègales). L'un des charmes mineurs de son cinÈ-ma est son sens aigu de la camÈra, qu'il met au service d'actions aussi diverses qu'une intrigue de Patricia Highsmith ou une tragÈdie familiale de Sam Shepard -atout tempÈrÈ parfois pour le mieux (Au fil du temps) et parfois pour le pire (Jusqu'au bout du monde), par une sobriÈtÈ et un fatalisme o˘ transparaÓt l'influence de Peter Handke. Cette conception assez raffinÈe du cinÈma
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
caractËre rÈvolu, ancrÈ dans la sensibili-tÈ exploratoire des annÈes 70 et du dÈbut des annÈes 80. (É) On ne trouve-ra peut-Ítre pas de plus beau moment dans le cinÈma cette annÈe que l'exhibi-tion de jolies gamines d'un cours de gymnastique rythmique qui sautent et pirouettent, en ayant la chance d'Ítre accompagnÈes au piano par le prodi-gieux Ruben Gonzalez. Ce film est presque tout entier empreint d'une mira-culeuse et ondoyante lÈgËretÈ : la camÈ-ra est toujours en mouvement et pour-tant, contrairement ‡ ce qui se passe dans 99% des films influencÈs par l'es-thÈtique du vidÈo-clip, elle demeure merveilleusement sensible. Ce prodige est en partie d˚ ‡ la couleur : tons sÈpia pour les sÈquences du concert d'Amsterdam, belles couleurs denses pour les sÈquences tournÈes ‡ Cuba, qui retrouvent, avec nostalgie, les teintes des vieilles boÓtes de havanes et des pochettes de CD. On trouve l‡ des images surprenantes : une bande de gosses qui fait du skate sur un tremplin de fortune, un ´bÏufª au bord de la mer dans une lumiËre dÈlicate qui frise la prÈciositÈ programmÈe et surtout, cette image symbolique, revenant rÈguliËre-ment ‡ travers tout le film : les vagues de l'ocÈan qui se brisent sur le front de mer ‡ la Havane. LÕun des thËmes sous-jacents de l'Ïuvre de Wenders est le respect qu'il voue ‡ ses aÓnÈs, prÈsentÈs comme autant de trÈsors (inter)nationaux vivants (ou trÈ-passÈs), des monuments d'inspiration, dans leur tri-dimensionnalitÈ et pourtant solidement cadrÈs (c'est d'ailleurs ainsi, quand on y pense, qu'il cadre tous ses acteurs). Ce sentiment s'est manifestÈ de diverses faÁons, semblant reflÈter des enthousiasmes dignes d'un adoles-cent, soit sous la forme du romantisme p‚mÈ (Nicholas Ray dansL'Ami amÈri-cain, Sam Fuller dansLÕ…tat des choses, Bernard Wicki dansParis, Texas), soit sous celle de l'hommage ambigu (Ray encore, dansLigthning
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censÈ avoir co-rÈalisÈ avec lui, Jeann Moreau dansJusqu 'au bout d monde, Fuller dansThe end of violen-ce). La sobriÈtÈ, le romantisme et l'Èvi dent ÈgoÔsme du rÈalisateur ne chan gent rien au fait que Nicholas Ray soi en train d'agoniser devant la camÈra, o que les propos tenus par Fuller aprË son infarctus, dansThe end of violen-ce, soient parfaitement absurdes. E revanche, les ÒsuperablosÓ du Buen Vista Social Club, qui ont prËs d quatre-vingt-dix ans pour la plupart brillent par leur vitalitÈ : ce sont peut Ítre des monuments, mais ils maÓtrisen si bien leurs traditions musicales e jouent avec tant de brio et de dÈtache ment que par bonheur, on ne song mÍme pas ‡ leur grand ‚ge. Wender structure les deux premiers tiers de so film autour de plusieurs portraits d musiciens, tournÈs dans diffÈrent dÈcors. Il y a une dimension presqu tactile dans ces sÈquences o˘, finale ment, importe moins l'extrÍme qualit de la musique que le fait de l'interprÈte (c'est pourquoi, le choix de Wenders, qui a coupÈ dans les chansons individuelles semble en dÈfinitive comprÈhensible, e mÍme justifiÈ, contrairement ‡ ce qu peuvent penser certains). Il y a u moment ‡ couper le souffle lorsque l percussionniste interrompt un solo d timbales particuliËrement inspirÈ pou expliquer la nÈcessitÈ de travailler partir du silence et de l'imagination d public, quand on joue d'un instrument a registre si limitÈ, avant de revenir ‡ s brillante dÈmonstration. Je crois que c'est Compay Segundo, l soÒerolÈgendaire et en un sens l vedette du film, qui dÈclare combien il est fier de son pays et de la dÈtermina tion avec laquelle ses compatriotes on rÈsistÈ aux sirËnes de la consommatio de masse. J'ai entendu des gens dÈplo rer la vision que Wenders a de Cuba trop onirique et trop misÈrabiliste ‡ leu go˚t, mais je dois avouer que tel n'es pas mon sentiment. Wenders a toujour manifestÈ une grande tendresse p
les quartiers dÈlabrÈs des villes qu'il tra-verse en touriste, et il est Èvident que Cuba lui a offert la version antillaise des bidonvilles, des cafÈs et des petites tra-verses qui tiennent tant de place dans son Ïuvre. Pourtant, la culture dont trai-tent ces images, si elle est loin d'Ítre prospËre, ne semble pas s'Ítre appau vrie. Plus tard dans le film, lorsque le Buena Vista Social Club s'en va enfi rÈaliser son rÍve et jouer au Carnegi Hall, Eliades Ochoa et Ibrahim Ferrer parcourent ensemble les rues d Manhattan pour admirer les gratte-ciel en s'Èmerveillant de tant de splendeu et d'opulence. On a un peu l'impression que ce moment a ÈtÈ mis en scËne, afi de susciter le sentiment convenu qu'ap pelle l'image des deux ressortissant d'un pays pauvre dÈcouvrant les rue pavÈes d'or de la Grande Ville. Mais, un peu plus tard encore, Wenders nou donne ce qui pourrait bien Ítre l'effet l plus dÈlicat qu'il ait jamais rÈussi. Il reprend des images de Cuba, avant d fondre sur l'image de la coupole de l salle de concert, d'o˘ il descend en pano sur l'orchestre qui dÈroule un drapea cubain sous les applaudissements du public. Il est impossible de rÈsister ‡ l'ir-rÈsistible, et ces vieux musiciens incar-nent pourtant un douloureux savoir : I'AmÈrique, qui est l'ennemi, avec so vernis brillant et ses avancÈes numÈ riques, manque cruellement de ce qu leur nation moins florissante possËde n'en pas douter : une culture. Kent Jone Traduit de lÕamÈricain p Sylbie Durastanti et Jean PÍcheur Cahiers du cinÈma n∞ 536 - Juin 199
Le documentaire que Wim Wenders rÈalisÈ, en 1998, ‡ lÕinvitation de so ami et collaborateur Ry Cooder, produc
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
(World Circuit, 1997), est principalement construit avec trois figures stylistiques. Le travelling avant accompagne de maniËre exploratoire la chanteuse Omara Portuando (tout le monde lui parle dans la rue, il y a peu de chan-teuses aussi connues), ou le chanteur Ibrahim Ferrer (trËs discret, peu de gens savent encore qui il est) dans les rues de La Havane. Le travelling latÈral dÈcrit les rues de La Havane, donnant ‡ voir la ville en coupe (surtout quand lÕon suit les dÈplacements du side-car des Cooder pËre et fils qui se rendent au studio dÕenregistrement), ou lÕinstalla-tion musicale du concert dÕAmsterdam. Le travelling circulaire, qui tourne autour des musiciens, rÈvËle le chant ou la parole explicative, et parfois, dans un deuxiËme temps, dÈvoile le partenaire dÕun duo ou dÕun dialogue musical. Dans la fluiditÈ et lÕÈlÈgance des mouvements du superbe film de Wim Wenders, on cerne peu ‡ peu, ‡ travers leurs musiques, leurs Èchanges de regard, leurs chaleureuses complicitÈs, la fragi-litÈ des musiciens que Ry Cooder a fait dÈcouvrir ‡ son ami cinÈaste, lors dÕun deuxiËme voyage ‡ La Havane, provoquÈ par lÕenregistrement dÕun nouveau disque consacrÈ plus particuliËrement ‡ Ibrahim Ferrer. AprËs leChan Chande Francisco Repilado, alias Compay Segundo, en ouverture (et qui, ‡ la fin, viendra fermer le film en boucle), IÕinter-prÈtation deSilencioest une merveille de filmage sensible, en accord avec lÕÈmotion avec laquelle chante Ibrahim Ferrer, puis Omara Portuando, bientÙt enchaÓnÈs du studio de rÈpÈtition ‡ La Havane - en couleurs - avec le concert ‡ Amsterdam, en noir et blanc. Et le concert de New York, qui occupe une place rÈduite dans la sÈquence finale, mais qui est dotÈ dÕune symbolique Èvi-dente pour les Cubains (pas seulement en termes de consÈcration au Carnegie Hall pour un concert unique), est filmÈ en couleurs. AprËs lÕintimisme des Èchanges du studio cubain, la complicitÈ t
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par rapport ‡ Ry Cooder qui les a rÈunis) IÕÈnergie Èclate, menÈe par un Ibrahi Ferrer en veste rouge flamboyant quand il chante Candela, dont les hispa nisants connaissent les connotation sexuelles (´Mira que me quemo, oye, y quiero seguir quarachandoɪ Regarde, je br˚le, je ne peux pas mÕarrÍ ter). De temps ‡ autre, Wim Wender aime tourner des documentaires de lon mÈtrage, parfois liÈs ‡ ses passion cinÈphiliques (Nicholas Ray, Yasujir Ozu). La musique qui est au cÏur de nombre de ses films, jusquÕ‡ maintena anglo-saxonne, fait ici place ‡ l musique cubaine, par le mÈdiateur R Cooder, toujours ouvert aux musiques d monde, et prÈcÈdemment africaines Buena Vista Social ClubnÕest cepe dant pas un film sur ´laª musique cubai ne, et ne peut y prÈtendre. Les musi ciens-personnages, dont ce film tend cerner le parcours, ne sont reprÈsenta tifs que dÕune partie minoritaire de l musique cubaine dÕaujourdÕhui, mais en ont ÈtÈ, ou sont, des musiciens-inter prËtes exceptionnels. CÕest un pe lÕambiguÔtÈ du film, sans doute incon ciente chez Wim Wenders mais trËs liÈ ‡ la rÈalisation discographique, que d mettre en avant des musiciens qui auraient ÈtÈ oubliÈs, qui seraient ‡ l retraite injustement, comme participan dÕun ‚ge dÕor de la musique cubaine nÕaurait pas eu de suite. Non, les mus ciens cubains dÕaujourdÕhui - pas t jours jeunes non plus - sÕappelle Chucho ValdËs, Juan Fornell, Fran Emilio Flynn, mais aussi tous ceux qui sont issus dÕlrakere, comme Jose Lui CortËs hier, Maraca aujourdÕhui, et bie dÕautres qui apparaissent rÈguliËreme sur la scËne musicale cubaine, extraor dinairement riche et en perpÈtuel renou vellement, dÕest (Oriente : Santiago d Cuba, berceau de nombreuses forme musicales historiques) en ouest (L Havane, symbole de la rÈussite, e marche-pied pour le marchÈ internat nal). Et dans Irakere, le groupe menÈ Chucho ValdËs, qui se renouvelle dep
vingt ans, les musiciens de vingt ou trente ans sont nombreux. (É) Hubert Niogret Positif n∞462 - Juillet/Ao˚t 1999
Le rÈalisateur
Il a fait des Ètudes de mÈdecine et de philosophie puis a ÈchouÈ ‡ lÕI.D.H.E.C Sa formation, il lÕa surtout acquise ‡ l cinÈmathËque de Paris. Sa premiËre Ïuvre (IÕexpulsion du terrain pa lÕarbitre dÕun gardien de but conduit dernier ‡ Ètrangler sans explication une jeune femme) est particuliËrement dÈroutante - dialogues non en situation, syncopes d'ellipses brisant la narration, absence d'explications. Ces ruptures, ce refus du principe narratif se retrouvent dansAlice,Faux mouvement(dÕaprË Goethe) ouAu fil du temps. Film poli-cier curieux, puisque toutes les ombres subsistent ‡ la fin du fil,.LÕami amÈri cain, vaguement inspirÈ de Patricia Highsmith, vaut surtout pour une fort belle photo et une plÈiade dÕacteurs metteurs en scËne (Denis Hopper, Blain, Eustache, Ray, Fuller) qui finissaient par crÈer une atmosphËre envo˚tante. Nouvel et ultime hommage ‡ Nicolas Ray :NickÕs Moviesqui filme la mort du grand metteur en scËne rongÈ par un cancer. Autre hommage :Hammett, Èpi-sode imaginaire de la vie de lÕauteur d Faucon maltaisOn dÈcouvre ainsi un Wenders curieusement amÈricanisÈ : Goethe serait-il oubliÈ ?Ò Point culmi-nant de cette amÈricanisationParis Texas, couronnÈ au festival de Cannes. Sur fond de paysages amÈricains (dÈserts ou dÈcors urbains) Wenders reprend le problËme de la communica-tion entre les Ítres. Une version vertica-le de Berlin ‡ travers le regard des anges cÕest ce que nous offrentLes ailes du dÈsira fait lefilm ui
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Filmographie
Summer in the City1971 LÕÈtÈ dans la ville Die Angst des Tormanns beim Elfmeter LÕangoisse du gardien de but au moment du penalty Der Scharlachrote Buchstabe1972 La lettre Ècarlate Alice in den Stadten1973 Alice dans les villes Falsche Bewegung1974 Faux mouvement Im Lauf der Zeit1975 Au fil du temps Der amerikanische Freund1977 LÕami amÈricain Lightening over water1980 NickÕs Movie Hammett1982 Hammett Der Stand der Dinge LÕÈtat des choses Paris, Texas1984 Paris, Texas Tokyo-Ga1985 Der Himmel ¸ber Berlin 1987 Les ailes du dÈsir Bis aus Ende der Welt1991 Jusqu'au bout du monde Faraway, so close!1993 Si loin, si proche The end of violence1996
Documents disponibles au France
Cahiers du cinÈma n∞ 536 - Juin 1999 Positif n∞462 - Juillet/Ao˚t 1999
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