La marche de l’empereur de Jacquet Luc
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Nombre de lectures 38
Langue Français

Extrait

FICHE TECHNIQUE
FRANCE - 2004 - 1h25
Réalisateur : Luc Jacquet
Scénario : Luc Jacquet Michel Fessler Emilie Simon
Musique : Emilie Simon
avec les voix : Romane Bohringer (voix de la narratrice) Charles Berling (voix du narrateur)
LA MARCHE DE L’EMPEREUR DELUCJACQUET
L’histoire des manchots empereurs et de leur cycle de reproduction est unique au monde. Elle mêle amour, drame, courage et aventure au coeur de l’Antarctique, région la plus isolée et inhospitalière de la planète. Un scénario offert par la nature, qui se perpétue depuis des millénaires et que les hommes n’ont découvert qu’au début du XXème siècle. La Marche de l’empereurraconte cette histoire extraordi-naire...
CRITIQUE(…) Réalisé par Luc Jacquet, biologiste de formation et documentariste animalier qui travaille depuis plus de dix ans sur ce sujet, le film explore, sans la lever, une énigme de la nature, qui tient au mode de reproduction des man-chots empereurs. Eminents nageurs et pêcheurs, ces faux oiseaux quittent, à la fin de l’été, l’élément aquatique le plus propice à leur survie, pour aller se reproduire à des kilomètres de ce vivier naturel, quelque part sur un coin
de banquise où nul être vivant, àles, respectivement, de Romanejusqu’à l’œuf méritaient un film part eux, ne peut survivre.Bohringer et de Charles Berlingsur grand écran. Sont-ils «prêts à Les sujets s’accouplent dans une- afin d’individualiser un coupletous les sacrifices pour donner la enclave où ils sont réunis par mil-dont on suivrait le parcours toutvie» comme l’assure une bande-liers. Les femelles, après avoirau long du film. Cet effet de rhé-annonce calamiteuse ? Ou sont-ils pondu leurs œufs, abandonnenttorique un peu naïf est probléma-vraiment complètement déjantés ? la couvaison aux mâles pourtique. Entout cas, les manchots empe-retourner, péniblement, à la merD’abord, le spectateur n’a aucunreurs crèvent l’écran, sublimes y puiser de quoi stocker la nour-moyen d’identifier ledit couple,comédiens, qu’ils se dandinent riture de leur future progénitu-hors la voix humaine qui le dési-en bipèdes accomplis, rampent re. Pendant ce temps, les mâles,gne arbitrairement. Ensuite, leavec leurs nageoires ou plongent qui seront privés de nourriturediscours véhiculé par ces voixcomme poissons dans l’eau. (…) durant quatre longs mois, doiventrenvoie si délibérément au regis-Tout ceci se passe en Antarctique, affronter un froid qui peut attein-tre de la légende que l’apparie-près de la station scientifique dre - 100°C et un blizzard dont lesment anthropomorphique de cettefrançaise Dumont d’Urville. Le réa-pointes frôlent les 250 km/h, sansparole et du manchot évoque,lisateur Luc Jacquet, qui avait déjà jamais lâcher l’œuf qu’ils tiennentmais en plus grotesque, celui dehiverné, a cette fois guidé par entre leurs pattes, sous peinela carpe et du lapin.l’Internet les opérateurs Laurent de le voir se briser sous l’effetOn entrevoit cependant la raisonChalet et Jérôme Maison pour ce du gel. Seul le regroupement desde ce choix : infléchir la vocationtournage un peu spécial : un hiver individus leur permet de tenir.pédagogique, parfois austère, duen Antarctique dure neuf mois Au retour des femelles, aprèsgenre au profit d’un grand récitsans qu’aucun bateau, ni avion, ne quelques jours, ce sera au tournew age à la gloire d’un règnepuisse accéder à cette terre pri-des mâles de parcourir le mêmevivant indifférencié, auquel lessonnière de la banquise. Ils ont chemin pour s’alimenter, cetteHomo sapiensmême prolongé leur séjour d’un, qui demeurent le alternance durant jusqu’à l’auto-public majoritaire du film ani-mois et demi car, léger caprice nomie des poussins.malier, pourront plus facilementde stars, les manchots tardaient à Cette histoire singulière trouves’identifier. Le résultat, certesreprendre la mer. Moins adaptés à dans le film de Luc Jacquet deuxnon dépourvu de beauté, est enl’hivernage, les deux hommes ont limites qui en réduisent considé-vérité frustrant, ôtant sa part defailli mourir de froid. Un jour de rablement l’intérêt. La premièremystère à l’animal et laissant surtempête, fouettés par des vents tient au sujet lui-même, dont laleur faim les spectateurs encorequi font chuter la température à longue stagnation, associée à l’in-désireux d’être un peu instruits- 60 °C, dérivant et sans visibi-différenciation due à l’effet de(c’est-à-dire mis à l’épreuve d’unelité, ils n’ont dû leur salut qu’à groupe, constitue un défi de taillealtérité) du monde et des espècesleur radio, les cinq plus costauds à cet art du récit individualisé enqui l’entourent.de la station venant en cordée mouvement qu’est le cinéma. IlJacques Mandelbaumles récupérer. Jérôme Maison en n’est pas certain que les distor-Le Monde - 26 janvier 2005a gardé une oreille et des doigts sions sonores et visuelles tendantinsensibles. Brûlés par le gel, à une sorte de maniérisme hyper-ils ont dû arrêter le tournage un réaliste suffisent à le relever.mois durant. Ils n’ont pas manqué La deuxième objection, plus fon-Ces animaux fous qui choisissentd’étape cruciale dans la vie du damentale, tient au parti prisl’endroit le plus glacial du mondemanchot et ont ramené un specta-d’affubler deux spécimens dupour batifoler, mettre la patte surcle aussi chaud que l’environne-groupe d’une voix intérieure - cel-un conjoint et pousser la chosement était glacial. 2
Gros handicap pour ces manchots : commentaires et musique squat-tent ce film qui ne se voulait sur-tout pas documentaire animalier. Leur incroyable boucan, leurs silences lors des tempêtes, ou les gémissements de la glace qui se déchire à l’approche de l’été, tout cela suffisait... Comme si les man-chots étaient condamnés à pren-dre leurs spectateurs par la main. Sylvie Briet Libération - 26 janvier 2005
CE QU’EN DIT LA PRESSE
Brazil - Caroline Vié Les images sont absolument subli-mes et laisseront les amateurs de documentaires animaliers avec le souffle coupé. Jacquet connaît et aime son sujet. Sa passion est lar-gement communicative. Le film est instructif sans être didactique, poétique juste ce qu’il faut pour ne pas devenir lourdaud. (...)
Le Figaro Marie-Noëlle Tranchant Luc Jacquet raconte ces rites comme une histoire de famille en faisant dialoguer sur la bande-son les voix d’une mère (...), d’un père (...) et d’un enfant manchot (...). On peut trouver que le procédé tire un peu trop vers l’anthropomor-phisme, (...) [mais] le commentaire ne manque pas de charme. Les chansonnettes sucrées d’Émilie Simon sont moins heureuses. En tout cas, la partie visuelle, pure-
ment documentaire, est superbe.
Les Inrockuptibles - La rédaction Beau docu sur les manchots de l’Antarctique, bien servi par la BO d’Emilie Simon.
TéléCinéObs Jean-Philippe Guerand Au-delà de la prouesse technolo-gique et humaine, le film, vérita-ble invitation au rêve, confirme l’existence d’une école française de haute volée dans le domaine du cinéma animalier.
Rolling Stone Sabine Gros la Faige Croyez-nous, en allant voirLa Marche de l’Empereur, seul ou avec vos enfants, vous allez rire, frémir, pleurer, être étonné ou enthousiaste devant l’incroyable spectacle qui se déroule sous vos yeux. (...) A travers cette aventure particulière, c’est sans doute l’hu-manité tout entière qui se retrou-ve dans cette leçon de vie terri-blement touchante.
Paris Match Alain Spira Ce film est un extraordinaire documentaire, une héroïque épo-pée (...). Drôle, cruelle, toujours étonnante, cette frisquette fres-que est un exploit sans équiva-lent.
France Soir Corinne Sabatier Le genre est nouveau. Quasi révo-lutionnaire, à la frontière entre le documentaire animalier, la fic-tion, le reportage. (...) Le film est
un exploit où la technique tout entière, la passion du réalisateur Luc Jacquet et l’inventivité des cameramen (...) sont au service de l’émotion à l’état pur et de l’inno-cence d’un peuple qui devient une sorte de tribu idéalisée par le regard de la caméra.
Score Johnny Be Good Encore un docu animalier ? Oui, maisLa marche de l’empereurest un vrai film épique qui pour-rait rivaliser avec les meilleurs blockbusters ricains sortis cette année. (...) Luc Jacquet pond des séquences époustouflantes (...) et les assemble avec un art du sus-pens et du timing littéralement hallucinant.
Ciné Live Grégory Alexandre Aujourd’hui, la conférence portera sur le reproduction du manchot empereur en Terre Adélie. Sauf que c’est passionnant, magnifi-quement bien filmé et aux confins de la poésie. Enfants, ne surtout pas s’abstenir.
Première Christophe Narbonne Un véritable docu-drame mis en scène avec un souci esthétique et un art du suspense typiquement cinématographiques. (...) La musi-que et la voix björkiennes d’Emi-lie Simon font quant à elles écho à la beauté cristalline des paysa-ges, utilisés en contrepoint par Jacquet pour évoquer le miracle de la vie dans un environnement qui n’en veut pas. 3
Le centre de Documentation du Cinéma[s] Le France, qui produit cette fiche, est ouvert au public du lundi au jeudi de 9h à 12h et de 14h30 à 17h30 et le vendredi de 9h à 11h45 et accessible en ligne sur www.abc-lefrance.com Contact: Gilbert Castellino, Tél : 04 77 32 61 26 g.castellino@abc-lefrance.com devient le chef opérateur du filmmètres (et parfois plus) sous Le Nouvel ObservateurLe Congrès des Pingouinsdurant 18 mn... Le GrandH. l’eau, (de Laure GarciaU. Schlumpf). Il réalise plusieursbleu, coulé ! Ils sont 400 000 Luc Jacquet a su insuffler unedocumentaires avant de passer«empereurs» (il y a 17 espèces merveilleuse poésie à son film,à ce long métrage ambitieux :différentes de manchots), répartis qui prend des allures d’hymne àLa tique et l’oiseau, La part dedans une quarantaine de colonies la vie, notamment en supprimantl’ogre, Le printemps des phoques(logique). Il a fallu une année de le commentaire habituel sur lesde Weddelltournage en Terre Adélie, grâce, parmi les plus con-us et coutumes des manchots. (...)nus. «Pour moi, le monde animalau soutien de l’institut Paul-Emile Une manière saisissante de conci-est une source inépuisable d’his-Victor. Une sorte de conte d’hiver. lier naturalisme et création, et detoires à raconter. Il suffit de luiTout public, forcément. présenter la vie comme une lutteprêter attention, de changer devincy pleine d’amour.regard. C’est ainsi que je conçoiswww.ecrannoir.fr mes films : il y autant de natures aVoir-aLire.comet d’animaux que de manières de Frédéric Mignardvoir.» Jacquet a fait un bon travail. LesIci, le Manchot empereur, «le plus plans sont suffisamment soignéshumain des oiseaux». 1 mètre, 1 pour satisfaire le regard. Le cadremètre 30, aux alentours de 30-FILMOGRAPHIE naturel, esthétisant par défini-40 kilos, il mange des poissons Documentaires : tion, s’impose magistralement suret des crustacés. Il pond un seul La tique et l’oiseau fond d’une musique doucementœuf, à l’automne. Pas besoin de La part de l’ogre électronique signée Emilie Simon.nid quand on peut se reproduire Le printemps des phoques de Ce n’est d’ailleurs pas le pointpar - 50 ° celsius. Le plus drôle Weddell fort du film avec ses airs kitsch.c’est que le mâle et la femelle On est loin de l’envergure de laalternent la garde du petit... Leur Long métrage : musique d’un Bruno Coulais pourcycle de reproduction est unique La Marche de l’empereur 2004 Le peuple migrateur. aumonde, mêlant amour, drame, courage, aventure dans une région hostile, isolée. L’homme ne l’a découverte qu’il y a un siècle. Nageur prodigieux et marcheur maladroit, l’animal doit défier le sol, alors qu’il est fait pour BIOGRAPHIEl’eau. Beau scénario. Surtout, mal-gré son immensité, l’Antarctique (…) Luc Jacquet est un scientifi-ne réserve qu’une quarantaine de que. Ethologue (étude du com-sites pour assurer la reproduc-portement animal), ce cinéasteDocuments disponibles au France tion de cette espèce et protéger en herbe, naturaliste et savant, a les petits. Une véritable épopée découvert l’Antarctique à 24 ans,Revue de presse importante s’engage, un millier de kilomè-grâce au CNRS (quand on vous dit tres à la nage (environ 30 kilomè-que la recherche publique c’est tres par heure), des dizaines de important...). Il tombe amoureux kilomètres de marche. L’Empereur de l’endroit et de ses habitants. Il peut, par exemple, plonger à 250 4
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