La Table tournante de Grimault Paul
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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La table tournante de Paul Grimault FICHE FILM Fiche technique
France - 1988 - 1h20 Couleur
RÈalisateur : Paul Grimault
ScÈnario : Jacques Demy Paul Grimault
Prises de vues rÈelles : Jacques Demy
Musique : Wojciech Kilar
Et les voix de : Mathieu Demy (Le petit clown) Anouk AimÈe (La bergËre) Jean-Charles Rousseau (LÕÈpouvantail et le robot) Pierre Tchernia (LÕoiseau) Paul Grimault (Le fou du roi) Lionel Charpy (Le roi) Gary Chekchak (Le ramoneur)
L E
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avant d'Ítre achevÈ, refus Ègalement d faire Ïuvre de restaurateur d'un film mort-nÈ et volontÈ de le traiter comm une chair vivante qui porterait la trac du quart de siËcle ÈcoulÈ. Le nouveau film de Paul Grimault soulË ve ‡ peu prËs les mÍmes problËmes qu le prÈcÈdent pour y rÈpondre identique ment mais par des voies diffÈrentes.L table tournante, c'est tout d'abord l revendication par son auteur de l'Ïuvre de toute une vie, une oeuvre drÙle brillante, inventive, gÈnÈreuse, animÈ avec une virtuositÈ sans esbrouffe et qui ne peut vÈritablement exister que su les Ècrans, arrachÈe aux histoires d cinÈma, dÈpoussiÈrÈe, rendue aux spec tateurs qui la feront revivre. Et cell d'une fidÈlitÈ qui lui fait retrouver, tren te-cinq ans aprËs, Anouk AimÈe qui fu la voix originale deLa bergËreo Jacques Demy qui chemina avec lui au temps difficiles de l'Èchec, disciple plu qu'assistant. Pas de ravaudage de gÈnie cette fois, d tricotage dÈlicat qui ressoude d'invisibl facon les mailles distendues et supplÈ aux manques et aux imperfections pa de nouvelles images intimement mÍlÈe aux anciennes, de nouveaux sons qui font oublier les maladresses primitives Mais un travail patient de retour au ÈlÈments originaux pour que les court mÈtrages proposÈs (les gÈnÈriques e ont ÈtÈ retirÈs, pour d'Èvidentes raison de fluiditÈ, mais ils sont repris au gÈnÈ rique final) le soient dans des copie miraculeusement rafraÓchies, ravivÈes lisibles comme jamais peut-Ítre elles n l'ont ÈtÈ. Je croyais bien connaÓtr LÕÈpouvantailouLa Fl˚te magique je ne les avais jamais rÈellement vus encore moins entendus ! Dans ces conditions quasi idÈales d prÈsentation, c'est la continuitÈ d l'Ïuvre qui frappe, la rigueur d'un itinÈ-raire o˘, au fur et ‡ mesure que l'Èquip rÈunie par Grimault confirme sa maÓtris des techniques, celle-ci est immÈdiate ment mise au service d'histoires tou jours plus ambitieuses jusqu'‡ ce q
aprËs l'Èclatante rÈussite de la collabo ration avec Jean Aurenche pour l superbe et drolatiqueVoleur de para tonnerres, Grimault travaille enfin ave PrÈvert qui signera tous ses dernier films. Pas de rencontre-miracle ici - il se connaissent dÈj‡ depuis plus de quin ze ans et ont vÈcu ensemble l'aventur du groupe Octobre ‡ lÕesprit duquel il ne renonceront jamais - mais l'aboutis sement nÈcessaire d'une longue amiti qui leur permettra d'Èvoluer ensembl de la gr‚ce fragile duPetit soldat(l film-phare sans aucun doute de l'anima tion franÁaise avecLe roi et lÕoisea jusqu'‡ l'aciditÈ caustique duDiaman et au minimalisme sombre duChie mÈlomane. Deux titres qui, par paren thËse, cruellement sous-estimÈs lors d leur sortie publique initiale, se trouven comme revigorÈs d'Ítre ainsi restituÈs leur vraie place dans une Ïuvre dont ils confirment l'Èvolution. Retour sur une carriËre insupportable ment brisÈe dont on rÍve ce qu'ell aurait pu Ítre sans la tragÈdie deL bergËre et le ramoneur,La tabl tournanteest bien plus que l'indispen sable compilation qu'il apparaÓt au pre mier regard. Bilan d'une Ïuvre qui plan-te solidement ses racines dans le plai sant essai publicitaire qui lui donne so titre, il affirme en mÍme temps, e quelques minutes d'animation original au graphisme et aux coloris rÈsolumen nouveaux (Le fou du roi), que regarde en arriËre n'empÍche pas le marcheu d'avancer. Surtout, il est -- dans le petites sÈquences de liaison rÈalisÈe par Jacques Demy o˘ Grimault commen te ses films et explique avec une lumi neuse simplicitÈ les principes mÍmes d cinÈma d'animation - une formidabl invitation ‡ saisir le relais tendu pou que se perpÈtue ce cinÈma de crÈatio auquel il a consacrÈ sa vie. Car c'est bien de son amour pour l cinÈma d'animation que Grimault parle tout autant que de son Ïuvre ressusci-tÈe. Et de son amour pour des person
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
qu'il peut s'identifier lui-mÍme dans le prologue ‡ l'un d'entre eux, l'ours dÈbonnaire ‡ la dÈmarche glissante empruntÈ auRoi et lÕoiseauet qui n'Ètait lui-mÍme qu'un avatar du doux bonhomme de neige duPetit soldat. Et pour le faire, il revient aux sources mÍmes qu'affectent d'ignorer ceux qui croient que l'animation commence avec Roger Rabbit. Ces dialogues intimes, enjouÈs, Ètourdissants de virtuositÈ, entre le crÈateur et ses crÈatures, ren-voyÈs au mÍme degrÈ de rÈalitÈ par la projection sur l'Ècran, c'est le retour aux origines de l'animation, aux jeux de Max Fleischer avec le clown Koko jailli de l'encrier, ou du trop oubliÈ Victor Bergdahi gambadant dËs 1915 avec le facÈtieux capitaine Grogg. Avec ici en plus une bonne dose d'affection : derriË-re Grimault et son petit clown ‡ qui il apprend le monde planent les ombres familiËres de Gepetto et Pinocchio. L'avantage des grandes familles, c'est qu'on peut y choisir qui aimer. On n'en voudra donc pas ‡ Grimault de demeurer fidËle ‡ lui-mÍme et d'oublier d'inviter mÈchant roi, pantin grimaÁant et vilains policiers au rendez-vous de sa table tournante. Une table tournante qui, empruntÈe ‡ un vieux souvenir d'amitiÈ repris dans le film, se rÈvËle progressi-vement pour ce qu'elle est : la table de montage sur laquelle se dÈroulent les bobines de pellicule qui s'y transforment en illusions pleines de tendresse, de drÙlerie et d'Èmotion. Sur cette table, c'est toute une morale du cinÈma que Grimault cÈlËbre. Jean-Pierre BerthomÈ
Positif n∞335 - Janv. 1989
La table tournante, celle du titre, c'est la table de montage devant laquelle Paul Grimault s'installe pour faire dÈfiler devant nous les images d'une Ïuvre fragmentaire et dispersÈe. De 1931 ‡
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difficultÈs techniques et Èconomiques, rÈaliser quelques dessins animÈs don les plus cÈlËbres sontLe voleur d paratonnerresetLe petit soldat. L raison d'Ítre de ce long mÈtrage c'es d'abord de rÈunir certains de ces court mÈtrages en une sorte de recueil d contes, feuilletÈ avec un peu de nostal gie par le maÓtre lui-mÍme. FilmÈ pa Jacques Demy, l'un de ses grands admi rateurs, le dessinateur n'est pourtan pas seul ‡ sa table ; il est en compagni d'un de ses personnages, le petit clow duRoi et l'oiseau, qui a trËs envie d connaÓtre ses frËres. Ici, ‡ l'inverse d Roger Rabbit, la coexistence entr l'humain et le ´toonª (il faudrait trouve un autre mot pour les crÈatures d Grimault) se fait en douceur, ave modestie, sans jamais faire vaciller l'es pace rÈel. Si dansRoger Rabbitl'hu main tend ‡ se tranformer en ´toonª dansLa table tournante, c'est le per sonnage animÈ qui, ‡ mesure que le fil avance, s'humanise peu ‡ peu. Paul Grimault, solidement assis sur so tabouret, dialogue tranquillement ave ses protÈgÈs qui s'Èchappent l'un aprË l'autre de la pellicule, sans jamais don ner l'impression d'Ítre envahi ou contes tÈ. Si Paul Grimault n'est jamais dÈpass par les ÈvÈnements, c'est qu'il a la maÓ trise totale de l'animation. Et l'animatio c'est d'abord le mouvement. Dans tou ses courts mÈtrages, Grimault travaill sur un mouvement coulÈ, trËs diffÈren du mouvement essentiellement nerveu des AmÈricains ou bien de celui plu saccadÈ des animateurs d'Europe d l'Est. Il y a bien ici et l‡ dans son oeuvr des poursuites (Le voleur de paraton-nerres), ou quelques machines qui mar chent toutes seules (Les passagers d la Grande Ourse) ; pourtant l'auteur d Roi et l'oiseauignore la frÈnÈsie et l vitesse qui sont l'apanage d'un Chuc Jones ou d'un Tex Avery. Le monde de cartoons amÈricains est totalemen machinique et dÈvastateur. Il repose su l'idÈe d'un mouvement aberrant et pren
le plus souvent la forme d'une machin dÈlirante et emballÈe que nul ne peu plus arrÍter (deBip-BipRoge Rabbit, en passant parTom et Jerry). Par contre, l'univers de Paul Grimault, par-del‡ les diffÈrences de techniqu relËve bien plus de l'automate que de l machine. L'automatisme, c'est-‡-dire l mouvement contrÙlÈ. Certes, dans le dessins animÈs deLa table tournante les personnages Èchappent aussi ‡ leu dÈmiurge, on peut mÍme dire que leu existence dÈpend souvent de leur degr d'autonomie, ‡ la seule rÈserve prËs qu cette indÈpendance est toujours relativ au dÈsir d'un crÈateur et qu'elle rÈsult d'un rÙle qui est d'abord assignÈ ‡ la crÈature. L'automatisme, c'est-‡-dire l libertÈ conditionnelle, la dynamique res treinte, (comme on dit la relativitÈ res-treinte). DÈj‡ dansLÕÈpouvantail(1943), l mannequin des champs s'Èchappe pou poursuivre un diable croque-mort man-geur d'oiseaux, mais, une fois sa t‚ch accomplie, il retourne ‡ sa fonction pre miËre. DansLa fl˚te magique(1946) le hÈros - le mÈnestrel des oiseaux - se trouve en possession d'une fl˚te qui a l pouvoir d'animer les Ítres et les choses. Il pÈnËtre dans un ch‚teau o˘ un roi fai rÈgner une tyrannie pour le moin oppressante. Gr‚ce ‡ sa fl˚te, le mÈnes trel va introduire du dÈsordre ou plutÙ un nouvel ordre en animant tous les habitants du ch‚teau, organisant un bal let de soldats et d'armures fort rÈjouis sant, pantins livrÈs ‡ une danse inhu maine. Quant auPetit soldat(1947), il est plus directement encore au cÏur de cette problÈmatique de l'automatism puisque les protagonistes du cour mÈtrage sont justement des jouets e des automates. Pour Èchapper ‡ u ordre de destruction gÈnÈrale de jouets, ceux-ci dÈcident de se mobiliser et de quitter leur vitrine. Seront sauvÈ les personnages qui savent se servir d leur mouvement propre ; l'automate qui perd sa clÈ est irrÈmÈdiablemen condamnÈ. En ce sens, il y a bien une
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sorte de vitalisme propre ‡ Grimault. L'inanimÈ c'est la mort. Pour exister, la table de montage doit fonctionner, les dessins animÈs doivent Ítre projetÈs, Grimault doit continuer ‡ dessiner. Ni bouleversÈ, ni agressÈ, on se laisse bercer par l'univers trËs franÁais de Paul Grimault. Un monde de conte de fÈes revisitÈ par PrÈvert o˘ les gendarmes du Voleur de paratonnerreset les sol-dats deLa fl˚te magiquese battent contre un mÈnestrel ou un funambule. Dans le meilleur des cas c'est au Charles TrÈnet deLa polka du roique peut faire penser cet univers enchantÈ qui glisse parfois dans la folie douce. Plus largement, mÍme s'il y a eu au dÈbut des annÈes 70 une tentative de renouvellement en direction d'une plus grande abstraction, dansLe diamant (un peu ratÈ) ouLe chien mÈlomane (plus rÈussi), l'Ïuvre de Grimault est trËs liÈe ‡ une Èpoque, les annÈes 30-50 (en particulier, le rÈalisme poÈtique). Grimault ‡ sa table de montage, c'est l'artisan dans son atelier face ‡ une machine foraine qui remonte le temps ; c'est aussi l'historien et le programma-teur d'une Ïuvre qui incarne ‡ elle seule ou presque toute l'histoire de l'anima-tion franÁaise. Ce qui donne ‡La table tournantela forme d'une promenade charmante mais un brin mÈlancolique. Thierry Jousse Cahiers du cinÈma n∞ 415 - Janv. 1989
Propos du rÈalisateur
La naissance deLa table tournante ´Le filmLa table tournanteest nÈ comme Áa... AprËsLe roi et l'oiseau, on m'avait fait des offres, mais c'Ètait ‡ l'Ètranger, et je ne peux pas imaginer de travailler avec des gens qui ne parlent pas ma langue, avec lesquels je ne peux pas Èchanger des clins d'Ïil et des coups de coude complices. Alors, j'ai
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pour dessiner et pour peindre. Mais o est marquÈ par un mÈtier, sinon il y longtemps que j'en aurais choisi u autre, un peu plus facile... ´Donc, je continuais de penser au dessi animÈ. Il y a trois ans, au Japon, a Festival du CinÈma d'Animation pour l Paix, j'ai rencontrÈ des cinÈastes d'ani mation amÈricains, qui m'ont dit : ´Vou avez fait des films trËs intÈressants mais personne ne peut plus les voir Pourquoi n'en feriez-vous pas un pro gramme que vous prÈsenteriez vous mÍme ?ª ´Je n'avais pas trËs envie de prÈsente mes films moi-mÍme. Ce n'est pas mo boulot et je ne le fais pas bien. J'en ai parlÈ ‡ Jacques Demy, qui m'a suggÈr l'idÈe que ce soit l'un de mes person nages qui m'entraÓne dans ce jeu. C n'Ètait pas idiot du tout, car, pour moi c'est plus facile d'Ètablir une connivenc avec ce petit clown, que j'aime bien que de parler au public... mÍme si cel voulait dire m'entretenir avec un person nage qui n'existait que dans mon imagi nation. ´Avec Jacques Demy, nous avons Èlabo rÈ un scÈnario, la construction gÈnÈrale J'Ètais trËs content de travailler ave lui. Il y a 35 ans, il faisait ses dÈbuts cette petite table, qui est l‡, dans l coin... Il voulait faire de l'animation mais je lui ai vivement conseillÈ de trou ver une autre voie. J'Ètais un peu dÈÁu ‡ l'Èpoque ! ´Ensuite, j'ai fait le dÈcoupage du film et un certain nombre de problËmes s sont posÈs. Par exemple, l'Èchelle de personnages : je ne tenais pas du tout avoir des personnages qui, comme l robot ou l'Èpouvantail, auraient pu Ítre ma dimension. Ici, il fallait que les per sonnages soient ‡ l'Èchelle ‡ laquelle j les dessinais, et ‡ l'Èchelle de cett table de montage, o˘ ils devraient jouer parce que c'Ètait le dÈcor principal d film. Il fallait qu'ils puissent s'asseoi sur un noyau de bobine de pellicule o rentrer dans une boÓte de film. Pour tr ver l'Èchelle exacte, j'ai fait des
houettes en papier, que j'ai dÈcoupÈe et peintes. Je les ai posÈes ‡ leur plac dans l'espace, et j'ai imaginÈ les plan en jouant avec elles. ´Ensuite, il m'a fallu Ètudier le graphis me des personnages dans le film. Cett question ne s'est pas posÈe trËs long temps. Ces personnages sortent de leu film en tant que dessins, et c'est comm Áa qu'ils m'intÈressent. Je n'ai pas cher chÈ ‡ leur donner un caractËre autre qu le leur. Ils sont ‡ deux dimensions, et j ne voulais pas leur en donner une troi siËme. Ce qui compte, c'est qu'ils soien dans l'histoire deLa table tournante qu'ils aient leur place dans la lumiËr des choses, mais ils n'ont pas besoi d'ombres portÈes. Ce sont des person nages magiques. (É) Propos recueillis par BÈnÈdict Delesall Dossier distributeu
Le rÈalisateur
Paul Grimault, nÈ en 1905, apprend l dÈcoration, dessine des meubles pui entre dans la publicitÈ en 1930. CÕest l quÕil rencontre Jacques PrÈvert. Ils rÈal sent ensemble de nombreux films dÕan mation:Le petit soldat(1947),L chien mÈlomane(1973), mais surtou Le roi et lÕoiseau, commencÈ en 1947 sortit en 1953 mais dÈsavouÈ par se auteurs qui le retravaillent de 1963 1979. PrÈcurseur et inventeur de procÈdÈ techniques dÕavant-garde, Paul Grimau a choisi de rester dans la tradition clas sique du cinÈma dÕanimation. DÕune technique de dessins animÈs pa ticuliËrement contraignante, il est parve nu ‡ faire naÓtre un monde graphiqu poÈtique et expressif entiËrement per sonnalisÈ. Le style Grimault est ainsi caractÈris
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me mais aussi par lÕauthenticitÈ du dis-cours et son intransigeance morale. Artisan perfectionniste, Paul Grimault a toujours su, en outre, fÈdÈrer les talents de collaborateurs fidËles pour en nourrir ses Ïuvres.
Filmographie
Monsieur Pipe fait de la peinture1936 Les phÈnomËnes Èlectriques1937 Le messager de la lumiËre1938 Go chez les oiseaux (ouGo sÕenvole) devenu L e sp a s s a g e r sd el aG r a n d e -Ourse1939- 1941 Le marchand de notes1942 LÕÈpouvantail1943 Le voleur de paratonnerres1944 Niglo reporter1945 La fl˚te magique1946 Le petit Soldat1947 La BergËre et le Ramoneur1950 Pierres oubliÈes1951 Enrico cuisinier1956 La faim du monde (ou La faim dans le monde1957 Le petit Claus et le grand Claus1964 Le diamant1970 Conception et rÈalisation de deux films pilotes T V en dessin animÈ couleur 1970 Le chien mÈlomane1973 Le Roi et lÕOiseau1979 Le fou du Roi (spÈcialement concu pour La Table Toumante) 1987- 1988
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