Les sentiers de la gloire - Paths of glory de Stanley Kubrick
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Description

Fiche technique du film " Les sentiers de la gloire "
Produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

Informations

Publié par
Nombre de lectures 369
Langue Français

Extrait

Les sentiers de la gloire Paths of glory de Stanley Kub FICHE FILM Fiche technique
USA - 1957 - 1h28 Noir et blanc
RÈalisateur : Stanley Kubrick
ScÈnario : Stanley Kubrick,Calde Willingham Jim ThompsondÕaprË Humphrey Cobb
Musique : Gerald Fried
InterprËtes : Kirk Douglas (Colonel Dax) Ralph Meeker (Caporal Paris) Adolphe Menjou (GÈnÈral Broulard) George Macready (GÈnÈral Mireau) Wayne Morris (Lieutenant Roget) Richard Anderson (Major Saint-Auban) Joseph Turkel (Arnaud)
L E
Kirk Douglas (Colonel Dax)
D O C U M E N T
fusillÈs pour lÕexemple, victimes de l monstrueuse connerie de quelques gÈnÈ-raux (et dÕÈtats-majors entiers), et rie nÕest plus honteux, et exemplaire - en c sens quÕil importe essentiellement de le donner en exemple - que ces parodies de justice que lÕon a essayÈ pendant de annÈes de nous faire prendre pour lÕho neur militaire. Un film o˘ lÕon entend dir aussi clairment que ´le patriotisme est le dernier recours de la canailleª est un film utile. DÕautant plus que Kubrick n sÕembarrasse pas de prÈcautions or toires. Dans les 88 minutes desSentiers de la gloire, nous en apprenons plus sur IÕarmÈe quÕen vingt ans de cinÈma fra Áais. Ici, pas de message humanitaire ou de touche mÈlodramatique du genreA lÕouest rien de nouveau.Paths of gloryest un film court, direct, fort. Les faits quÕil nous montre sont authentique ‡ peine transposÈs (en fait, rÈunis dans un but de simplification) : cÕest vrai quÕil y eu plus de 2 000 fusillÈs pour lÕexempl (et je suppose quÕil sÕagissait essentiell ment dÕhommes de troupe), cÕest vr quÕon est allÈ jusquÕ‡ fusiller un bles dans sa civiËre, et quÕun gÈnÈral soi assez fou pour donner lÕordre ‡ lÕartille dÕouvrir le feu sur ses propres position nÕa rien pour nous Ètonner, surtout sÕil bien abritÈ. Et lÕon peut supposer, san risque dÕerreur, que lÕarmÈe franÁai nÕavait pas lÕexclusivitÈ de ce genre situations. Pour en revenir un peu au cinÈ-ma, Losey (King and country) et, surtout, Rosi (le superbe et mÈconnuLes hommes contre...) ont montrÈ que les armÈes anglaises et italiennes nÕavaie pas grand chose ‡ nous envier. Et quelques annÈes plus tard, avecDocteur Folamour, Kubrick nous montrera que son ´go˚tª pour lÕuniforme nÕÈpargne p les militaires amÈricains, et il explique que sÕil nÕa pas situÈ lÕhistoire de fusillÈs pour lÕexemple dans lÕarmÈe a ricaine, cÕest parce que, historiquement, nÕy en a pas eu. Paths of glory, entre autres mÈrites, a celui de nous donner de la guerre u
idÈe purement nÈgative. A aucun momen il nÕest question dÕexaltation ou de vert guerriËres. Les scËnes de tranchÈe et d combats sont terrifiantes parce que gla ciales, elles sont couleur de mort. Kubrick ne sÕattachant quÕ‡ lÕessentiel se gard tout Iyrisme. Il filme froidement, impitoya blement, ces deux aspects dÕune mÍm destruction de lÕhomme : le champ d bataille et le tribunal militaire. A se longs travellings sur les tranchÈes rÈpon dront, un peu thÈ‚tralement, les mÍme travellings dans les salons de lÕÈtat-majo TrËs significativement, il opposera le cÙt ´aristocratiqueª (gants blancs, tenue d soirÈe, ironie souriante, ÈlÈgance raffinÈe tradition franÁaise) du haut commande ment au cÙtÈ populaire et grossier d lÕhomme de troupe, dÈsarmÈ ‡ la fois p la puissance de feu de lÕennemi et le subtilitÈs (atroces) de la justice militaire Entre les deux, un homme, le colonel Da (Kirk Douglas) qui doit obÈir aux ordres faire son devoir, tout en gardant le sen du prix de la vie (de tous les officiers, il sera le seul ‡ ne pas chiffrer les pertes e pourcentage). Toutes ces oppositions son schÈmatiques parce que Kubrick a choisi de faire un film court, donc de frappe fort: les Èllipses sont nombreuses, et par fois surprenantes, le montage extrÍme ment brutal. Il ne tombe en tout ca jamais dans le piËge de la thÈ‚tralit excessive, du go˚t de lÕeffet ‡ la limite d la parodie, dont il ne sera pas si loin dan dÕautres films .(É) Dominique Rabourdi CinÈma 75 n∞198 - mai 197
Les sentiers de la gloireest un fil datÈ. DatÈ non seulement parce quÕil so en France, pour des raisons bien connues quinze ans aprËs sa rÈalisation, mai parce que lÕapprÈhension que lÕon peut avoir aujourdÕhui tient forcÈment compt et de lÕÈvolution de lÕÏuvre de Kubrick de lÕensemble des autres films sur l mÍme sujet prÈcÈdemment tournÈs. Si l
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
ve avec lequel il est traitÈ, tendent aujourdÕhui ‡ sÕestomper, en revanche - et de faÁon guËre paradoxale, somme toute -les dÈfauts, Ies faiblesses de ce film nÕapparaissent plus que comme dÕintÈres-sants jalons dans une Ïuvre en devenir dont on connaÓt dÈj‡ bien des dÈveloppe-ments. En bref, ses qualitÈs sÕestompent, ses dÈfauts sÕaccusent - et intÈressent. Prenons un exemple : A la fin des Sentiers de la gloire, aprËs le combat et lÕexÈcution des ´mutinsª, les soldats survivants massÈs dans un cafÈ assistent narquois au spectacle dÕune jeune Allemande que lÕon force sous la menace ‡ chanter pour toute lÕassistance. La voil‡ qui entonne dÕune voix apeurÈe puis atta-chante Lili Marlene. BientÙt, IÕÈmotion gagne les spectateurs. Tous ont la larme ‡ lÕÏil... Une vision naÔve de lÕÏuvre ne laisserait dÈcouvrir l‡ quÕun assez mÈdiocre Èpilogue larmoyant - conclusion artificielle et empruntÈe au pathÈtique conventionnel. Mais il est Èvident que le spectateur dÕOrange mÈcanique, qui a dÈcouvert le profond pessimisme de Kubrick, son cynisme et son dÈsespoir, projette alors sur cette fin desSentiers de la gloireune toute autre interprÈta-tion. Le sentimentalisme devient vision ironique de la versatilitÈ des hommes -des soldats qui sÕentretuent avec une sau-vagerie docile et appliquÈe et quÕune simple ritournelle suffit ‡ retourner, mais aussi - Kubrick est assez intelligent pour y avoir pensÈ - de celle des spectateurs que le tableau amer et sans issues de la guer-re, de lÕordre qui broie lÕindividu, ne dÈcourage pas, et qui restent prÍts ‡ adhÈrer ‡ leur tour ‡ la convention ridicule dÕune fin optimiste. Le froid dÈlire cÈrÈbral de Kubrick (comme sÕil existait du reste en art de vrais dÈlires qui ne fussent pas contrÙlÈs, nÕest-ce pas M. Ken Russel ?), Ie baroque impertur-bable, les chatoiements crÈpusculaires dÕune forme qui ne sÕexaspËre que par lÕimpossibilitÈ comprise - et non pas res-sentie - de ne pouvoir accÈder ‡ la simpli-citÈ, ‡ la rigueur, ‡ un Èquilibre qui serait, -
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ce, tout cet Ètonnant contrÙle formel manifestÈ encore dansOrange mÈca-niquese retrouve en puissance dansLe sentiers de la gloire. Mais une fois d plus, le film bÈnÈficie du recul avec lequel il est dÈcouvert. MarquÈ ‡ ses dÈbuts pa certains relents de lÕesthÈtique expre sionniste (corrigÈe par le film noir amÈri cain), Kubrick manifeste toujours dan Les sentiers de la gloireson go˚t pou les grands angulaires, les prises e contre-plongÈe, la violence des opposi tions de lÕombre et de la lumiËre. Il suff de songer ‡ la sÈquence du procËs a cours de laquelle les silhouettes charbon neuses des juges se dÈcoupent en pre mier plan, dÈgageant au fond, en plein clartÈ, les visages des condamnÈs et d leur avocat. Les Ítres, les dÈcors son opposÈs les uns aux autres: le lieutenan au caporal tÈmoin de sa couardise, l gÈnÈral dÕarmÈe au gÈnÈral de division, l vie sordide des tranchÈes aux merveilleu ch‚teaux rococo des officiers gÈnÈrau (officiers franÁais, cela ne manque pas d saveur, logeant dans des ch‚teau baroques manifestement bavarois et dan sant au son des valses de Vienne !). Mai prÈcisÈment, ce qui aurait pu apparaÓtr en 1957 comme lÕune des derniËres man festations dÕune esthÈtique rÈvolue app raÓt aujourdÕhui comme IÕindice dÕun È nouissement formel qui devait sÕappuy au dÈpart sur lÕexpressionnisme po mieux pouvoir ensuite sÕen inspirer et sÕ dÈgager.Nous lÕavons dit, la sortie ult rieure de films commePour lÕexempl de Losey ouLes hommes contrede Rosi tempËrent la portÈe antimilitariste d film. La rigueur dramatique et Èmouvant du premier, la subtile mise en lumiËre de mÈcanismes militaires et sociaux d second, affaiblissent sans aucun doute l drame humain desSentiers de la gloire dÕautant que Kubrick nÕa jamais particul rement brillÈ dans le registre pathÈtique. MalgrÈ tout, IÕexacte peinture de la vi des tranchÈes, servie alors par un styl incisif et nerveux - travellings descriptif et agissant en mÍme temps -, la belle rÈa lisation des scËnes de guerre avec un
bande son particuliËrement travaillÈe, font desSentiers de la gloirelÕaÓnÈ pa trop indigne des deux films citÈs. (É) FrÈdÈric Vitou Positif n∞143 - octobre 197
Propos du rÈalisateur
JÕai ÈtÈ trËs heureux de lire votre articl dans LÕExpress. CÕest le premier article le film que jÕaie vu publier en France. J voudrais vous remercier de la trËs grand objectivitÈ avec laquelle vous traitez toute lÕaffaire. JÕai dit trËs souvent que le fi nÕest pas anti-franÁais, mais anti-guerr On mÕa demandÈ: ´Pourquoi avez-vou choisi des soldats franÁais ?ª La raiso est trËs simple. JÕaurais prÈfÈrÈ que le hommes soient des soldats amÈricains, mais rien de comparable aux mutinerie de tranchÈes qui ont eu lieu en 1917 dan les Flandres nÕest arrivÈ aux AmÈricain Si jÕavais pu justifier artistiquement l choix dÕAmÈricains, je vous assure que l film nÕaurait jamais ÈtÈ censurÈ e AmÈrique. Peut-Ítre vous rappelez-vous l film de Robert Aldrich,Attaque, ave Jack Palance ? CÕÈtait lÕhistoire dÕun cier amÈricain l‚che, au cours de la deuxiËme guerre mondiale, qui est assas sinÈ par ses propres hommes. Ce film a ÈtÈ prÈsentÈ librement aux Etats-Unis. J ne dis cela que pour bien montrer que j nÕai pas reculÈ devant le choix de troupe amÈricaines par peur dÕune quelconqu censure. Alors, pourquoi pas de troupes britanniques ? CÕest aussi trËs simple. O ne peut pas faire parler lÕanglais ‡ de acteurs amÈricains ; ni en Angleterre, ni aux Etats-Unis, les gens nÕy croiraient pa et ils ne peuvent s˚rement pas non plus parler lÕamÈricain et passer, en Angleterr ou aux Etats-Unis, pour des soldats britan-niques. Alors pourquoi ne pas prendre de acteurs britanniques ? Nous Ètions obli gÈs dÕavoir des interprËtes amÈricain pour obtenir le financement des sociÈtÈ de distribution amÈricaines. Pourquoi pa
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IÕarmÈe allemande ? Cela aurait ÈtÈ absoIument incompatible avec le thËme de lÕhistoire qui tirait son ironie dÕ un acte inhumain accompli au nom de la nÈcessi-tÈ.´La fin justifie les moyens. ª ´ Il faut gagner la guerre ª. Je ne crois pas quÕen dehors de lÕAllemagne il y aurait eu un public pour se laisser Èmouvoir par un tel argument, si les troupes avaient ÈtÈ alle-mandes. Mon but en faisant ce film Ètait de faire un film anti-guerre (encore quÕune pareille simplification des thËmes et des histoires paraisse toujours un peu absur-de), et si cÕest la France qui a ÈtÈ choisie, cÕest pour les raisons que je viens de dire. Je dois avouer une certaine surprise devant la sÈvÈritÈ dont on fait preuve dans votre pays ‡ lÕÈgard du film. Je nÕai que le respect le plus profond pour la France de toutes les faÁons imaginables, et pourtant je ne peux Ítre dÕaccord avec la suppression totale dÕun film pour des raisons politiques. Je ne connais pas une autre grande puissance occidentale qui, ‡ lÕheure actuelle, empÍcherait la sortie dÕun film de ce cÙtÈ-ci du rideau de fer pour des considÈrations politiques. LÕÈro-tisme et la brutalitÈ sont les seuls pro-blËmes de censure dont on entende par-ler, et cela peut toujours sÕarranger avec des coupures de-ci de-l‡. Peut-Ítre que ma conception de la libertÈ politique est un peu naÔve, mais je pense quÕelle doit inclure une expression absolument libre des arts.ª
Le rÈalisateur
CÕest un photographe doublÈ dÕun moralis-te. Un photographe parce que son pËre lÕinitia trËs jeune ‡ cette technique qui est aussi un art, en sorte quÕ‡ 17 ans Kubrick travaillait dÈj‡ pour Look. Un moraliste de par sa premiËre Èducation. Son Ïuvre est empreinte dÕun profond pessimisme quÕexplique Ègalement un caractËre inquiet, soucieux de perfection, jamais satisfait de son travail.
D O C U M E N T
immÈdiatement achetÈs par RKO : il avai 22 ans. Pour ses dÈbuts dans le lon mÈtrage avecFear and desire, il est pro ducteur, rÈalisateur, monteur et aupara vant opÈrateur. Il sÕoccupe mÍme du tirag des copies. Kubrick a interdit depuis l projection de ce film. Sans doute y trou vait-on dÈj‡ la virtuositÈ qui caractÈriseL baiser du tueur, notamment dans l scËne des mannequins.Ultime razziaes lÕun des sommets du film noir : originalit du hold-up sur un champ de courses, rap ports complexes des personnages (le liens entre Elisha Cook Jr. et Man Windsor, IÕimplacable froideur de Timot Carey...), maÓtrise technique du rÈalisa teur. MalgrÈ un budget important, Kubric nÕapparaÓt encore dans ce film que comm lÕun des nouveaux maÓtres de la sÈrie CÕest avecPaths of glory, film sur le rebellions et les exÈcutions de soldats, su le front franÁais, lors de la PremiËr Guerre mondiale, que Kubrick sÕimpose lÕattention de la critique. La cruautÈ d scËnes finales et la violence de la satir des Ètats-majors ont fait longtemps inter dire le film en France. Faute de voir abouti ses projets, Kubrick remplace sur le pla teau deSpartacusAnthony Mann en dif fÈrend avec Kirk Douglas. Le rÈsultat ne l satisfait pas et il songe dÈj‡ ‡ sÕexpatri en Angleterre. Il revient pourtant au …tats-Unis pour y adapterLolitad Nabokov. Son penchant pessimiste, sen sible dans cette rÈalisation, Èclate dan Docteur Folamour, chef-dÕÏuvr dÕhumour noir sur la bombe atomique o Peter Sellers, qui interprËte plusieur rÙles, donne libre cours ‡ une fantaisi ravageuse. Gros budget et plusieur annÈes de travail pour une Ïuvre de science-fiction sÈrieuse, cette fois :2001 ´Techniquement parlant,LÕodyssÈe d lÕespacereprÈsente un aboutissement tel quÕil ne sera probablement pas dÈpass avant quelques dÈcenniesª, remarque lÕu des auteurs deDemain la science-fictio (1976). Mais cet auteur note aussi qu ´les prouesses techniques sont au servic dÕune description quasi documentaire d ce long voyage, contribuant ‡ installer
spectateur dans le monde du futurª.200 est en effet un film de science-fiction pou adultes : rien ‡ voir avecLa guerre de Ètoiles. Il dÈconcerta parce quÕil voula donner ‡ rÈflÈchir, comme dÈrout Orange mÈcaniquepar son dÈferlemen dÕoutrances sexuelles. Cette vision d Londres dans un futur proche, o˘ la violen ce rËgne chez les jeunes tandis que, dan les laboratoires, des savants travaillent dÈbarrasser le cerveau humain de ses ten dances agressives, connut un Ènorme suc cËs et porta Kubrick au niveau des grand du cinÈma : Bergman et Fellini. Travaillan dÈsormais en Angleterre, Kubrick devien de plus en plus Èpris de perfection. Il apporte dÈsormais un soin mÈticuleux a tournage de chaque plan, de chaqu sÈquence de ses films. AdaptÈ dÕun roma de Thackeray,Barry Lyndondemander plus de 300 jours de tournage. La beaut des images ne suffit pas toujours ‡ com penser lÕennui de lÕhistoire. MÍ remarque pourThe shining, o˘ raremen autant de soin aura ÈtÈ apportÈ ‡ l bande-son, signe, entre cent autres, d souci de perfection de Kubrick. Reste un histoire de possession dÈpourvue dÕorig nalitÈ et dont tous les effets sont prÈvi sibles une demi-heure ‡ lÕavance. D mÍme,Full Metal Jacket. sur le ViÍt nam, vient trop tard pour ne pas donne une impression de dÈj‡ vu. Depuis2001e ses longs travellings sur des vaisseau spatiaux Èvoluant dans lÕespace, san action vÈritable, le rÈalisateur semble vou loir plonger le spectateur, gr‚ce ‡ so extraordinaire virtuositÈ, dans un Èta dÕhypnose. LÕhistoire, dans ces conditio importe peu. Par son flou ou sa banalitÈ elle se prÍte mÍme ‡ tous les prolonge ments possibles. Kubrick ou le triomphe d la technique. Jean Tular Dictionnaire des rÈalisateur
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Filmographie
Courts mÈtrages
Day of the fight Flying padre
Longs mÈtrages
1950 1951
Fear and desire1953 KillerÕs kiss1955 Le baiser du tueur, The killing1956 Ultime razzia, Paths of glory1957 Les sentiers de la gloire Spartacus1960 Spartacus Lolita1962 Dr. Strangelove or how I learned to stop worrying and love the bomb1964 Docteur Folamour 2001 : a space odyssey1968 2001 IÕodyssÈe de lÕespace A clockwork orange1971 Orange mÈcanique Barry Lyndon1975 The shining1979 Shining Full Metal Jacket1987
Documents disponibles au France
Fiche pÈdagogique Paris CinÈ Recherche Positifs n∞112 - 143 - 186 - 359 - 230 Kubrick par Michel Ciment ed Calmann-Levy
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