Master and commander : the far side of the world de Weir Peter
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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Master and commander : the far side of the world de Peter Weir FICHE FILM Fiche technique
USA - 2003 - 2h14
RÈalisateur : Peter Weir
ScÈnario : Peter Weir John Collee dÕaprËs les romans de Patrick OÕBrian
Image : Russell Boyd, A.C.S
Montage : Lee Smith
Musique : Iva Davies Christopher Gordon Richard Tognetti
InterprËtes : Russel Crowe (Jack Aubrey) Paul Bettany (Dr. Stephen Maturin) Billy Boyd (Barrett Bonden) James DÕArcy (Lt. Thomas Pullings) Lee Ingleby (Hollon)
RÈsumÈ Critique DÈbut du XIX Ëme siËcle, les troupes du(É) L'ouverture est magistrale, qui nous royaume britannique et celles du vilplonge dans les brumes du grand large au conquÈrant NapolÈon sont en pleinepetit matin. Pendant quelques instants, ce empoignade. Les hostilitÈs se poursuiventfaux silence que troublent grincements du jusque dans les eaux lointaines du globegrÈement et gÈmissements de la coque du bordant les colonies de chacun. A bord dutrois-m‚ts de la Royal Navy hÈsite. On flot-HMS Surprise, le charismatique Capitainete sur l'inconnu. Tandis que les marins Jack Aubrey et son ÈclairÈ subordonnÈ, lesommeillent encore, c'est l'imprÈvu qui Dr. Stephen Maturin, veillent attentive-rÙde. L'heure du guet. Ce quelque chose ment sur la bonne tenue de leur Èquipaged'imminent qui va surgir a trait au mystËre chevronnÈ. De personnalitÈs radicalementobscur de la mer. opposÈes, ils entretiennent nÈanmoins unePeter Weir, d'emblÈe, filme l'abÓme, c'est-profonde amitiÈ basÈe sur une estime rÈci-‡-dire cette ambivalente promesse, la proque. Le navire vient ‡ croiser le cheminconquÍte ou le naufrage, le nouveau dÕun b‚timent corsaire franÁais. LÕaffronte-monde ou l'enfer, la libertÈ ou le diable. On ment se devine inÈvitable et promet dÕÍtreest entre le chaos et la quÍte. Il en est de longue haleine.ainsi, toujours, dans les rÈcits d'aventures maritimes, o˘ le tumulte, la fiËvre ‡ scruter l'horizon, l'impression que s'est arrÍtÈ le temps des horloges figurent une transcen-dance, un Èlan vers l'au-del‡, une ÈpopÈe mÈtaphysique. Nous sommes en 1805. La guerre fait rage entre FranÁais et Britanniques. Expert dans l'art de serrer le vent, le capitaine Jack Aubrey s'est taillÈ une solide rÈputation de
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conquÈrant au service de la Marine royale. Il s'est emparÈ de navires mar-chands ennemis, a capturÈ galions espa-gnols et vaisseaux des Indes. MaÓtre absolu d'une frÈgate ‡ laquelle il impose fiËre allure, la faisant repeindre ‡ neuf dËs qu'elle subit une avarie et refaisant sculpter la proue en cas de dommages, mÈprisant des butins, ce fin tacticien des batailles napolÈoniennes est un meneur d'hommes gÈnÈreux. Il n'hÈsite pas ‡ doubler la ration de rhum de ses matelots qui croupissent, mouillÈs et transis de froid, dans des cales exiguÎs. Moins bondissant que Douglas Fairbanks (Le Pirate noir, 1926), moins insolent qu'Errol Flynn (Capitaine Blood, 1935), moins carnassier que Burt Lancaster (Le Corsaire rouge, 1952), Russell Crowe a dans le rÙle une autori-tÈ teintÈe d'idÈalisme, le charisme intrÈ-pide du Gregory Peck deCapitaine sans peur(1951). Mais en adaptant superbement la saga maritime du romancier Patrick O'Brian, soucieux de restituer la vie quotidienne ‡ bord dans un luxe de dÈcors, cos-tumes, dÈtails authentiques, avec scËnes d'amputation et de trÈpanation entre deux assauts furieux, Peter Weir a choisi de raconter l'histoire d'une obses-sion.Master and Commanderest le rÈcit de la chasse tÍtue, au risque de compromettre la sÈcuritÈ de l'Èquipage, d'un navire fantÙme entr'aperÁu dans le brouillard. Un ennemi qui envoie des bordÈes de boulets meurtriers par sur-prise dans un vacarme dantesque, dont l'ombre se dissipe, que l'on contourne gr‚ce ‡ une science subtile de la naviga-tion, qui resurgit quand on croit l'avoir perdu, et que l'on approche pour l'abor-der sabre au clair aprËs avoir maquillÈ, machiavÈlique, son vaisseau de guerre en baleiniËre. Ce qui est visualisÈ dans un halo, voile par l'avant tribord, qui fait tonner le tambour ‡ l'Ècoutille, dÈclenche la cavalcade des hommes vers le pont et les postes de combat, ce qui transforme Aubrey en perpÈtuel pÈlerin, son navire
en bateau ivre et son terrain de chasse en mer promise, c'est une certaine idÈe de la quÍte, de la mission. La traque d'une chimËre. L'impalpable corsaire franÁais, a priori plus rapide et plus puissant, prend donc ici le relais de la baleine blanche d'Herman Melville que filma un John Huston athÈe, dÈterminÈ ‡ assumer jus-qu'au bout le blasphËme d'un face-‡-face avec la prÈtendue figure de Dieu. On trouve d'ailleurs chez Patrick O'Brian une allusion ‡Moby Dicklors d'une discussion sur l'art de terrasser cette bÍte que l'on n'est jamais s˚r d'avoir tuÈe "avant qu'elle soit pelÈe", mise en baril et en cave. Peter Weir embarque mÍme un fils symbolique du capitaine Achab en la personne d'un tout jeune aspirant qui se retrouve avec une jambe de bois. On pourrait aussi interprÈter l'Èpisode de l'escale aux Galapagos comme un autre clin d'Ïil ‡ Melville : l'Ècrivain amÈricain avait mis en garde contre les malÈdictions de ces Óles qui "ne sont sans doute pas que pure mÈlancolie" et qui reprÈsentaient, ‡ ses yeux, "le monde aprËs une conflagration punitive". Ce serait risquer un contre-sens. Car chez O'Brian comme chez Peter Weir cette recrÈation a une signi-fication diffÈrente. ImposÈe par l'autre grand personnage de la saga, le chirur-gien Stephen Maturin, un marin d'eau douce hostile aux commandeurs, pas-sionnÈ de philosophie et de sciences naturelles, l'exploration des Óles induit au contraire chez O'Brian une foi dans le progrËs et un espoir de retrouver un paradis aprËs-guerre. Cette digression botaniste et zoologique (Maturin ÈmerveillÈ devant les iguanes, tortues gÈantes, oiseaux inconnus et scarabÈes rares) nous ramËne au Peter Weir dePique-nique ‡ Hanging Rock, deLa DerniËre Vague, de Mosquito Coast, deGreen Card: la disparition/libÈration de trois jeunes filles dans un site volcanique, le culte d'une civilisation de rÍve chez un groupe d'aborigËnes, le retour ‡ la vie naturelle
d'une famille de nouveaux Robinsons, la tentative de cultiver un jardin dans un appartement new-yorkais. Si, au-del‡ du brio avec lequel il orchestre son film d'Èpoque, ses com-bats flibustiers, Peter Weir signe un film d'auteur en mÍme temps qu'un film spectaculaire, c'est aussi parce que l'on retrouve dansMaster and Commanderd'autres thËmes-clÈs : la recherche de l'Èpanouissement person-nel et les rapports maÓtre-ÈlËve (Le Cercle des poËtes disparus), et sur-tout l'immersion d'un personnage dans un monde clos, autarcique, souvent rÈgressif. (É) Jean-Luc Douin
Le Monde/Aden 31 dÈcembre 2003
En 20 romans vendus ‡ plusieurs mil-lions dÕexemplaires de par le monde et autant dÕaventures du Capitaine Jack Aubrey et du Docteur Stephen Maturin, Patrick OÕBrian se sera vu intronisÈ comme lÕun des plus grands Ècrivains du XXËme siËcle. Convaincu par le produc-teur Samuel Goldwyn du bien fondÈ dÕune adaptation cinÈmatographique de son Ïuvre, lÕauteur adepte de naviga-tion nÕaura hÈlas pas pu en dÈcouvrir le rÈsultat sur grand Ècran puisquÕil sÕÈteint en 2000 ‡ lÕ‚ge de 86 ans. Grand admirateur des livres de OÕBrian, Peter Weir se permit le luxe de prendre son temps pour Èlaborer le scÈnario de Master and Commander. La pression est pourtant Ènorme tant la fresque nÈcessite un dÈploiement budgÈtaire exceptionnel (150 M de $). Peter Weir jouit cependant dÕune certaine crÈdibili-tÈ ‡ Hollywood. Ses films ont toujours reÁu une considÈration enviable de la part des AcadÈmies (‡ commencer par son plus rÈcent filmThe Truman Show) et profitÈ dÕune bonne adhÈsion du public (particuliËrementLe cercle des poËtes disparus). PlutÙt un homme qui inspire la confiance donc. Le rÈalisateur australien ne lÈsinera pas sur les recherches, entraÓnant mÍme les
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acteurs dans ses consultations dÕarchives, faisant appel ‡ de multiples conseillers techniques et embarquant sur un navire dÕÈpoque pour des croi-siËres ‡ rÈpÈtition afin dÕapprÈhender pleinement la vie en haute mer dans des conditions proches de celles mises en scËne dans son futur long mÈtrage. Pour faire Èvoluer le HMS Surprise selon toutes les contraintes du scÈnario, il fal-lut avoir recours ‡ pas moins de quatre versions du navire. Une frÈgate baptisÈe Rose fut remaquillÈe selon les critËres du vaisseau anglais de lÕhistoire tandis quÕune rÈplique grandeur nature fut ins-tallÈe dans la piscine ayant accueilli prÈcÈdemment leTitanicde James Cameron afin de limiter les prises de vue toujours problÈmatiques en haute mer. La dÈclinaison du bateau se pour-suivit ‡ diverses Èchelles, notamment dans les studios de Weta Workshop pour la construction dÕune maquette miniature du Surprise et dans les labora-toires de Asylum pour les versions numÈriques. LÕeffort de rÈalisme fut poussÈ dans ses derniers retranche-ments. LÕÈquipe nÕhÈsita pas ‡ filmer les ÈlÈments dÈchaÓnÈs au Cap Horn afin de lÕintÈgrer dans la sÈquence tempÍte du film. Une autorisation exceptionnelle fut Ègalement dÈlivrÈe ‡ la production pour tourner des images sur les terres de la trËs prÈservÈe rÈserve des Galapagos. (É) Sans douter des qualitÈs de cinÈas-te de Peter Weir quand il sÕagit de mon-ter un projet artistiquement ambitieux et raisonnablement populaire, il Ètait pour-tant difficile de rÈprimer une certaine anxiÈtÈ en le voyant prendre la barre dÕune pareille production. Rares sont en effet ceux qui parviennent ‡ accoucher aujourdÕhui, en tenant compte des contraintes techniques et Èconomiques, dÕun blockbuster pharaonique totale-ment abouti sans souscrire ‡ de lourdes concessions artistiques menant ‡ un rÈsultat souvent pesant, ou sans privilÈ-gier lÕefficacitÈ formatÈe et peu fertile du spectacle de commande. Avec Master and Commanderle rÈalisateur
australien Èvitera pourtant miraculeuse-ment tous ces Ècueils puisquÕil nous livre une fresque Èpique et enlevÈe quÕaucun cinÈphile ne songeait encore pouvoir espÈrer contempler. Le grand retour du cinÈma dÕaventure donc, qui nÕÈvoquera pas pour autant une quel-conque nostalgie de lÕ‚ge dÕor hollywoo-dien. Peter Weir a conÁu un film rÈsolument moderne, que ce soit dans lÕÈcriture ou dans la fabrication. Batailles et tem-pÍtes seront malgrÈ tout au rendez-vous pour le plaisir incontournable de tous, mais les sÈquences ponctuent lÕhistoire de tensions impromptues, un peu sur le mode du thriller, plus quÕelles ne servent lÕunique finalitÈ exhibitionniste des habituels lancÈs de poudre aux yeux. Aussi, si les scËnes dÕaction sont magis-tralement rÈussies, la premiËre attaque de LÕArcheron par exemple, ne sera rien de plus quÕun dÈtonateur soudain de lÕintrigue destinÈ ‡ rompre la quiÈtude de lÕÈquipage anglais et cÕest avant tout ce groupe dÕhomme qui retiendra toutes les attentions du rÈalisateur. Soignant lÕexposition de ses personnages, il pro-cËde ‡ une Ètude approfondie de la microsociÈtÈ que reprÈsente lÕÈquipage avec une soif de dÈtails et un souci de vÈracitÈ captivants. Le talent ne rÈside cependant pas dans la simple ÈnumÈra-tion appuyÈe dÕustensiles et de cou-tumes dÕÈpoque, pour Weir lÕart consiste ‡ les rÈvÈler avec lÈgËretÈ, parfaitement intÈgrÈs dans son rÈcit. Sa camÈra Èvo-lue des entrailles du b‚timent jusquÕ‡ la cime des voilures, rÈvÈlant des exis-tences ‚pres avec un sens du rÈalisme inspirÈ. En chefs de fil, ses deux acteurs principaux (Russel Crowe et Paul Bettany) qui nÕen sont plus aux prÈsen-tations, composent un duo Èpatant aux caractËres bien trempÈs et aux philoso-phies distinctes. LÕopposition aurait pu se rÈduire ‡ une cargaison de gags cocasses comme dans le commun des buddy movies, elle profite au contraire ‡ lÕexpÈrience initiatique de lÕÈpopÈe. Car le voyage de ces deux hommes ne se
bornera pas ‡ tutoyer les ocÈans, il sera aussi prÈtexte ‡ tisser un pont entre le passÈ et lÕavenir, entre lÕexpÈrience intuitive et le pragmatisme de la dÈcou-verte scientifique. Le sujet offre lÕair de rien une belle rÈflexion sur la valeur de notre Histoire, de ses leÁons, mais aussi sur lÕimportance de notre Èvolution, de nos remises en questions. Peter Weir applique dÕailleurs sa recette de complÈmentaritÈ ‡ sa propre mise en scËne en enrichissant son savoir faire de conteur confirmÈ dÕun travail de recherche documentaire pointu mais aussi dÕune utilisation des derniËres innovations numÈriques qui ne lÕavaient pourtant pas enthousiasmÈ jusquÕ‡ prÈ-sent. Bien lui en a pris, le mariage fonc-tionne et pourrait mÍme prÈtendre faire oublier le fameuxTitanicet son insÈpa-rable iceberg. CarMaster & Commandertendrait ‡ marquer une date o˘ la technologie digitale trouve enfin sa place harmonieuse dans le pro-cessus dÕÈlaboration dÕun film en renon-Áant ‡ sa position prÈdominante pour se contenter du statut de simple outil qui sublime lÕimage et amoindrit les difficul-tÈs de prises de vue. Le spectacle ne sera donc pas seulement inÈdit cette fois-ci, mais il dÈgagera une impression de plÈnitude esthÈtique et narrative exemplaire. Un rÈgal. (É) Petss www.ecrannoir.fr
Entretien avec le RÈalisateur
(É) TÈlÈrama : Comment convainc-t-on les dirigeants de Hollywood de rÈaliser un film d'aventures ´‡ l'ancienneª ? Peter Weir : Il faut rendre justice ‡ Tom Rothman, qui codirige le dÈpartement production de la 20th Century Fox. C'est un fan des livres d'O'Brian. Dans les annÈes 30, ‡ Hollywood, on trouvait des producteurs plus ou moins cultivÈs mais passionnÈs par un livre ou par une pÈrio-de historique. Il faut croire que Áa existe encore aujourd'hui ! Tom m'a proposÈ le
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dÈbut des aventures de Jack Aubrey, le capitaine du HMS Surprise ; j'ai prÈfÈrÈ commencer au milieu, alors qu'on est dÈj‡ en mer. Je tenais ‡ l'unitÈ d'action. Je ne voulais pas de port, pas de ton-neau roulant sur un quai, pas de calËche d'o˘ descend une jeune femme en crino-line, avec un gros plan sur son pied essayant d'Èviter une flaque de boue.
TÈlÈrama : Et les producteurs ont accep-tÈ ? Peter Weir : Ils ont commencÈ ‡ avoir des doutes au montage. Il manque au film deux conventions fortes du rÈcit hollywoodien : une prÈsence fÈminine, et le fait de rabaisser l'adversaire du hÈros. Dans le scÈnario type actuel, lors du dÈnouement, le ´mÈchantª est si dia-bolique que sa destruction provoque une forme de jouissance chez le spectateur. Je ne crois pas que, dans mon film, l'´ennemiª soit malÈfique. Mais tout cela Ètait clair dËs le script. Si vous faites corps avec votre film, il n'est pas trËs difficile de convaincre des gens qui eux-mÍmes doutent ÈnormÈment !
TÈlÈrama : Avez-vous cherchÈ l'inspira-tion dans des films d'aventures clas-siques ? Peter Weir : J'ai revu des films de scien-ce-fiction. Je voulais reprendre au film de conquÍte spatiale ce qu'il avait volÈ au cinÈma d'aventures traditionnel : le sentiment d'explorer des territoires inconnus. Mais j'ai aussi fait un tour d'horizon des ÈpopÈes maritimes. De Capitaine Blood[Michael Curtiz, 1935, NDLR] auBateau[Wolfgang Petersen, 1981]. Dans ce dernier film, l'ambiance confinÈe d'un sous-marin est bien ren-due, et le casting de l'Èquipage est par-ticuliËrement soignÈÉ Il y aussi Capitaines courageux[Victor Fleming, 1937, d'aprËs Kipling], o˘ les sÈquences de navigation pure sont trËs rÈussies ; ce ne sont pas des plans b‚clÈs de seconde Èquipe. Je tenais beaucoup ‡ la vraisemblance des scËnes de haute mer - mÍme si nous tournions dans un
immense rÈservoir. Je me suis beaucoup inspirÈ d'un documentaire des annÈes 30,Around cape Horn, sur le passage du cap pendant une tempÍte. (É) Propos recueillis par AurÈlien Ferenczi TÈlÈrama n∞ 2816 - 3 janvier 2004
Le rÈalisateur
NÈ(e) le 21 Ao˚t 1944 ‡ Vaucluse, Sydney (Australie). AprËs avoir bouclÈ ses Ètudes dans son Australie natale, Peter Weir s'envole pour Londres o˘ il rÈdige et interprËte des sketches sati-riques en compagnie de sa compagne. De retour sur ses terres au milieu des annÈes 60, il officie en tant que machi-niste et rÈgisseur de tÈlÈvision, puis rÈa-lise de nombreux courts et moyens mÈtrages. C'est en 1974 que Peter Weir signe son premier long-mÈtrage, la comÈdie burlesque et fantastiqueLes Voitures qui ont mangÈ Paris, suivi de l'oniriquePique-nique ‡ Hanging Rocket du film-catastropheLa Derniere Vague. Mais c'est en 1981, avecGallipoli, qu'il ouvre son Ïuvre ‡ un public international en recrÈant ‡ l'Ècran la bataille du mÍme nom. DËs lors, Peter Weir trace une carriËre ‡ la fois Èclectique et rÈflÈchie. CinÈaste rare, il aborde successivement la culture orientale (L'AnnÈe de tous les dan-gers, 1982) et la communautÈ Amish (Witness, 1985), puis dresse le portrait de deux personnages hors-normes incar-nÈs par Harrison Ford et Robin Williams, soit un idÈaliste en dÈsaccord avec la civilisation du progrËs (Mosquito Coast, 1986) et un professeur de littÈra-ture particuliËrement souple (Le Cercle des poËtes disparus, 1989). AprËsLe Cercle des poËtes disparus, Ènorme succËs mondial qui lui apporte la consÈcration, Peter Weir rÈalise la comÈdie romantiqueGreen Card, por-tÈe par le duo GÈrard Depardieu/Andie MacDowell, puis dirige Jeff Bridges en 1993 dansEtat second. Cinq ans plus tard, il donne ‡ Jim Carrey son premier
rÙle dramatique avec le film d'anticipa-tionThe Truman Show. En 2003, Peter Weir revient sur le devant de la scËne en signant le film d'aventuresMaster and commander de l'autre cÙtÈ du monde, portÈ par Russell Crowe.
Filmographie
The Cars that ate Paris1974 Les Voitures qui ont mangÈ Paris Picnic at Hanging Rock1975 Pique-nique ‡ Hanging Rock The Last Wave1977 La Derniere Vague Gallipoli1981 The Year of living dangerously1982 L'AnnÈe de tous les dangers Witness1984 Mosquito Coast1986 Dead Poets Society1989 Le Cercle des poËtes disparus Green Card1990 Fearless1993 Etat second The Truman Show1998 Master and commander : the far side of the world2002 Master and commander : de l'autre cÙtÈ du monde
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