Pas assez de volume (notes sur l’OMC) de Glenn Vincent
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

Extrait

Pas assez de volume (notes sur lÕOMC) de Vincent Glenn FICHE FILM Fiche technique
France - 2004 - 2h30
RÈalisateur : Vincent Glenn
Image : Diane Baratier
Mixage : Fabrice Naud
RÈsumÈ OMC - Organisation mondiale du commer-ce - trois lettres pour nommer une institu-tion internationale dont l'idÈologie, les caractÈristiques, les objectifs n'ont - enco-re - que trËs peu de visibilitÈ publique. Comment, pourquoi, par qui et pour qui cette organisation a-t-elle ÈtÈ mise en place, et pourquoi est-elle si contestÈe ? Sous forme d'une enquÍte filmÈe, ce docu-mentaire dresse le portrait polÈmique d'une instance de pouvoir dont le champ n'a cessÈ de s'Ètendre depuis sa crÈation en 1995 et qui a ÈtÈ conÁue pour Ítre l'ar-bitre suprÍme du commerce mondialÉ
Propos de Co-errance
La sortie en salles, le 21 avril 2004, du film Pas assez de volume! (Notes sur lÕOMC,) sÕinscritdans la continuitÈ des premiËres expÈriences menÈes parco-errancespour donner ‡ voir, ‡ entendre la vitalitÈ dÕÏuvres, de pensÈes, rÈfractaires ‡ toute normalisation. Le choix de la date de sortie nÕest pas ano-din. Nous serons placÈs, dÕune part, entre deux ÈchÈances Èlectorales dans les-quelles la question de lÕAGCS (Accord GÈnÈral sur le Commerce des Services) est largement ÈludÈe, alors quÕelle engage lÕavenir de la santÈ, de lÕÈducation, de la
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culture. DÕautre part, ce que les mÈdiasqui dÈveloppent des pratiques en ruptu-lÕesprit du capitalisme en gÈnÈralÉ ont appelÈ le "sÈisme du 21 avril 2002",re avec les modËles sociaux, culturelsChristel nÕest pas sans rapport avec les ques-et Èconomiques dominants qui prÙnenthttp://www.co-errances.org tions qui traversent le film.ni plus ni moins la destruction du prin-Tout dÕabord, rappelons briËvement, lescipe mÍme de solidaritÈ. raisons qui ont amenÈ ‡ la crÈation dePlus particuliËrement, la sortie du docu-co-errances, lieu coopÈratif et collectifmentairePas assez de volume! pour une diffusion autonome de ces(Notes sur lÕOMC,)nous donne lÕocca-Critique textes, sons, et images qui veulentsion de relayer des campagnes en sÕaffranchir des prÍt-‡-penser du mar-cours qui alertent des dangers que fait ´Voici l'Ode Maladive, Critique, dÈdiÈe ‡ chÈ. Actuellement, la coopÈrative ras-peser le fameux AGCS (Accord GÈnÈral l'Îuvre Majeure des Cons!ª En rebap-semble plus dÕune vingtaine desur le Commerce des Services) sur la tisant ainsi l'Organisation mondiale du membres, dont des revues, des Èditeursprivatisation de secteurs essentiels ‡ la commerce, le gÈnÈrique annonce la cou-indÈpendants, des rÈalisateurs et pro-vie. Dans ce sens,co-errancesa dÈve-leur. On s'attend donc au procËs ‡ char-ducteurs de films, ainsi que des asso-loppÈ des liens avecAgir Icipour ge de la machine de guerre du libÈralis-ciations liÈes au champ des mÈdiasrelayer la campagne pour rÈformer les me, dans le collimateur des altermon-libres. Sous forme dÕune coopÈrative,Institutions FinanciËres Internationales, dialistes. Sans renier ses intentions par-cÕest-‡-dire dÕun lieu qui appartient ‡avec lÕURFIG pour relayer la campagne tisanes, ce documentaire se veut au ceux qui lÕinvestissent,co-errancespour les Zones Hors-AGCS. Ces asso-contraire une initiation en douceur aux aspire ‡ se dÈvelopper sans jamaisciations accompagneront le film en par-arcanes du capitalisme international. Le sacrifier aux impÈratifs financiers etticipant aux nombreux dÈbats prÈvus, rÈalisateur mËne son enquÍte de marketing qui dominent aujourdÕhuiet organiseront pour leurs rÈseaux des GenËve ‡ Porto Alegre, avec la dÈsinvol-lÕÈconomie de la culture.projections publiques. NÕoublions pas ture et la naÔvetÈ du profane en Ècono-La puissante concentration des indus-non plus de citer le mouvement des mie. Il donne successivement la parole tries culturelles a fait de la diffusion etintermittents et des prÈcaires qui se aux ´proª, MikeMoore, ancien direc-de la distribution un moment o˘ lamobilise Ègalement contre la perspecti-teur de l'OMC; Pascal Lamy, commis-logique commerciale sÕexerce au dÈtri-ve funeste de la mise en application de saire europÈen, auteur d'une dÈclaration ment des libertÈs artistiques. LeslÕAGCS au 1er janvier 2005. Bref, si la bien cyniqueÉ et aux ´antiª, Susan majors du cinÈma condamnent ‡ lasortie du film peut contribuer ‡ noircir George, vice-prÈsidente d'Attac; JosÈ confidentialitÈ une multiplicitÈla carte des Zones Hors-AGCS, nous BovÈ, le sous-commandant Marcos. dÕÏuvres jugÈes non rentables.aurons gagnÈ en partie notre pari. Sans le culot de MichaelMoore ou l'as-Ajoutons ‡ cela les formatages tÈlÈvi-Co-errancesfait le choix de ne tra-tuce de Pierre Carles, Vincent Glenn suels imposÈs par la course ‡ lÕaudi-vailler quÕavec des salles indÈpen-signe une Ïuvre d'utilitÈ publique, apte mat, le rÈsultat aboutit ‡ la disparitiondantes qui garantissent encore lÕaccËs ‡ transformer les spectateurs nÈophytes de certains films sans quÕils aient eu le‡ des Ïuvres qui autrement ne bÈnÈfi-en citoyens lucides, dÈterminÈs ‡ temps de rencontrer leurs spectateurscieraient pas dÕespace de diffusion. enrayer le rouleau compresseur OMC et potentiels. A contrario,co-errancesQuant au choix de sortir le film en ‡ dÈnoncer ses Obscures ManÏuvres de dÈfend sur la durÈe des films qui sontsalles en format vidÈo, il nous permet CharitÈÉ en rupture avec les industries de lÕima-de rester dans la cohÈrence de la JÈrÈmie Couston ginaire et de lÕopinion. Nous jugeonslogique Èconomique de sa production, TÈlÈrama n∞ 2832 - 24 avril 2004 dÈcisif, pour diffuser un film, decÕest-‡-dire une logique lÈgËre. prendre en compte autant lÕengage-Ce film sortira, Èvidemment, sans la ment de ceux qui lÕont rÈalisÈ, que lesdÈbauche de moyens marketing qui RÈalisateur deDavos, Porto Alegre et formes et les contenus quÕils rÈvËlent,accompagnent lesblockbusterset autres batailles, sorti en salles en jan-que la maniËre dont il a ÈtÈ produit.autres grosses affiches, et sans lÕappui vier 2003, Vincent Glenn signe aujour-Autrement dit, crÈer un art de la diffu-des grands mÈdias. Seul le public peut d'hui, avecPas assez de volume, un sion des arts qui prenne en compte lanous aider ‡ porter ce film, lui seul documentaire qui se situe dans la conti-singularitÈ dÕune Ïuvre et la spÈcificitÈpeut lever les censures Èconomiques nuitÈ de ce travail militant. Ce long film, du contexte de diffusion. Dans ce sens,des industries de lÕopinon. construit en deux volets, s'attache dans il sÕagit de crÈer des espaces de libreDonc, rendez-vous dans les salles, pour le premier d'entre eux ‡ comprendre, parole ‡ partir des films, dans des lieuxdÈbattre de lÕOMC en particulier, et de contextualiser et critiquer le rÙle de
L EF R A N C E SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 2 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.32.07.09
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l'Organisation mondiale du commerce (OMC). CrÈÈe en 1995, cette structure a thÈoriquement pour vocation d'arbitrer le commerce international. Le film entend prouver qu'il n'en est rien et la dÈsigne comme l'instrument politique et juridique mis en place par les pays les plus riches de la planËte pour le demeu-rer, au dÈtriment des pays les plus pauvres. Le second volet s'intÈresse ‡ l'accord gÈnÈral sur le commerce des services (AGCS), traitÈ international qui figure parmi les 28 accords fondateurs de l'OMC, signÈ par 123 pays, et qui vise ‡ libÈraliser le commerce des services, soit toutes les activitÈs humaines qui n'entrent pas dans la catÈgorie de l'in-dustrie ou de l'agriculture. Le film s'attache, au passage, ‡ dÈnon-cer le secret dont sont entourÈes ces nÈgociations et ‡ stigmatiser la vision ultra-libÈrale et la puissance d'une insti-tution dont les membres ne sont pas Èlus dÈmocratiquement. Il porte ‡ son dÈbit les exemples du sida en Afrique, de la rÈpartition de l'eau sur la planËte, de l'inÈgalitÈ des hommes devant la mort selon leur lieu d'origine. Construit pour l'essentiel sur une sÈrie d'entretiens avec des responsables poli-tiques, des Èconomistes et des artistes, (É) le film y adjoint des images d'ar-chives, des extraits de concerts, des tra-vaux photographiques ainsi qu'une touche personnelle du rÈalisateur sous le signe d'un humour sardonique. Cette approche hybride conduit ‡ un film utile dans son Èvident dÈsir d'intelligibilitÈ, de contre-information et de pÈdagogie, mais dont la mÈthode n'en appelle pas moins deux rÈserves. La premiËre est liÈe ‡ la nature fausse-ment contradictoire des dÈbats, la paro-le des uns Ètant commentÈe et dÈmon-tÈe par celle des autres sans que les premiers ne soient invitÈs ‡ y rÈpondre. La deuxiËme tient au caractËre composi-te du film, dont les rÈsonances person-nelles ou artistiques - quand bien mÍme leur prÈsence se justifierait par une
volontÈ de rÈsistance ironique ‡ l'utilita-risme capitaliste - semblent davantage correspondre ‡ des interludes qu'‡ une nÈcessitÈ inhÈrente ‡ la dramaturgie du film. On renverra, ‡ cet Ègard, au gÈnia-lissimeAnatomie d'un repas(1978) de Luc Moullet qui, sur un sujet semblable, tire un impact supÈrieur d'un vrai parti pris de mise en scËne. (É) Jean Menanteau Le Monde - 21 Avril 2004
Une distribution en lutte contre le mar-chÈ Produit par plusieurs petites maisons de production indÈpendantes, cet objet rare est distribuÈ par l'associationCo-errances, fondÈe en janvier 2003 et qui se dÈfinit elle-mÍme comme un "lieu coopÈratif et collectif pour une diffusion autonome de ces textes, sons et images qui veulent s'affranchir des prÍt-‡-pen-ser du marchÈ". C'est la premiËre incur-sion de cette association dans le domai-ne de la distribution. Il s'agit ici de lutter contre la rotation de plus en plus rapide des films en salles, qui ne laissent aux plus faibles d'entre eux pratiquement aucune chance d'exister. D'o˘ l'initiative de projeter le film en vidÈo, en passant avec les salles qui le diffusent un contrat qui lui permet de
s'inscrire dans la durÈe et d'Ítre accom-pagnÈ d'une sÈrie de dÈbats, organisÈs et soutenus par des ONG.(É) Jean Menanteau Le Monde - 21 Avril 2004
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LÕavis de la presse
LibÈration - LarÈdaction Ce long mais passionnant pÈriple ‡ la rencontre des Èconomistes critiques (É), mais aussi des fonctionnaires de l'OMC, et de l'Èpicier du coin, suscite Èvidemment plein de questions. Ce Candide au pays du libre-Èchangisme dÈcrypte le monde qui l'entoure en dÈtri-cotant les liens Ètroits entre les enjeux Èconomiques et une certaine Èthique de vie.
CinÈ Live- LaRÈdaction Edifiant et fortement recommandÈ pour qui veut s'attacher ‡ dÈcrypter notre "drÙle" d'ÈpoqueÉ
Aden - PhilippePiazzo Un film militant, mais pour les nÈo-phytes sans doute trop touffu pour Ítre vraiment incisif.
Les Inrockuptibles- LarÈdaction Original, instructif et interpellant.
L'HumanitÈ -Emmanuel Chicon DÈcortiquer sans simplisme le projet de gouvernement mondial qui se cache der-riËre l'OMC. Tel est le pari rÈussi par Vincent Glenn.
CinÈastes - BorisJeanne Il ne faudra pas avoir peur de la durÈe de ce documentaire cherchant ‡ mettre en lumiËre l'obscur fonctionnement de l'Organisation Mondiale du Commerce. Les parties explicatives sont mÈlangÈes ‡ un collage de toutes les formes de revendication altermondialistes : photo-graphies, concerts, manifs, dÈbats, say-nËtes o˘ Vincent Glenn se met en scËne dans sa propre quÍte de clartÈ sur l'OMC. Son excellent sens du cadrage permet de se laisser vite gagner par son rythme d'analyse.
PremiËre - GÈrardDelorme Les questions posÈes aux intervenants permettent de comprendre de maniËre
plus concrËte, gr‚ce ‡ des exemples simples, des concepts aux noms bar-bares tels que globalisation ou libre-Èchange. Le tout sur fond d'images d'ar-chives psychÈdÈliques et drÙles.
Le Figaro- DominiqueBorde Sous la forme d'une enquÍte filmÈe, ce documentaire dresse un portrait polÈ-mique.
Le rÈalisateur
RÈalisateur, Compositeur, Directeur de la photographie, ScÈnaristefranÁais. Sorti de l'Ecole Nationale Louis LumiËre en 1989, Vincent Glenn rÈalise une dizaine de courts mÈtrages -Rue de la solidaritÈ,DerniËres nouvelles du chaos,Enfants du raÔ,Ralentir ÈcoleÉ- dont la plupart ont ÈtÈ diffu-sÈs sur Arte. Vivant ‡ MontrÈal, il co-organise des rencontres o˘ des approches artistiques cohabitent avec des dÈbats sur la sociÈtÈ et la politique. En 2002, Vincent Glenn rÈalise coup sur coup deux documentaires : l'un, intitulÈ Davos, Porto Alegre et autres batailles, portant sur les forums Ècono-miques de Davos et de Porto Alegre, et l'autre, consacrÈ ‡ l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC). www.allocine.fr
Filmographie
courts mÈtrage
Rue de la solidaritÈ DerniËres nouvelles du chaos Enfants du raÔ Ralentir ÈcoleÉ
longs mÈtrages
Davos, Porto Alegre et autres batailles2002 Pas assez de volume (notes sur l'OMC)2003
Documents disponibles au France
Revue de presse importante Fiches du CinÈma n∞1746 CinÈastes n∞13 CinÈLive n∞78
Pour plus de renseignements : tÈl : 04 77 32 61 26 g.castellino@abc-lefrance.com
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