Pink Floyd - The wall
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Fiche technique du film " Pink Floyd - The wall "
Produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

Extrait

Pink Floyd - The Wall F de Alan Parker FICHE FILM Fiche technique U.S.A. -G.B. - 1982 - 1h35 Réalisateur : Alan Parker Scénario : Roger Waters Animation : Gerald Scarfe Musique : Pink Floyd (Roger Waters, David Gilmour, Nick Mason, Richard Wright) Bob Geldof (Pink) Résumé Critique Interprètes : Bob Geldof Dans une charmbre d’hôtel, une vedette(Pink) The Wall est une heureuse surprise. On y du rock revoit son enfance, la disparition retrouve les qualités de Parker (efficacité,Christine Hargreaves de son père, tué à la guerre, I’excessive rythme) sans ses défauts (style répétitif et protection imposée par sa mère, I’école,(la mère de Pink) appuyé). C’est qu’il s’éloigne totalement du véritable broyeur d’enfants... Il s’est James Laurenson schéma narratif auquel il avait dû se construit un mur pour se protéger de tout conformer peu ou prou jusque là et qu’il ne(le père de Pink) sentiment, de toute émotion. Mais il peut maîtrisait pas vraiment, comme l’avait rêver à ce que son statut de rock-starEleanor David prouvé tout dernièrement Shoot the pourrait lui permettre d’imposer à la foule Moon. Film musical et l’un des plus(la femme de Pink) de ses admirateurs ... brillants du genre, The Wall n’est pas un Jenny Wright concert filmé comme The Last Waltz, mais une histoire où se mêlent prises de(la groupie américaine) vue directes et animation (une quinzaine de minutes) et qu’a inspirée l’album des Pink Floyd qui possédait déjà une ligne fiction- L E F R A N C E 1 D O C U M E N T S nelle. Le cinéaste de Bugsy Mallone et vagins. Et si l’on excepte l’adaptation du ment). C’est aussi bête que cela, mais il de Fame, expert en musique, signe là tube de l’album, Another brick in the est difficile de faire partager des senti- son œuvre la plus convaincante, avec wall, évocation réussie du système édu- ments très forts à un spectateur de film des morceaux brillants où se mêlent le catif, Parker ne parvient guère qu’à fil- sans le support d’une véritable histoire. rêve et la réalité pour exprimer l’aliéna- mer le vide. Il le fait très bien. Il faut dire aussi que le scénario de tion et la folie du monde. (...) Pascal Mérigeau Roger Waters n’est pas très passionnant En séquences Iyriques, violentes, oni- la Revue du Cinéma n°375, sept. 82 et qu’il accumule les images d’Epinal sur riques, Parker projette les fantasmes de la répression sociale et familiale. De la son héros avide de gloire et d’argent, même façon, il y a des choses superbes solitaire et névrosé, qui se rêve leader dans les séquences d’animation de d’un Nuremberg du rock devant une Cela commence bien : la musique des Gerald Scarfe, mais aussi un imaginaire foule stupide et soumise. Pink Floyd dans leur période post-psy- très convenu de sexe et de violence. C’est là où réapparaît la fascination de chédélique, associée au réalisme de la On pense qu’on aimerait revoir isolé- Parker pour la manipulation d’où décou- peinture de la deuxième guerre mon- ment certaines séquences dans des le toute son esthétique. Esthétique du diale, ou de la vie du collège anglais anthologies futures du type Il était une coup de poing, de l’agression systéma- (scènes d’enfance), ou de la vie solitaire fois à Hollywood, qui savent mettre en tique, fondée peut-être sur un mépris du du héros, Pink - cela produit un écart valeur certains numéros extraits de films spectateur. Car où faire la distinction tout à fait passionnant, générateur un peu traînants ou faibles. On y trouve- entre cette peinture des dieux du stade d’effets troublants et parfois terribles. Et rait peut-être alors des perles. où triomphe la volonté, et la complai- là, Roger Waters et Alan Parker ont N’importe : il y a quelque chose de fort sance qui l’entoure ? Art sans recul trouvé un style nouveau et fort de film qui se cherche ici, un cinéma d’expres- donc, mais inspiré, à n’en pas douter, Pop (il y avait déjà, il est vrai, dans Hair, sion musicale et Iyrique, qui retrouverait qui fait de ce film non seulement le de Forman, la belle séquence du départ la liberté d’association du cinéma muet, meilleur d’Alan Parker, mais une étape des recrues pour le Vietnam). Puis quand entre Eisenstein et le film publicitaire : importante dans l’histoire du film musi- on bascule définitivement dans l’oniris- mais n’y a-t-il pas d’étroits rapports, cal et un bonheur de chaque instant. me, le fantasme perpétuel, cela devient entre «La ligne générale» et le film Michel Ciment banal, monotone, d’où la surenchère publicitaire ? Ou inversement, le film Positif n°257/258, juilet 82 d’effets de montage-choc, d’images vio- publicitaire (que Parker a beaucoup pra- lentes. On dit d’un instrumentiste qu’il tiqué) n’est-il pas un refuge d’une certai- «écrase» sa sonorité quand il appuie ne invention formelle et musicale qui a L’album de Pink Floyd est bien proche, trop celle-ci sans arriver à la faire por- déclinée depuis la fin du muet ? par sa ligne conductrice, de Tommy, ter, à la faire respirer, et qu’il se piège Michel Chion l’opéra-rock des Who. Le film qu’en ont lui-même dans son excès. Au bout d’un Cahiers du Cinéma n°339, sept. 82 tiré Alan Parker et Roger Waters, la tête certain temps, la réalisation du film pensante du Floyd, en reprend l’essen- devient écrasée, sans écho. Pourtant, on tiel, sans parvenir à en atténuer le sim- aurait vraiment aimé The Wall autre- plisme, le nombrilisme, et la prétention. ment que par bouts. Tout comme pour le Parsifal de Malgré le sens visuel d’Alan Parker, Dans Hair, justement, Milos Forman, Syberberg, il est à craindre que les Pink Floyd-The Wall n’est qu’une qui pourtant adorait la musique du spec- futures projections de the Wall ne res- suite de tableaux sans surprises, ra- tacle, avait tout de même veillé à bâtir semblent en rien à celle de Cannes. massis des idées les plus plates qui ont une solide histoire, qui faisait qu’on Dans un genre inauguré par Ken Russell, pu être celles de la musique rock lors- s’attachait aux personnages, et décu- Alan Parker, qui n’a pas l’habitude d’y qu’elle s’est mise à penser. Il a fallu plait la force émotionnelle des numéros aller avec le dos de la pellicule, réalise qu’elle meure pour qu’on la prenne au musicaux. Ici, Pink, le personnage-pré- ce qui sera sans doute désigné comme sérieux. Ou peut-être est-ce le contraire texte ne nous est pas présenté, ne nous un «opéra sauvage plein de fureur et de qui s’est produit. Toujours est-il qu’on est rien (sauf quand il est enfant), il a musique», c’est la formule consacrée ... reconnaît aujourd’hui au film d’Alan l’air d’un figurant, si bien que les images Aux images de Peter Biziou taillées dans Parker des qualités que l’on a refusé de du film ne sont pas vraiment référées I’os, censées traduire le délire scénaris- voir dans celui de Ken Russell, auquel par le spectateur à un sujet vivant et tique de Roger Waters himself, répond on pourrait au moins accorder le mérite souffrant, elles ont l’impersonnalité de la musique de Pink Floyd, agressive, de l’antériorité. C’est en fait là beau- la bande-annonce, où des choses arri- définitive. coup de bruit pour pas grand-chose. vent à des gens qu’on ne connaît pas (je C’est comme un vidéo-clip qui durerait Pour une très belle séquence d’anima- sais, cette comparaison d’un film avec deux heures. Certes les trouvailles abon- tion (la guerre), il faut supporter toutes sa bande-annonce revient souvent dans dent, la BD enchaîne, le fantastique y les autres, pour la plupart à base de les Cahiers, c’est peut-être que de plus puise ses scories mâtinées de chez De fleurs-phallus pénétrant des fleurs- en plus de films amènent ce rapproche- Palma ou Hooper. Mais l’ensemble est L E F R A N C E SALLE D'ART ET D'ESSAI CLASSÉE RECHERCHE 8, RUE DE LA VALSE 42100 SAINT-ETIENNE 77.32.76.96 2 RÉPONDEUR : 77.32.71.71 Fax : 77.25.11.83 D O C U M E N T S parfaitement indigeste. Pas vraiment. C’est l’histoire d’un Peu importe son nom. Nous l’avons On se dit que finalement, quelque part, homme qui plonge au fond de sa mémoi- appelé «Pink» parce qu’il fallait bien le fonctionnement totalitaire des images re. C’est un voyage au fond de sa folie. mettre quelque chose sur notre tableau et du son mériterait bien un coup de Et au cours de ce voyage, nous le ren- de service. Non, aucun des personnages pied aux fesses. Tel ne fut pas l’avis des controns à différents âges de sa vie. ne porte un nom. «Un homme». «Une fans embrigadés. C’est la même idée que dans l’album. femme». Il n’y a d’ailleurs pas un seul Daniel Uhmann Un homme qui construit un mur autour dialogue dans le film, c’est la musique Cinéma n°283/284, juillet 82 de ses sentiments, et ce mur le sépare qui est l’impulsion vitale du film, c’est du monde qui l’entoure. Un mur imagi- par elle que progresse l’action. naire fait de briques imaginaires. Son père est mort à la bataille d’Anzio, pen- Par rapport à l’album de Pink Floyd, y a- Entretien avec Alan dant la deuxième guerre mondiale. Il n’a t-il de nouvelles chansons ? donc jamais connu son père. Première La plupart des morceaux ont été réor-Parker pierre. Sa mère a voulu compenser, elle chestrés - ou dédoublés - pour le film. Il l’a étouffé d’un trop d’amour. Deuxième y a une chanson nouvelle, tout au début Alan Parker : On peut ne pas parler de pierre ... du film, qui, du point de vue de Pink Floyd - The Wall ? l’intrigue, décrit le père de «Pink» et sa Et peu a peu, l’écran est envahi par les mort à la bataille d’Anzio. Elle s’appelle Première : Sûrement pas: il est présenté pierres ? «Tigers broke free» («Les tigres s’éva- à Cannes ! Comme Shoot the moon ... Presque. Pas tout à fait. dent»). Alan Parker : est un film qui m’est terriblement personnel. Ce n’est pas La participation - officiellement confir- Pendant la deuxième guerre mondiale ? une aventure aussi ouvertement spectaculai- mée - du dessinateur Gerald Scarfe au Ça a un rapport avec les Nazis ? re que The wall, mais c’est surtout sur The «visuel» du film suppose qu’il y a un Dans une certai
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