Princess Bride de Reiner Rob
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

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Princess Bride The Princess Bride de Rob Reine FICHE FILM Fiche technique
USA - 1987 - 1h40 Couleur
RÈalisateur : Rob Reiner
ScÈnario : William Goldman
Musique : Mark Knopfler Willy De Ville
InterprËtes : Cary Elwes (Westley) Robin Wright (Bouton dÕOr) Mandy Patinkin (Inigo Montoya) Chris Sarandon (Prince Humperdinck) Wallace Shawn (Vizzini) AndrÈ Le GÈant (Fezzik) Billy Cristal (Miracle Max) Peter Falk (Le grand-pËre) Fred Savage (LÕenfant)
L E
Robin Wright et Cary Elwes
D O C U M E N T
Critique
Eloge de la lÈgËretÈ
DansStand by Me, Ie prÈcÈdent fil de Rob Reiner, Richard Dreyfuss incar nait un romancier ‡ succËs qui se remÈ morait un Èpisode tragique de so enfance. Tout en collant ‡ son anecdot (I'odyssÈe de quatre jeunes garÁons ‡ l recherche d'un cadavre), Ie rÈalisateu Èvoquait de maniËre subtile et discrËt le thËme du narrateur et de son rappor ‡ la fiction. C'est ce qui domine de nou veau son dernier film o˘ un grand-pËr g‚teau (Peter Falk) profite d'un aprËs-midi de loisir pour lire ‡ so petit-fils grippÈ un conte de fÈes intitul The Princess Bride. Tout comm Stand by Mes'inspirait d'une nouvell de Stephen King,The Body(publiÈ dans le recueilDiffÈrent Sessons) Princess Brideest adaptÈ d'un roma Ècrit en 1973 par le cÈlËbre scÈnarist William Goldman. Ce dernier, qui tra vailla au cinÈma avec des rÈalisateur aussi diffÈrents que George Roy Hill Alan J. Pakula, John Schlesinger o Richard Attenborough, s'est toujour intÈressÈ au rÙle du conteur dans notr sociÈtÈ moderne, qu'il soit historie (Marathon Man), journaliste (Le Hommes du prÈsident) ou saltim banque (Magic). Son go˚t pour les Èpo pÈes lÈgendaires et historiquesButc Cassidy et le Kid,Un pont trop loi I'a liÈ ‡ la tradition orale et au fameu "il Ètait une fois" dontPrincess Brid se rÈvËle Ítre simultanÈment le pastich et le manifeste nostalgique. Le film jou sur deux niveaux, en proposant d'abor un "temps de la lecture" (le grand-pËr et l'enfant dans une chambre close don ils ne sortiront pas) et un "temps d conte" (les aventures de Westley e Bouton dÕor), dans un univers o˘ rËgn l'ubiquitÈ et o˘ la pesanteur est abolie Contrairement auMagnifiqued Philippe de Broca, qui fonctionnait sel un schÈma semblable, il n'y a jamais
interpÈnÈtration des deux histoires : le grand-pËre et l'enfant restent en effet dans la chambre sans se mÍler aux per-sonnages du conte. La grande habiletÈ de Goldman et de Reiner consiste ‡ nous tenir en haleine et ‡ nous Ètonner avec une histoire remplie de clichÈs et d'archÈtypes que nous connaissons ‡ l'avance (on sait qu'il y aura une princes-se ÈplorÈe, un vaillant hÈros, un mÈchant prince, des magiciens, etc.). La distance qu'installent les frÈquents retours ‡ la chambre, ainsi que la musique inattendue de Mark Knopfler et Willy De Ville, font dÈcoller le film de la parodie faÁon Mel Brooks pour le hisser vers un pastiche beaucoup plus fin, dans la lignÈe duBal des vampiresde Polanski ou deBandits,banditsde Terry Gilliam. De ce cÙtÈ-l‡,Princess Brideimpose une fraÓcheur, une origi-nalitÈ et une lÈgËretÈ de ton qui fai-saient cruellement dÈfaut ‡ d'autres films du mÍme genre commeLegendde Ridley Scott,Nemod'Arnaud SÈlignac, L'Histoire sans finde Wolfgang Petersen ouPiratesde Roman Polanski. L'intelligence de Reiner est prÈcisÈment d'avoir gommÈ toute lourdeur dans le comique le plus outrancier. L‡ o˘ Mel Brooks en aurait fait des tonnes, Rob Reiner opte pour une ÈlÈgance et une lÈgËretÈ d'Ècriture qui font souvent pen-ser ‡ l'understatement anglais ou aux films de Danny Kaye (Walter Mittyen particulier). Une sÈquence rÈsume par-faitement le ton du film : il s'agit d'un long duel ‡ l'ÈpÈe entre deux person-nages qui deviendront amis par la suite. L'un, Inigo Montoya, est une sorte d'Errol Flynn, alors que l'autre, Westley, fait irrÈsistiblement penser ‡ Zorro tel que l'incarna Douglas Fairbanks. Tout leur combat est ponctuÈ de politesses, de courbettes et de bonds prodigieux qui n'ont d'autre but que de faire durer plus longtemps ce morceau de pure jubilation cinÈmatographique (on est loin de la -
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.25.11.83
Errol Flynn et l'esprit brillant de la comÈ-die amÈricaine. On reconnaÓt l‡ sans dif-ficultÈ la patte de William Goldman et le ton deButch Cassidy et le Kid, dont la grande qualitÈ d'Ècriture tenait dÈj‡ ‡ cette distance vis-‡-vis des vieux schÈ-mas du western. La mise en scËne, on pourrait mÍme dire la chorÈgraphie de Rob Reiner a su retenir ce qu'il y avait d'aÈrien dans les films de cette Èpoque (on pense bien s˚r aux pirouettes et aux acrobaties desAventures de Robin des Bois). Les personnages du conte ne semblent plus liÈs au sol par la pesan-teur. Ils rebondissent littÈralement et le film cultive cette idÈe de lÈgËretÈ des corps dans plusieurs sÈquences : lors de l'escalade de la falaise, notamment, o˘ le gÈant Fezzik porte ses trois amis sur un bras pendant qu'il se hisse ‡ la corde avec l'autre bras. Westley, qui les pour-suit en grimpant ‡ une vitesse incroyable, semble lui aussi accomplir cet exploit sans effort particulier. Inversement, Ies moments dangereux sont ceux o˘ les hÈros ressentent cruel-lement le poids de leur corps, qui pour une raison ou une autre devient subite-ment un vÈritable boulet : ce sont Westley et Bouton d'or embourbÈs dans les sables mouvants des marais, ou bien encore Westley qui, ramenÈ de la mort par un faiseur de miracles, ne peut plus tenir debout, incapable de maÓtriser le poids de son corps et de sa tÍte en particulier.Princess Bridecontient bien d'autres surprises qui devraient convaincre les spectateurs les plus sceptiques, ceux qui, ‡ l'image du gosse du film, pourraient faire la fine bouche devant un spectacle d'aventures ‡ priori aux antipodes des feux d'artifices tech-nologiques d'aujourdÕhui. Tout le talent de Rob Reiner est d'avoir osÈ revenir aux vieilles recettes en croyant ‡ sa fic-tion. De nos jours, on peut mÍme appe-ler Áa du culot. Laurent Vachaud ∞ -
D O C U M E N T
Princess Bridea, semble-t-il, tentÈ dpas emporter par des effets spÈciauhilarante est aussi l'occasion de rÈpÈter nombreux rÈalisateurs et non detapageurs ‡ la maniËre dÕun Georget d'espÈrer que l'amour est plus fort moindres et si Rob Reiner a menÈ le proLucas. Il filme avec amour et gÈnÈrositÈ,que la mort, un des rÍves que poursuit jet ‡ son terme, cÕest parce quÕil a ret respecte les rËgles du genre. Le prinavec le plus de constance le cinÈma fan-pectÈ les intentions initiales de lÕauteuce ‡ lÕair faux-cul est bien un fÈlon, ltastique amÈricain. Le livre Èchut dÕabord ‡ Carl Reineroi des pirates un vrai gentleman, leHÈlËne Merrick Celui-ci vit aussitÙt en son fils le rÈalisagÈant nÕest pas en carton-p‚te: cÕLa saison cinÈmatographique n∞198 teur idÈal pour le porter ‡ lÕÈcran. SAndrÈ FerrÈ, dit ´le GÈantª, 2,10 mËtres, est difficile de dire dans quelle mesurcatcheur franÁais qui fait ses dÈbuts ‡ Carl, cÈlËbre pour quelques films burlÕÈcran. A cÙtÈ de ces personnages cla lesques commeles Cadavres ne por-siques, quÕon croirait sortis dÕun film Rob Reiner tent pas de costardsouSolo pouRichard Thorpe, Reiner en invent deuxdÕautres plus picaresques. Un dÈcalag, influenÁa son fils, on peut pense NÈ en 1945. C'est le fils de Carl Reiner, que lÕhumour omniprÈsent dePrincessubtil qui lui permet de prendre du recul marquÈ par le comique juif new-yorkais Bridesans verser dans la grosse rigolad, lui doit malgrÈ tout quelqu ‡ la Mel Brooks. Il a portÈ dans ses pre-chose, non dans lÕadaptation elle-mÍmfaÁonSacrÈ Graaldes Monty Python. miËres comÈdies un regard pÈnÈtrant mais dans le contexte ambiant qui a prÈReiner Èvite aussi de se laisser aller ‡ sur le monde du rock (This Spinal Tap), sidÈ ‡ la formation de Rob.une fascination niaise ‡ la Spielberg. des adolescents (The Sure Thing), des Jean-Pierre PitoMarie Colman enfants (Stand by me) et des films de LÕEcran Fantastique - 10 mars 198LibÈration - 14 mars 198 cape et d'ÈpÈe (Princess Bride), paro-die des films dÕErrol Flynn. Puis il change brusquement de registre avecMisery, LÕimagerie enfantine constitue en gÈnRob Reiner est un joyeux drille dont le histoire dÕun Ècrivain sÈquestrÈ par une ral pour un cinÈaste le terrain minÈ papËre n'est autre que Carl Reiner, le rÈali admiratrice. Il rÈvËle ainsi I'Ètonnante excellence. Rob Reiner a su prendre lsateurdes Cadavres ne portent pa diversitÈ de sa palette. recul nÈcessaire pour Èviter le film poude costards. Rob Reiner a grandi enfants traditionnel.The Princesl'ombre des comiques Mel Brooks, Si Brideen respecte pourtant les rËglesCaesar, du Saturday Night Live et d Filmographie mais les rÈinvente avec humour: on sÕel'Ècrivain Neil Simon. Ses premiËre empressÈ de rapprocher le ´systËmcomÈdies dÈcapantes portaient u This Spinal Tap1981 Reinerª de Mel Brooks et des Montregard acÈrÈ et rÈjoui sur le monde d The Sure Thing1985 Python. Mais Mel Brooks joue ‡ fond suhard rock (Spinal Tap), des adolescent GarÁon choc pour nana chic la parodie, ce quePrincess Briden (The Sure Thing), des enfants dans l Stand by Me1986 fait pas, et les Monty Python jonglentrËs rÈussiStand by me.Princes Compte sur moi avec les anachronismes. Reiner ne se lBrideallie son go˚t pour la farce ‡ un The Princess Bride1987 permet pas non plus. Il se conforme ‡ ladmiration profonde pour les grand Princess Bride linÈaritÈ de son rÈcit et dÈtourne lefilms de cape et d'ÈpÈe qui ont fait la When Harry Met Sally1989 situations classiques et convenues dgloire d'Errol Flynn et de Douglas Quand Harry rencontre Sally lÕunivers fÈÈrique au moyen dÕautrFairbanks. Son hÈros, interprÈtÈ par Car Misery 1990 ÈlÈments classiques, ceux de la comÈdiElwes, en a d'ailleurs le physique ÈlÈ A few good men1992 amÈricaine. gantet ironique, passant du charm Des hommes dÕhonneur Nicolas SaadirrÈsistible des grands sÈducteurs Home sweet MÙme (North)1995 Cahier du CinÈma - mars 198l'agilitÈ des gymnastes, le tout agrÈ-mentÈ d'un solide sens de lÕhumou Sensible, subtil, amusant, surprenant, Rob Reiner nÕest pas dupe et ne tombesthÈtique et farceur, ce film est aussi pas tÍte baissÈe dans la miËvrerie desophistiquÈ qu'insolent, mouvement Documents disponibles au France histoires pour les petits nÕenfants. Secomme le meilleur des films d'action, monstres se limitent ‡ des gros rats osoignÈ comme une vÈritable Ïuvre des anguilles hurleuses, des brav' bÍtes somme toute, et il ne se lais
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