The Million Dollar Hotel de Wenders Wim
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Fiche produite par le Centre de Documentation du Cinéma[s] Le France.
Site : abc-lefrance.com

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Langue Français

Extrait

The million dollar hotel de Wim Wen FICHE FILM Fiche technique USA - 1999 - 2h01 Couleur
RÈalisateur : Wim Wenders
ScÈnario : Nicholas Klein Bono
www.abc-lefrance.com
D O C U M E N T
Critique
(É) Au premier plan se dÈroule l'enquÍ-te d'un policier du FBI, Skinner (Mel Gibson, Ètonnant), persuadÈ qu'un de locataires, un fils de famille fugueur, n s'est pas suicidÈ, mais a ÈtÈ assassinÈ menÈe en grande partie dans un ´hÙtel qui est plutÙt un asile de secours pou quelques cinglÈs inoffensifs (o˘ viven en bonne intelligence un pseudo-che indien, un musicien persuadÈ d'avoi Ècrit toutes les chansons de BeatlesÉ). L'autre pÙle - au sens magnÈtique - du drame tient ‡ la rela tion floue qui unit Tom-Tom (Jerem Davies), qui ne semble pas jouir pleine ment de ses facultÈs mentales, ‡ EloÔs (Milla Jovovich) qui, persuadÈe de n'Ítr que fiction, doute de sa rÈalitÈ. De c synopsis simple, Wenders tire une para bole sur l'Ètat de la sociÈtÈ : Lo Angeles serait une mÈtaphore du dÈrË glement gÈnÈral de la SociÈtÈ, relÈguan les ´misfitsª dans ses marges les moin visibles (I'ironie du sort veut que ce hÙtel accueillait autrefois de prestigieu et mÈdiatiques clients) : mais ce n' pas l‡ ce qui nous intÈresse. Ce film peut-Ítre au fond qu'un sujet, autrem stimulant : le mouvement vers la vÈri vers l'Autre. Il ne s'agira donc jam que de dÈcrire ces variations de mou ment. Le film s'organise autour de d dynamiques : concentrique (il s'ouvre s'achËve sur la mÍme scËne, il faut b cler l'enquÍte), et ex-centrique, soit mise en scËne du centre et de la mar mentaux et spatiaux. Wenders insta ici un rapport ‡ l'espace et au tem pertinent et brutal. Il semble les fon en une seule instance : il n'y a jam d'un cÙtÈ le lieu de l'action, et de l'au le moment de son dÈroulement (‡ la fÈrence deLa Fin de la violence, fi de cloisonnements). L'espace et temps sont traitÈs ici comme d matiËres chimiques, soumises ‡ d variations de pression, ‡ la fois cond sÈs - I'action est de peu de lieux et jours - et dilatÈs. Ainsi se justifient
nombreux ralentis ; pour reprendre un formule de Wong Karwai, ils sont ´u appel ‡ une suspension des flux, un maniËre de laisser personnages et spec tateurs jouir d'un regard, d'une attentio ‡ un bruit ou ‡ une lumiËreª. Autremen dit : c'est un procÈdÈ sensoriel et no graphique. Il en va de mÍme de l'espace soumis ‡ de constants changement d'axes, brouillÈ par l'usage combinÈ d mouvements de camÈra amples, et d lentilles anamorphiques : il semble s tordre, les perspectives se mÈlangent les corps ralentis se fondent dans le dÈcors. Cet enchevÍtrement d'animÈs e d'inanimÈs tend ‡ prÈsenter l'espac non pas comme un objet ÒsentantÓ (l dÈcor protagoniste), mais comme un caisse de rÈsonance des sensations e jeu. De vÈritables rÈseaux visuels e auditifs s'organisent alors de maniËr quasi-chorÈgraphique, et la multiplica tion des supports (vidÈos tÈlÈ et de sur veillance, Scope...) crÈent des analogies des Èchos tendant ‡ mettre sans cess en question la pertinence de tel ou tel choix scÈnographique pour telle ou tell
SALLE D'ART ET D'ESSAI C L A S S … ER E C H E R C H E 8 ,R U ED EL AV A L S E 42100 SAINTETIENNE 04.77.32.76.96 R…PONDEUR : 04.77.32.71.71 Fax : 04.77.32.07.09
le condamne ‡ ce corset trËs Bahaus (I'anomalie comme garant de la stabili-tÈ), il Èvolue donc parmi les siens. Le monstre, c'est celui qu'on montre ; ‡ son arrivÈe dans l'HÙtel, dans son impres-sionnant corset-tÈlÈphone-camÈra, il prend des photos des occupants et pose des micros, ce qui est montrÈ, il lÕenre-gistre - tout spectateur est rÈalisateur. Ce dispositif, en soutenant son corps (le corset), le relie au monde extÈrieur ‡ la bulle de l'HÙtel (le tÈlÈphone), et lui per-met d'enregistrer ce qu'il voit (la camÈ-ra), il ne fait plus qu'un avec le monde, ce n'est pas le rapport ‡ la machine qui est en jeu, mais l'expÈrience sensorielle, tendue vers l'extÈrieur, conÁue comme succession d'obstacles, fausses pistes et brouillards. Plus tard, prÈcisÈment au moment o˘ la cicatrice apparaÓt, il Ècou-te allongÈ, muscles et nerfs ‡ vif, les conversations dans les chambres, et met sur les sons, les visages, des photos. ScËne magnifique, douleur et perception se confondent.Toute l'essence de ce film infirme tient dans cette confusion. Baptiste PiÈgay ∞ -
D O C U M E N T
Au cinÈma, la gr‚ce est un Ètat difficil ‡ dÈcrire. Le nouveau Wim Wender s'en approche, I'espace de quelque sÈquences. L'histoire d'amour que ten tent de vivre ses deux hÈros (Tom-To et EloÔse, pensionnaires de l'hÙtel l plus cradingue de Los Angeles, le r dez-vous de tous les paumÈs de la vil est une merveille d'innocence et -paradoxe n'est qu'apparent - de sens litÈ. «a tient ‡ quoi ? Une impalpa alchimie. Deux acteurs d'exception ( exceptionnellement dirigÈs !), Jere Davies (repÈrÈ dansIl faut sauver soldat Ryan) et Milla Jovovich Jeanne de Besson, dont le charis s'affirme de film en film) ; une magist le fluiditÈ dans la faÁon dont la cam tourne autour des Ítres, rend concr leur dÈsirs, une adÈquation subtile en l'image et la musique - qui n'est p signÈe par des manchotsÉ C'est toute la force du cinÈma Wenders. Un go˚t assez s˚r en mati musicale : le rock, mais aussi, t rÈcemment, lesoncubain ! La ban originale venant alors inspirer, vo transcender le metteur en images. Et formidable pouvoir d'empathie env ses personnages - ce qui Ètait, noto le, le don des anges dansLes Ailes dÈsir. Un cinÈma dÈcidÈment plus s soriel qu'intellectuelÉ Les limites d film apparaissent dËs que Wend ambitionne, comme dansThe End violence, sa prÈcÈdente fiction, ÒcommenterÓ la sociÈtÈ en-voie dÈshumanisation. MenacÈs par un f apparemment insensible, quasiment robot de science-fiction (Mel Gibs savoureux), les gentils zinzins Million Dollar Hotels'unissent p se dÈfendre. Quand, cessant d'Ítre personnages, ils deviennent les vecte d'une idÈologie assez naÔve, du genr rÈclamer un peu d'amour dans un mon de brutes, ils nous intÈressent et n touchent bien moins. (É) AurÈlien Feren TÈlÈrama n∞2618 - 15 Mars 20
Propos du rÈalisateur
(É) Il y a dix ans, Bono, le chanteur du groupe U2, y (The Million Dollar Hotel) tournait un clip. Il a ÈtÈ fascinÈ par le lieu. LÕhistoire quÕil a imaginÈe aurait
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l‡. Certains Ètaient franchement hos-tiles, dÕautres plus bienveillants : par-fois, en regardant les gens, sur le pla-teau et en dehors, jÕavais lÕimpression de voirVol au-dessus dÕun nid de coucous!
D O C U M E N T
DÈcl teur
Quand il arrive de. CÕest l Mais je On est
Pourta quelqu et jÕes me suiv Je vou Òtime Pas pou mais p Hotel.
Oubliez Megast le top Oublie entendr sur nou
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Laissez dans un au cent Mais il Notre j pouvoir peut tÈnËbre
Prenez De tou voyager Vous all CÕest l se crois L‡ o˘ t
CÕest et dans chante
ÒLaisse-moi tÕaimer, laisse-moi te sa ver, laisse-moi tÕemmener l‡ o˘ deux che mins se croisentÉ l‡ o˘ il nÕy a que lÕamourÉÓ Wim Wenders
Le rÈalisateur
Il a fait des Ètudes de mÈdecine et de philosophie puis a ÈchouÈ ‡ lÕI.D.H.E.C Sa formation, il lÕa surtout acquise ‡ l cinÈmathËque de Paris. Sa premiËre Ïuvre (IÕexpulsion du terrain pa lÕarbitre dÕun gardien de but conduit dernier ‡ Ètrangler sans explication une jeune femme) est particuliËrement dÈroutante - dialogues non en situation, syncopes d'ellipses brisant la narration, absence d'explications. Ces ruptures, ce refus du principe narratif se retrouvent dansAlice,Faux mouvement(dÕaprË Goethe) ouAu fil du temps. Film poli-cier curieux, puisque toutes les ombres subsistent ‡ la fin du film.LÕami amÈri cain, vaguement inspirÈ de Patricia Highsmith, vaut surtout pour une fort belle photo et une plÈiade dÕacteurs metteurs en scËne (Denis Hopper, Blain, Eustache, Ray, Fuller) qui finissaient par crÈer une atmosphËre envo˚tante. Nouvel et ultime hommage ‡ Nicolas Ray :NickÕs Moviesqui filme la mort du grand metteur en scËne rongÈ par un cancer. Autre hommage :Hammett, Èpi-sode imaginaire de la vie de lÕauteur d Faucon maltaisOn dÈcouvre ainsi un Wenders curieusement amÈricanisÈ : Goethe serait-il oubliÈ ?Ò Point culmi-nant de cette amÈricanisationParis Texas, couronnÈ au festival de Cannes. Sur fond de paysages amÈricains (dÈserts ou dÈcors urbains) Wenders reprend le problËme de la communica-tion entre les Ítres. Une version vertica-le de Berlin ‡ travers le regard des anges cÕest ce que nous offrentLes ailes du dÈsir, le film qui a fait
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Filmographie
Summer in the City1971 LÕÈtÈ dans la ville Die Angst des Tormanns beim Elfmeter LÕangoisse du gardien de but au moment du penalty Der Scharlachrote Buchstabe1972 La lettre Ècarlate Alice in den Stadten1973 Alice dans les villes Falsche Bewegung1974 Faux mouvement Im Lauf der Zeit1975 Au fil du temps Der amerikanische Freund1977 LÕami amÈricain Lightening over water1980 NickÕs Movie Hammett1982 Hammett Der Stand der Dinge LÕÈtat des choses Paris, Texas1984 Paris, Texas Tokyo-Ga1985 Der Himmel ¸ber Berlin1987 Les ailes du dÈsir Bis aus Ende der Welt1991 Jusqu'au bout du monde Faraway, so close!1993 Si loin, si proche The end of violence1996 Buena Vista Social Club1999
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PremiËre - Mars 2000 Dossier Distributeur ∞ -
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