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Club Français des Amateurs de Bull terrier, d’American staffordshire terrier et de Staffordshire bull terrier

Association régie par la loi du 01/07/1901 - Affiliée à la Société Centrale Canine, agréée par le Ministère de l’Agriculture

Siège social

: En cours de transfert -

Adresse postale

: Côte de l’abreuvoir – RN 117 64530 GER

Mr Emmanuel TASSE - Président

6 quater rue du 18 juin 1940

Appartement 162

94700 MAISONS-ALFORT

president@cfabas.fr

- 01.48.93.49.98

Objet :

commentaire sur les récents évènements occasionnés par des morsures de chiens.

Madame, Monsieur,

C’est en qualité de président du Club Français des Amateurs de Bull terrier, d’American staffordshire terrier et de

staffordshire bull terrier (C.F.A.B.A.S.) que je me permets de vous écrire suite aux tragiques accidents occasionnés récemment par

des morsures de chiens.

Cette association loi 1901, affiliée à la Société Centrale Canine, reconnue d’utilité publique, a pour objet de «

d’améliorer

les races : Bull Terrier standards et miniature, Américan Staffordshire Terrier et Staffordshire Bull Terrier, et d’en encourager

l’élevage, de contribuer à leur promotion, de développer leur utilisation

» (article 5 des statuts).

En ma qualité de président de l’association « gestionnaire » de l’american staffordshire terrier (amstaff) en France, je ne

peux que m’étonner, comme des millions de propriétaires de chiens en France, du traitement médiatique particulier lié à ce type

d’incidents (toujours regrettables) et de l’instruction à charge qui en découle parfois concernant certaines races de chiens (les

molosses en général).

En effet, force est de constater dans la relation qui est parfois faite des faits, que certains travers nuisent gravement à

leur réalité :

# l’imprécision :

par exemple, un même journal, pour un même fait, indiquant le matin que le chien en cause était un

chien de race X, le midi corrigeant en indiquant que c’était un chien de race Y et affirmant finalement le soir qu’il était de race Z. Au

prix d’un souhait, louable, d’une information rapide du public, les informations ne sont parfois pas recoupées, vérifiées ;

# l’erreur :

exemple, un journal qui indique que l’american staffordshire terrier relève de la première catégorie des

chiens dits dangereux alors qu’il relève de la deuxième catégorie ;

# le parti pris sans fondement scientifique :

exemple, un journal indiquant, je cite, que « ces chiens sont tous

dangereux ».

Ces manquements ne font qu’entretenir la psychose installée dans la population.

Ces dysfonctionnements ne sont pas sans créer un fort ressentiment de beaucoup de propriétaires quant au sérieux et à

l’impartialité des médias. Ainsi, à titre d’exemple supplémentaire, ne vous êtes vous jamais posé la question de savoir quelle race de

chien avait mordu cette femme qui a dû subir une greffe du visage suite à une morsure de son chien ? Si oui, croyez-vous pouvoir

trouver aisément cette information dans la presse de l’époque ??? Et bien non, vous aurez beaucoup de mal à la trouver car la race

en question (que je ne citerais pas car je ne veux pas rentrer dans le jeu de ceux dont je critique le comportement) ne fait pas

partie de celles considérées comme dangereuses au sens de la loi de 1999 mais au contraire d’une de celles qui disposent d’un très

bon capital sympathie de la part du public.

Que ma démarche soit bien comprise : il ne s’agit point là pour moi ni de minimiser les accidents survenus, ni même de

disculper les chiens (en tant qu’individus d’une race en non en terme générique) en cause dans ces faits tragiques, à quelque race

qu’ils appartiennent.

Il s’agit juste de réclamer une information complète, basée sur des fondements scientifiques, des

faits et, donc, la

réalité.

Ne doutant pas du total professionnalisme de vos équipes, de la déontologie que vous mettez en œuvre au quotidien et

de votre souhait de voir vos lecteurs informés au plus juste, je me permets donc de vous livrer ci-dessous des éléments

d’information vérifiés, vérifiables et ayant vocation à assurer une information complète et exhaustive du public.

1 - Le dispositif législatif actuel et son inadéquation

Voir