Coup d'encre novembre 2009
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Coup d'encre novembre 2009

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3 DÉCEMBRE 2009 Cou
Alexandre Laroche
d’encreLE JOURNAL DES ÉTUDIANTS DU COLLÉGIAL DU SÉMINAIRE DE SHERBROOKE
LE COUP D’ ÉDITORIAL
Le cochon qui tousse... Il fallait bien que ce journal, s’il veut faire compétition avec tous les autres médias, comporte un article sur la grippe, ce sujet chaud de l’heure… Alors, en voici un. Cours de virus 101 Le virus ne constitue pas à proprement parler un être vivant. Bien qu’il se reproduise, il ne peut se multiplier que lorsqu’il parasite une autre entité vivante (une cellule). Le virus entre dans l’organisme, parasite une cellule, la force à produire d’autres petits virus identiques à celui-ci, jusqu’à ce que la pauvre cellule éclate, pleine de virus prêts à aller attaquer d’autres cellules. Les maladies virales (grippe, variole) ne se traitent pas comme les maladies bactériennes (infection à streptocoques, tuberculose), à l’aide d’antibiotiques. On utilisera plutôt des médicaments antiviraux, tel le Tamiflu, médicament développé en prévention d’une épidémie de grippe aviaire. Le Tamiflu agit en perturbant le cycle de vie d’un virus, et non pas en le tuant. Il permet donc au corps de reprendre le dessus, mais il n’élimine pas les virus, comme un antibiotique le ferait avec les bactéries. La meilleure façon d’éviter une infection virale est encore la prévention, mais surtout, surtout, le vaccin. Ce qu’il faut également savoir, c’est que le virus de la grippe n’est pas un nouveau virus. En effet, le virus de l’influenza existe depuis très longtemps, et les nouvelles souches de virus (telle notre H1N1 nationale) ne sont que des variantes du virus initial. Au cours du dernier siècle, il y a eu, par exemple, la grippe espagnole, la grippe de Hong-Kong et, plus récemment, la grippe aviaire. Bon, les « vraies affaires »… et abandonnons le syndrome paranoïaque «V pour Vendetta »Au risque d’en décevoir plus d’un, non, le virus de la grippe A (H1N1) ne peut pas avoir été créé par l’homme, et ce, encore moins pour une joute de pouvoir des gouvernements, qui seraient réélus après la distribution d’un vaccin miraculeux. Pensez-y un instant. Avez-vous seulement idée du montant que la vaccination de masse nécessite, non seulement pour le vaccin lui-même mais pour les dépenses associées? Si la santé publique avait pu éviter un tel casse-tête, soyez certains qu’elle l’aurait fait. Moins dangereux qu’on ne l’avait pensé, étonnement, le virus ne s’attaque, pas aux personnes âgées. En effet, il semble que les personnes âgées de 65 ans et plus auraient déjà été exposées à un virus du même type, et qu’elles auraient développé
NCRE
http://www.estrieplus.com/contenu/2009/10/19/large_6100.jpg
des anticorps. Ce qui est véhiculé dans les médias de nos jours, c’est que les enfants sont les personnes les plus touchées par la maladie. Il y a une nuance à faire ici : le virus ne regarde pas qui il attaque. Les jeunes personnes en pleine santé développent plutôt des complications à la suite de la contraction du virus. Ce n’est pas du tout la même chose. D’ailleurs, aussi étrange que cela puisse paraître, on n’entendait pas, chaque soir, durant les années antérieures, des nouvelles concernant les personnes décédées des suites d’une grippe saisonnière. Pourtant, il y a eu beaucoup plus de décès causés par la grippe saisonnière que par la grippe A. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la grippe saisonnière ferait entre 250 000 et 500 000 décès par an. Toujours selon l’organisme, il y aurait, à l’heure où ces lignes sont écrites, 7969 cas mortels de grippe A à l’échelle mondiale, depuis la découverte du virus en mai dernier. Accordons-nous sur une chose : nous sommes loin, très loin du demi-million… De plus, la grande majorité des gens qui décèdent dudit virus sont des personnes déjà affaiblies, que ce soit par un système immunitaire déficient ou encore par une maladie chronique. Alors le soir, en entendant le lecteur de nouvelles mentionner deux décès à Montréal, ne fermez pas le téléviseur tout de suite pour aller vous coucher en totale hypochondrie. Écoutez la suite, vous entendrez très probablement qu’il s’agissait de patients souffrant de bronchite chronique ou d’asthme. Il y a cependant des exceptions, comme le cas du jeune garçon de l’Ontario qui était en parfaite santé et qui a très malheureusement succombé à la maladie. Le vaccin… Voici un petit parallèle biologique pour montrer l’importance de la vaccination. Dans la nature, les biches (femelle du chevreuil) choisissent leur mâle en fonction de la grosseur de leurs bois, car ceux-ci
À lire dans ce numéro
Coup d’ancre : Éditorial Le cochon qui tousse… Rive droite Le groupe d’actions communautaires  Comité environnement  Coopérative étudiante du Séminaire de Sherbrooke  Arts et lettres  Gestion hôtelière Sciences humaines  Sciences de la nature Le garde-mangerChronique resto : Le Tapageur
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sont un indicateur de la vitalité. La femelle voit donc que le mâle a des gênes qui le rendent puissant et elle veut que sa progéniture puisse, elle aussi, bien survivre. Tout cela résulte de la sélection naturelle, qui privilégie les gênes et caractères mutés qui aideront à la survie dans l’habitat. Évidemment, plus les chevreuils performants se reproduiront entre eux, plus ils seront forts et adaptés à leur milieu. Transposez maintenant cette petite histoire aux virus. Plus un virus se reproduit, plus il y a de chances qu’il mute et donc, plus il y a de chances qu’il développe des caractères qui le rendront plus fort et plus « méchant ». Soit dit en passant, des mutations du virus ont été récemment découvertes en Norvège… Imaginez maintenant que toute la population soit vaccinée, et que le virus ne trouve plus de corps non immunisé pour se reproduire. Que fait-il? Il se reproduit et se transmet beaucoup moins, atténuant les chances qu’il a de muter et donc de devenir plus dangereux pour l’homme. Votre vaccin, avec ou sans adjuvant? Selon ce qui est mentionné dans le site Internet du gouvernement du Québec, la différence entre un vaccin avec ou sans adjuvant réside dans la présence d’un agent utilisé pour « stimuler la réponse immunitaire ». Un vaccin qui contient cet agent contient moins d’antigène, l’ingrédient secret, qu’un vaccin sans adjuvant, et est aussi efficace qu’un vaccin sans adjuvant. Ce dernier est prescrit pour les femmes enceintes. Toujours selon le site Internet gouvernemental, « la protection pourrait être plus rapide, plus longue et plus élargie en cas de mutation éventuelle du virus avec le vaccin contenant l’adjuvant. » Le site est extrêmement complet, et la section « vaccin » explique toutes les composantes du vaccin ainsi que ses effets. Visitez le www.pandemiequebec.gouv.qc.ca ou, encore, « googlez » le mot grippe et vous le trouverez à coup sûr.
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