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AFP Économie
Mardi 25 Octobre 2005 - 09:11 - Heure Paris (631 mots)
san-agr-ali-med
Des cellules ad hoc pour mieux communiquer sur la "crise" aviaire
(PAPIER D'ANGLE) Par Anne RENAUT
PARIS, 25 oct 2005 (AFP) - Patronat et groupes de communication ont créé des cellules ad hoc pour aider
les entreprises à mieux gérer la crise de la grippe aviaire, bien que la pandémie humaine soit jugée encore
virtuelle.
Le patronat français a créé une "cellule de veille" pour "recueillir des informations qui viennent des
entreprises sur cette question et (...) servir de relais sur ce que l'Etat pourra annoncer concernant les
entreprises".
Mais pas question de parler de cellule de "crise". La présidente du Medef Laurence Parisot veut "éviter toute
dérive phobique et de panique qui pourrait avoir des conséquences immédiates sur les agriculteurs et
l'industrie agroalimentaire".
Ce n'est pas l'avis du cabinet de conseil Leocorporate. Cette filiale du groupe américain de publicité Leo
Burnett a mis en place une "cellule de crise" qui fonctionne, depuis début octobre, 24 heures sur 24.
L'agence américaine de relations publiques Hill & Knowlton a lancé le 6 octobre une "taskforce" afin de
répondre aux attentes "des entreprises du secteur avicole, de nombreux professionnels de l'agro-alimentaire
et d'institutions".
De son côté, le groupe Euro RSCG C&O, qui compte parmi ses clients le ministère français de la Santé,
diffuse depuis début septembre une newsletter électronique hebdomadaire baptisée "Scanner", où sont
décryptées les tendances de communication sur la question.
Cette mobilisation n'est pas sans rappeler celle qui avait accompagné les premiers cas de vache folle en
France à la fin des années 1980 ou de pneumonie atypique SRAS (syndrôme respiratoire aigu sévère), au
printemps 2003, "alors qu'il n'y avait aucun mort d'homme en Europe", rappelle Florent Chapel, directeur
conseil en charge du pôle crises chez Leocorporate.
"On est beaucoup plus en amont sur le risque de pandémie" que lors des précédentes crises, reconnaît
Bernard Sananès, vice-président d'Euro RSCG C&O.
"Aujourd'hui il y a une crise d'ordre psychologique, de confiance. La crise sanitaire, on en est encore loin",
estime Florent Chapel, directeur conseil chez Leocorporate.
Alors qu'une soixantaine de personnes dans le monde sont décédées de la grippe aviaire jusqu'à présent,
3.000 personnes meurent de la grippe en France chaque année, rappelle-t-il.
Reste que des salariés interrogent leurs entreprises, tandis qu'un groupe pétrolier français aurait tenté de
commander au groupe pharmaceutique Roche des antiviraux Tamiflu pour son personnel de plate-formes en
mer, rapporte Leocorporate.
Interrogé, le pétrolier Total s'est contenté d'indiquer que des "équipes" travaillaient sur la grippe aviaire.
Des entreprises ont aussi commandé des masques pendant que d'autres ont simplement rappelé à leur
personnel des règles d'hygiène de base, selon Hill & Knowlton.
Mais en l'absence de pandémie humaine, les agences divergent sur la manière de communiquer.
Alors que sur le SRAS, le ton du gouvernement était "plus humble", sur la grippe aviaire il "en rajoute dans la
pédagogie. On est déjà dans des mesures de gestion et pas seulement de veille", estime M. Chapel.
A l'inverse, Bernard Sananès, vice-président d'Euro RSCG, juge que les autorités ont raison de jouer la
"transparence" car l'opinion publique "critiquera plus le manque que le trop" d'informations.
Hill & Knowlton considère de son côté que le secteur avicole devrait "accentuer la transparence". L'agence
déplore la relance d'un logo Volaille française, qui "souligne indirectement un risque de contamination".
are/jlb/po
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