Etude des observations radar et infrarouges de la Force aérienne ...
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Etude des observations radar et infrarouges de la Force aérienne mexicaine en 2004  Auguste Meessen  Résumé.Le 5 mars 2004, un avion de la Force aérienne mexicaine survole la péninsule du Yucatan pour détecter et identifier des avions de trafiquants de drogue. Brusquement, son radar signale une « cible» qui reste pendant 5 minutes à une distance d’environ 4 km dans la direction du vol de l’avion, mais elle n’est pas détectée visuellement et même pas au moyen d’une caméra infrarouge. Par la suite, cette camera capte pourtant des images de sources infrarouges, ayant des caractéristiques insolites. Nous montrons que toutes ces observations trouvent une explication naturelle. D’une part, il y eut des échos radar venant du sol, mais enregistrés dans des conditions spéciales. D’autre part, le téléobjectif de la camera permit la détection de flammes de gaz, situées en mer, sur des plates-formes pétrolières très lointaines. Ce qui importe finalement, c’est la méthodologie utilisée pour l’étude de ce cas.   Introduction et aperçu historique  La Force aérienne mexicaine participe à la lutte anti-drogue par une surveillance active de son espace aérien, puisque des narcotrafiquants essayent aussi d’atteindre les Etats-Unis au moyen de petits avions. La mission de reconnaissance du 5 mars 2004 débuta déjà avant 13 heures, mais les événements qui nous intéressent se situent entre 16 h 42 et 17 h 28. L’avion volait à une altitude d’environ 3200 m au-dessus de la péninsule du Yucatan, près de la Baie de Campeche. Il s’agit d’un Merlin C-26A, équipé d’unradar qui surveille tout l’espace au-dessous de l’avion et d’unecaméra FLIR(forward looking infrared) qui fournit des images en infrarouge moyen. Elles apparaissant sur un écran avec l’agrandissement souhaité. La procédure à suivre est bien rodée. Dès que l’opérateur radar détecte une « cible » suspecte, il avertit le pilote et le copilote, ainsi que l’opérateur du FLIR et tous les autres membres de l’équipage. L’opérateur du FLIR oriente alors sa caméra dans la direction indiquée, pour localiser et identifier l’avion. Chaque type d’avion présente en effet une signature caractéristique en lumière infrarouge et en outre, l’équipage comprend des personnes spécialisées dans la reconnaissance visuelle des avions. Quand les soupçons sont confirmés, on avertit des chasseurs, toujours prêts à décoller pour intercepter l’intrus et le forcer à atterrir. Pendant ces événements, l’opérateur du FLIR peut enregistrer l’image obtenue en infrarouge et les communications orales à l’intérieur de l’avion, à la fois pour des analyses ultérieures et le tribunal de justice. La vidéo des événements du 5 mars 2004 ne fournit pas l’image de l’écran radar, mais nous entendons que l’opérateur du radar fournit les valeurs mesurées pour la distance, la vitesse et le cap de la « cible. » Il fournit également des indications sur la direction où elle se trouve par rapport à l’avion. La vidéo permet de voir des images en infrarouge et de fixer certaines données complémentaires, telles que la longitude et la latitude de l’avion (obtenues par GPS, toutes les 5 secondes). Elle nous renseigne aussi de manière continue sur l’orientation de la caméra, la grandeur du champ de vision et l’instant de toute prise de vue. Cet enregistrement couvre une période d’environ trois quarts d’heure, mais il y eut des interruptions et certains passages sont moins intéressants que d’autres. Une information plus globale est cependant nécessaire pour une analyse cohérente et objective de ce cas. Le major Magdaleno JassoMuñoz,pilote et commandant de bord, avait rédigé un rapport que la Force aérienne mexicaine soumit à l’attention du Secrétaire de la Défense nationale du Mexique (SEDENA). Celui-ci ordonna une enquête interne, menée sans doute par des spécialistes. La conclu-sion en était queles faits sont réels, mais inexpliqués. Le général Gerardo Clemente Ricardo Vega Garcia,Secrétaire (Ministre) de la Défense nationale ne se contenta pas de cette réponse. En accord avec les plus hautes instances de la Force aérienne mexicaine, il décida de chercher des collaborations
 
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externes « pour tenter d’établir une explication des causes possibles et les conséquences de l’incident du 5 mars 2004. » Le 20 avril 2004, le journaliste TV et ufologue mexicainJaime Maussan fut invité par un haut fonctionnaire à venir au SEDENA, peos urd eu ns oenn trÉetien parjiovr.é  Ialv efuc tl em iMs inaius trceo.u rLaen lt ednedse mévaiénn,e ilm ey nrtes ncdou n5- tra le général Garcia et des membr tat-m mars et apprit qu’on pensait avoir été confronté à des objets « camouflés par une technologie avancée et inconnue qui empêchait tout contact visuel. » Nous le savons par la note d’information [1] que Jaime Maussan prépara en vue de la conférence de presse du 11 mai 2004. On y vit l’interview des acteurs essentiels : le majorMuñozqui pilota l’avion, le lieutenant Mario AdriánTéllez,opérateur du FLIR et le lieutenant GermanMarin,opérateur du radar. Le 22 avril, le général Garcia avait donné en effet à Jaime Maussan l’autorisation de les interviewer et il lui avait également remis une copie de la vidéo du FLIR, pour qu’il puisse l’examiner avec son équipe de la télévision. L’objectif du Ministre de la Défense nationale étaitla recherche de la véritéet il voulait donner à Jaime Maussan la possibilité de présenter ce cas au peuple Mexicain d’une manière franche et honnête, sans préjuger du résultat final.Cette volonté de transparence et cet esprit démocratiqueméritent d’être soulignés, quel que soit le résultat final de l’enquête, puisque ces principes ne sont pas déterminants pour tous les pouvoirs politiques et militaires du Monde. En outre, il y a des cas, où des ovnis semblent effectivement pouvoir se rendre optiquement invisibles ou pouvoir changer de forme et il n’est pas exclu que le général en avait connaissance. À la conférence de presse, il y eut des représentants de l’AFP, CNN, Reuter et d’autres agences internationales. Quelques jours plus tard, l’auteur de la présente étude vit des extraits de la vidéo sur une chaîne de télévision allemande (n-tv), mais au Mexique, les premières réactions furent très négati-ves, puisque certains scientifiques estimaient qu’ils auraient dû être consultés premier lieu. enIls publièrent de suite une « lettre ouverte », adressée à la Présidence de la République, à la Commission des Sciences et Technologies de la Chambre des Représentants, au Conseil national de Science et Technologie, au Secrétariat de l’Education nationale, au Secrétariat de la Défense nationale, aux mass-médias et au public, en général [2]. Cette lettre, diffusée sur Internet, était signée par plus de 100 astronomes (professeurs, assistants, vulgarisateurs ou dirigeants de clubs astronomiques) qui se présentaient comme étant représentatifs de la communauté scientifique du Pays. Ils se plaignaient de ce que « de nombreuses institutions d’investigation » furent mises à l’écart et que « des scientifiques du plus haut niveau » n’avaient pas été consultés. Ils estimaient par ailleurs qu’il s’agissait de « matières classifiées » qui n’auraient pas dû être divulguées. Tout en disant que la méthode scientifique ne permet pas de fournir un jugement définitif en peu de temps, ils proposaient l’explication suivante : Il pourrait s’agir defoudre en boule,observée à une altitude inhabituelle (bien que le nombre, la durée et le comportement de ces lumières IR le contredisaient). Ces scientifiques affirmaient d’ailleurs que les informations recueillies par la Force aérienne mexicaine auraient pu aider le Mexique à devenir « un pionnier dans l’étude et la compréhension de cette facette de la physique atmosphérique. » Quant au public, ils l’invitaient à venir visiter les planétariums, observatoires, musées des sciences et autres manifestations scientifiques qui lui sont destinées, puisque « ce sera toujours le meilleur antidote contre des déclarations sensationnalistes de pseudo-science. » Dans une démocratie, chacun a évidemment le droit d’exprimer son point de vue, mais on peut quand même s’étonner de cette démarche, plus idéologique que scientifique. On aurait d’ailleurs pu s’attendre à ce que les signataires se soient engagés par la suite avec la même ardeur dansune analyse approfondiele résultat n’est pas connu. Cette prise dedes données du problème posé. S’ils l’ont fait, position mérite d’être mentionnée ici, puisqu’elle témoigne du fait qu’à notre époque des pressions s’exercent encore toujours de différentes manières pour s’opposer à une étude sereine, ouverte et objective de ce qui pourrait être lié au phénomène ovni. La réaction immédiate du Secrétaire de la Défense nationale fut simple et claire [3]: « Si un cher-cheur ou scientifique est intéressé à voir le matériel, il sera à sa disposition au SEDENA. » Le journaliste scientifique allemand,Haiko Lietz,s’adressa alors à des scientifiques de la SOBEPS et du MUFON-CES, pour les inviter à analyser ces données. Le 28 mai 2004, l’auteur de cette étude adressa effectivement une demande au Ministre de la Défense nationale du Mexique, au nom d’un petit groupe de scientifiques européens [4]. Serait-il possible de recevoir une copie de la vidéo du FLIR et quelques renseignements complémentaires ?
 
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Le 31 mai, nous recevions de Jaime Maussan un courrier électronique, nous informant que le Général Moises GarciaOchoa,Secrétaire du Ministre VegaGarcía,l’avait chargé de nous transmettre une copie de l’enregistrement original. Le DVD est arrivé quelques jours plus tard et nous pouvions donc commencer nos investigations. Elles ont été facilitées par une excellente traduction de toutes les communications orales [5]. Ce document contient le texte original, la traduction allemande, une identification de l’intervenant et de nombreuses références de temps. Nous pouvions donc compléter ces données à partir de la vidéo, en nous référent au texte espagnol. Notre objectif était de réaliserune étude indépendante, aussi rigoureuse que possible, bien qu’une seule personne en assuma la charge. Presque immédiatement après la conférence de presse, des avis en sens divers furent exprimés et débattus sur Internet, mais le 31 mai 2004, nous recevions déjà deClaude Poher les résultat d une analyse scientifique préliminaire [6]. Elle était basée sur une vidéo des événements qui était disponible sur Internet. L’ingénieur Poher, Dr. en astrophysique, fournissait une vue d’ensemble du contenu de la vidéo, avec un calcul de la vitesse moyenne de l’avion et du cap suivi. Il avait également évalué par triangulation la distance des nuages qui s’interposaient à certaines moments entre les sources insolites de lumière infrarouge et l’avion. Il avait même réalisé une analyse photométrique de certaines des lumières qui apparaissaient dans la vidéo. Ce rapport confirma le récit de l’équipage, mais ne disait rien des observations radar initiales. Quant aux sources infrarouges, il suggérait qu’il puisse s’agir d’objets capables d’accélérations énormes (150 g), mais ils ne seraient que peu lumineux : 3,3 mW à 3 mm, si la source était une sphère de 20 m de diamètre, située à 12 km. Le 1erjuin,Gildas Bourdaispublia une vue d’ensemble du cas [7], où il mentionnait aussi quelques tentatives d’interprétation et en particulier «l’hypothèse des torchères. » Elle y était argumentée au moyen d’un graphique deLaurent Leger,un chercheur français qui s’est manifesté uniquement par Internet. Il avait tracé la trajectoire suivie par l’avion sur une carte, où les échelles horizontales et verticales étaient étalonnées en kilomètres. Il y avait ajouté des petits traits, indiquantles directions des lumières infrarouges, détectées à différents moments au moyen du FLIR. Certains groupes de traits pointaient effectivement vers le champ des plates-formes pétrolières, situées dans la Baie de Campeche. M. Bourdais mentionnait aussi queAlejandro Franz,pilote d’une ligne commerciale mexicaine (Aeromexico) avait mis sur Internet un article qui défendait la même hypothèse avec des arguments de même type et de nombreuses illustrations [8]. En fait, A. Franz avait déjà annoncé cette interprétation le 26 mai, sur la listeUFO Updatespar la suite, il la défendit avec beaucoup de verveet [9]. Il mentionna que l’hypothèse des torchères fut proposée parRichard Gemmelet que le 28 mai, il aurait reçu un courrier électronique deLaurent Leger,avançant la même explication. Nous ne savons pas à qui revient la priorité, mais le 18 juin 2004, Laurent Leger a reconnu sur la liste OVNI Sciences qu’il se sert d’un pseudonyme. Ses titres académiques (ingénieur, diplômé en astronomie), son intérêt pour l’affaire du Mexique et sa très bonne connaissance du dossier, suggèrent son identité, mais cela n’a aucune incidence sur l’étude du problème posé. Notons que Alejandro Franz ne se considère pas comme un “debunker”, mais qu’il tenait à s’opposer à des «pseudo-investigateurs. » En fait, il s’est préoccupé seulement des torchères. Puisqu’elles existent et puisque la caméra infrarouge pointait dans leur direction, son puissant téléobjectif et la grande sensibilité des détecteurs utilisés pourraient avoir permis de détecter ces sources chaudes, malgré leur grande distance. Cette hypothèse est donc plausible et même très probable, mais la méthode utilisée pour la justifier n’était pas décisive. Des lignes de visée parallèles pouvaient pointer en effet vers des objets qui volent à la même vitesse que l’avion. Il existe donc une ambiguïté qui doit être levée. Ceci nous amène à «l’hypothèse des objets volants», spontanément adoptée par l’équipage de l’avion. Il constatait en effet que le FLIR situait les lumières infrarouges au même niveau que leur avion. L’élévation mesurée était même de l’ordre de +2 à +3°. Ce critère était très important pour eux, puisque dans la vidéo, il est mentionné7 fois à notre hauteur. que ces lumières se trouvent « » L’azimut de ces lumières, mesuré par rapport à l’avion qui volait en ligne droite, restait pratiquement constant pendant une longue période. Il était donc logique de penser à des engins, volant pratiquement à la même hauteur et à la même vitesse que l’avion. Personne de tout l’équipage ne mentionna la possibilité qu’il puisse s’agir de flammes de gaz, situées dans le Golfe du Mexique. Ce n’était pourtant pas leur première mission de reconnaissance dans cette région et l’idée que le FLIR puisse être capable de détecter des torchères aussi éloignées ne semble pas avoir effleuré leur esprit.  Le 6 juin, Claude Poher annonce à quelques personnes qu’il a réussi àidentifierles sources infra-rouges. Deux jours plus tard, il termine la rédaction d’un second rapport [10] qui reprend de nom-
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