Fédération de pêche de l'Ariège - Newsletter mars 2010
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Fédération de pêche de l'Ariège - Newsletter mars 2010

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Extrait

Si vous n'arrivez pas à lire la lettre d'information ci-dessous, cliquez sur ce
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La lettre d'information de la Fédération de l'Ariège de pêche et de protection du milieu aquatique
| Cellule technique | Animation | Communication
[ Cellule technique ]
Directeur : Laurent Garmendia
Chargé de missions Allan Yotte
Hydroélectricité : le cas de l'Alet
La réalisation du Plan de Gestion Piscicole Départemental a permis, dès 2002,
de donner à l'hydroélectricité le
statut peu glorieux de première source de perturbations des populations de truites du département.
L'hydroélectricité dont le principe de base est de produire de l'énergie rapidement mobilisable à partir de
l'énergie potentielle de l'eau présente 2 visages : la Grande Hydroélectricité et la Petite Hydroélectricité
Si, en dépit de points d'achoppements encore majeurs tels que les transparences, les éclusées et la valeurs du
débit minimum biologique (le débit laissé à la rivière à l'aval du barrage), nous pouvons qualifier
‘’d’incontournable’’ le rôle de la Grande Hydroélectricité dans la production énergétique française, il n'en va pas
de même pour sa petite soeur qui multiplie les barrages - balafres -
sur nos cours d'eau pour de petites
productions dérisoires quand on les compare à l'unité à la Grande.
La densité de ces ouvrages sur nos portions de cours d'eau à forte valeur halieutique et patrimoniale est telle
qu'il n'existe plus dans notre département de grande et moyenne rivière à truites qui ne soient pas impactées
par des barrages et des conduites forcées : à titre d'exemple, le grand Salat entre la confluence avec la
Garonne et la confluence avec l'Arac contient 23 barrages, 38% de ce linéaire est en débit réservé c'est à dire
qu’on impose toute l’année dans la partie de rivière à l’aval du barrage une valeur de débit qui n’est jamais
rencontré naturellement !
Et quand bien même nous monterions en altitude, le challenge de parcourir un cours d’eau vierge de centrales
est très difficile à relever. Entendons nous bien, il s’agit ici de cours d’eau de quelques mètres de large et pas
de tout petit ruisseaux qui ne concentrent pas les intérêts.
Oui, vous avez bien lu, le département de l’Ariège – terre nature et sauvage par définition – ne possède
quasiment plus de torrents sauvages aux eaux libres ; un comble.
En cherchant bien, on finit par mettre en évidence ces raretés dont 2 sur le haut bassin de l’Alet : le ruisseau
des Cors et celui de l’Ossèse qui donnent naissance à la rivière Alet.
Bien évidemment ces derniers sites vierges - notre patrimoine commun - attirent toutes les convoitises des
intérêts particuliers de telle sorte qu’un projet de construction de microcentrale captant les 2 ruisseaux dans
leur partie la plus riche (en eau, en habitat et donc en faune aquatique) a été autorisé. Un de plus.
Scandalisé par ce projet sur un des derniers sites préservés contenant des espèces emblématiques tel que la
truite fario de souche, le desman, l’euprocte dans la partie supérieure, la Fédération par la voie de son Conseil
d’Administration a décidé, au même titre que des associations de protection de l’environnement, d’attaquer au
tribunal l’arrêté d’autorisation de construction.
Actuellement en appel, le jugement devrait être rendu dans les prochains mois.
Hydroélectricité : la centrale d'Eylie
Si la préservation des derniers sites vierges de microcentrale concentre les efforts techniques (rédaction
d’argumentaires, de contre argumentaires) et financiers entre autres (frais d’avocat notamment), de la
Fédération, nous n’oublions pas la nécessité d’améliorer l’existant.
Lors du renouvellement de la concession de la centrale hydroélectrique d’Eylie (haut bassin du Lez affluent en
riche gauche du Salat) – pour le coup de la grande hydroélectricité – nous avons obtenu l’inscription au cahier
des charges d’un article définissant les modalités d’amélioration de la quantité de truites sur le tronçon soumis
aux éclusées (les eaux collectées en haute montagne sont alors conduites vers le lac d’Araing qui, selon les
besoins, peut envoyer 3 mètre cube par seconde vers la centrale ; le Lez peut donc passer brusquement d’un
débit de quelques centaines de litres à plus de 3000 litres / s).
L’étude consiste à modéliser sur des tronçons bien définis l’évolution de l’habitat en fonction du débit afin de
mettre en évidence si l’augmentation de la rugosité par de la dépose d’abris minéraux serait suffisante pour,
d’une part, ‘’briser’’ les fortes vitesses lors des éclusées et, d’autre part,
recréer de l’habitat favorable aux
truites.
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