HISTOIRE ET TRADITIONS DE L'ARME DU TRAIN
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HISTOIRE ET TRADITIONS DE L'ARME DU TRAIN

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COMMUNIQUE DE PRESSE
L’arme du train actuelle est l’héritière d’un riche passé historique dans lequel les hommes qui
servent en son sein puisent leurs traditions.
Le tringlot, combattant avant tout depuis Napoléon 1er
Le 26 mars 1807, à Ostérode en Prusse Orientale, en pleine campagne de Pologne,
l’Empereur Napoléon, excédé par les insuffisances des compagnies de transport civiles,
décide de donner des ravitaillements fiables à sa Grande Armée. Il créé les huit premiers
bataillons des équipages des transports militaires. Une nouvelle fonction opérationnelle
alliant le feu et le mouvement venait de naître. Equipé d’un mousqueton de cavalerie porté
en bandoulière, grâce à sa tringle qui lui permet de tirer en toute circonstance, le soldat du
train devenu « tringlot », allait participer de manière déterminante à toutes les opérations des
armées françaises, depuis les campagnes napoléoniennes jusqu’à l’Afghanistan aujourd’hui,
en passant par toutes les conquêtes coloniales des XIX
e
et début du XX
e
siècles, le 1
er
puis
le 2
e
conflit mondial, les campagnes d’Indochine, d’Algérie, ainsi qu’à toutes les opérations
plus récentes de maintien ou rétablissement de la paix au sein de l’ONU et de l’OTAN.
Soutenir quoi qu’il en coûte !
Sur tous les fronts où le tringlot a combattu, il s’est enrichi d’une expérience qui aujourd’hui
prend tout son sens. En Espagne, en avril 1811, la défense acharnée du fort de Figueras
illustre sa capacité à sécuriser les déploiements. En 1916, son action déterminante sur la
Voie Sacrée à Verdun démontre son aptitude à organiser et réguler les flux de troupes, leur
ravitaillement et leur circulation. En Indochine de 1945 à 1954, le tringlot s’est adapté aux
conditions climatiques et géographiques locales difficiles en créant des unités de livraison
par air et de transport fluvial. Pour ravitailler ses camarades des places fortes du Tonkin, il a
fait face à 130 attaques de convois en trois ans sur les 236 km de la route coloniale 4 (RC4).
Ces savoir-faire sont indissociables du courage, de la ténacité et de l’abnégation de ceux qui
ont écrit ces pages glorieuses. Chaque 26 mars, les tringlots rendent hommage à leurs
anciens en se recueillant devant le monument aux morts du train transféré de Tours à
Bourges. Au mois de juin, ils se rendent au monument du train sur la Voie Sacrée pour se
souvenir et rendre hommage à ceux qui ont permis à Verdun de tenir. Le nouveau musée du
train transféré à Bourges raconte cette histoire et ces traditions, perpétuant ainsi un esprit et
un savoir être, celui de soutenir quoi qu’il en coûte.
HISTOIRE ET TRADITIONS
DE L’ARME DU TRAIN
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