Innovation : de l idee a la performance - 8e seminaire de la ...
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Innovation : de l idee a la performance - 8e seminaire de la ...

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Conclusions
105
CONCLUSIONS
Jean-Paul François
Directeur régional de l’Insee en Picardie
Je voudrais d’abord remercier Michel Hébert de m’avoir demandé de conclure avec lui cette journée et d’en tirer
les enseignements. Cela me donne l’occasion de me replonger avec plaisir dans un milieu qui me fut familier par
ses travaux et aussi par ses membres.
Nous avons donc entendu aujourd’hui, comme c’est de tradition dans ce séminaire, trois séries de présentations.
Dans l’ordre :
« l’innovation, quelles stratégies ? »
a fait intervenir des entreprises en tant qu’acteurs économiques ;
« l’innovation, comment la mesurer ? »
nous a permis d’entendre des statisticiens ;
« l’innovation, quelles performances économiques ? »
a été l’occasion d’entendre des chercheurs en
économie.
Pour ma part, dans la synthèse des travaux de cette journée, je donnerai aux entreprises le dernier mot, car c’est
bien elles qui nous indiquent les pratiques nouvelles qu’il convient de prendre en compte dans nos manuels
méthodologiques et dans nos systèmes de mesure et de collecte.
L’apport des économistes
Je commencerai donc par les économistes. Non pas pour réintroduire la logique séquentielle qui veut que les
travaux théoriques inspirent les statisticiens dans la conception et la mise en oeuvre de leurs enquêtes et de leurs
systèmes d’information, qui servent à construire des bases de données sur lesquelles vont s’appuyer les travaux
empiriques. Mais parce que, utilisateurs aval des données des statisticiens, les économistes en désignent les
manques et les imperfections, et que cela constitue un formidable stimulant pour l’imagination et l’ingéniosité
des statisticiens.
C’est ainsi que Jacques Mairesse a souligné, à propos des avancées de la connaissance, le rôle joué par la
recherche et l’innovation pour expliquer les performances des entreprises et des économies. Il a mentionné les
progrès parallèles des statistiques et des analyses économétriques en dépit, je cite, « des difficultés de la mesure
et de l’inférence économétrique qui restent considérables ».
En puisant dans la revue de la littérature empirique, qu’il a réalisée avec Pierre Mohnen, au sujet de l’estimation
de la productivité et de l’importance des externalités de la R&D, il a insisté sur les apports tout particuliers
qu’ont constitué les enquêtes innovation, pour renouveler la modélisation des liens entre R&D et productivité en
réintroduisant, pour faire bref, le chaînon manquant qu’est l’innovation en tant qu’
output
de la production de
savoir.
Pierre Mohnen (par delà la part qu’il a prise aux travaux précédents) a choisi de centrer son exposé sur le rôle,
considérable et multiforme, de la décision publique.
Selon lui, et sans rentrer dans le débat quasi programmatique entre Jacques Astoin et David Encaoua sur la
nature et l’ampleur des mutations des politiques de la
recherche opérée par les pouvoirs publics, le
gouvernement, au sens large, agit dans divers domaines :
il intervient comme opérateur de R&D dans les universités et les laboratoires publics ;
il finance directement ces recherches, ainsi que celles effectuées par les entreprises ;
il réglemente, notamment en matière de propriété industrielle ;
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