Le loup... les bergers et les chiens

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• Publié par: ylupotuk
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• Langue: Français
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Extrait

Le loup... les bergers et les chiens

Les premiers indices de domestication du mouton à partir du mouflon d’Asie, et de la chèvre, à partir de la chèvre de Bézoard, ont été trouvés en Asie occidentale (Irak et Iran) et remontent à environ 7000 à 8000 av. J.-C.Les cultivateurs et bergers devaient alors défendre leur bien contre les animaux sauvages qui y trouvaient une concentration de nourriture souvent d’accès facile, d’autant plus que la domestication avait favorisé la sélection d’animaux productifs et moins agressifs, donc très vulnérables aux prédateurs.Les bergers ne commencèrent à utiliser le chien que vers 3700 av. J.-C.Solon, l’un des sept sages de la Grèce Antique, instaura la première organisation de défense contre les loups : il créa la prime à la destruction qui devint la loi de Solon. La première prime documentée est rapportée par le biographe Plutarque (46-120).

Et, depuis des millénaires, les bergers ont su élever, sélectionner et dresser des chiens pour défendre leurs troupeaux...il est inconvevable d’avoir un troupeau sans chien, selon Mario, berger italien, passionné de chiens et spécialiste de la racemaremme-abruzzese. Toutes les races ont en commun d’être puissantes, rustiques, capables de s’accommoder de la rudesse du climat et de vouer un attachement fidèle au troupeau. Il existe plus d’une quarantaine de races de chiens pastoraux, parmi eux, ledogue du Tibet, considéré comme l’ancêtre des grandes races de montagne; en Turquie, leberger d’Anatolie, en Arménie et en Géorgie, les transhumances se font sous l’oeil vigilant duberger du Caucase. LeBerger d’Asie centraleveille sur les troupeaux des régions voisines du Kazakhstan où les bergers exploitent le lait, la viande et la laine. Leberger de Podhaleen Pologne, Tchéquie et Slovaquie, lekomondoret lekuvaczen Hongrie, l’estrellaau Portugal, lecharplaninadans les Balkans, lemâtin espagnol, lemâtin des Pyrénéeset lemontagne des Pyrénées, surnommépatoudans les Pyrénées

Aujourd’hui, l’élevage concentre sur une petite surface un nombre important d’animaux, gardés dans des enclos ou laissés libres sur un alpage durant une partie de l’année. Par ailleurs, l’essor des armes à feu et une chasse incontrôlée à partir du XVIIIe siècle ont conduit à l’éradication du gibier dans de nombreuses régions d’Europe. Les prédateurs ont dû se rabattre plus souvent sur le bétail...Le menu bétail, chèvres et moutons, plus facile à capturer et plus fréquent en Europe, fut le plus touché. ...Généralement, les loups ne tuent que pour se nourrir. Cependant, dans certaines circonstances, ils peuvent tuer plus de gibier que nécessaire. Ce phénomène s’observe surtout pendant les hivers enneignés... «Vivre avec le loup» J. Delfour, Ed. Hesse

Photos Guy-Marc Chevalier De petits troupeaux facilitent la surveillance et le rassemblement des bêtes. Le loup est loin d’être la cause de tous les dommages : chiens divagants, orages, maladies ont des effets autrement dévastateurs.

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