Législation sur les chiens : le Conseil fédéral et la CSEC-N ...
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Communiqué de presse
Législation sur les chiens : le Conseil fédéral et la CSEC-N ratent leur cible
Berne, le 17 septembre 2007. La Société cynologique suisse (SCS), Protection suisse des
animaux (PSA) et la Société des vétérinaires suisses (SVS) parlent d’une seule voix : les
propositions que le Conseil fédéral et la Commission de la science, de l’éducation et de la
culture du Conseil national (CSEC-N) avancent en matière de législation sur les chiens sont
disproportionnées par rapport au but visé. Les exigences qui y sont formulées sont fortement
influencées par la pression de l’opinion publique et par le débat tendancieux qui fait rage ces
derniers temps.
La procédure de consultation relative aux propositions du Conseil fédéral et de la CSEC-N visant à revoir la
législation sur les chiens est arrivée à son terme le 15 septembre. La SCS, PSA et la SVS ont étudié de
façon approfondie ces propositions et sont déterminées à faire un front commun contre les défauts des
projets de loi. Il y a notamment lieu de corriger les aspects suivants :
L’obligation générale de tenir les chiens en laisse
dans les zones construites est incompatible
avec une détention adaptée à l’espèce. De surcroît, elle n’est ni applicable, ni contrôlable.
Les spécialistes sont unanimes à penser qu’il n’est ni faisable ni pertinent de
classer les chiens
par la taille, le poids, la race et le type de race
. Le danger que représente un chien dépend de
sa socialisation et de son dressage. La formation de base et la formation continue du propriétaire,
sans oublier le comportement de celui-ci, jouent aussi un rôle ici. En outre, une telle classification
entraînerait des frais administratifs insupportables. Cette réglementation absurde toucherait la
moitié environ des propriétaires de chien, qui auraient besoin d’une autorisation cantonale pour
garder leur animal. En revanche, les milieux visés par cette réglementation n’auraient aucune peine
à la contourner.
L’
interdiction de certaines races de chiens,
qui serait le corollaire de la proposition de la
CSEC-N, est impossible à appliquer dans les faits, les croisements empêchant d’attribuer sans
équivoque un chien à une race ou à l’autre. Rappelons qu’il est prouvé que le danger n’est pas
fonction de la race.
Nous rejetons également l’
introduction de la notion de responsabilité civile fondée sur le
risque,
comme le propose le Conseil fédéral. Les propriétaires de chiens ne doivent pas répondre
en toutes circonstances des accidents provoqués par les chiens, c’est-à-dire même lorsqu’ils ont fait
preuve de la diligence voulue. La responsabilité civile fondée sur le risque convient aux risques
majeurs, comme les fabriques
d’explosifs ou les installations nucléaires. Or, un chien n’est pas une
centrale nucléaire !
Les propositions ont par ailleurs de
graves conséquences
dont il n’a pas été tenu compte dans les
projets mis en consultation. Nous devons ainsi nous attendre à ce que les foyers pour animaux soient
débordés par le nombre de chiens impossibles à replacer. En outre, de nombreux problèmes seraient
transférés aux organismes de protection des animaux, qui ne pourraient en supporter les conséquences
financières.
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