Les « choix » des épargnants face à la crise
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Les « choix » des épargnants face à la crise

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COMMUNIQUE DE PRESSE
L’Observatoire Caisse d’Epargne 2009
Les « choix » des épargnants face à la crise
(Paris, le 12 février 2009) –
L’Observatoire Caisse d’Epargne, dans sa huitième édition,
a choisi d’apporter son éclairage sur les comportements financiers des Français dans
un contexte de crise. Comment vivent-ils la crise actuelle et quelles sont leurs
stratégies d’adaptation ? Investissement immobilier, endettement et placements
financiers, quelles évolutions se profilent pour la période à venir ? L’Observatoire
Caisse d’Epargne, dans sa nouvelle formule, est aussi l’occasion de faire partager les
prévisions de nos experts pour l’année 2009, à partir des opinions exprimées par les
Français et de l’analyse économique de leurs comportements.
ƒ
Une crise omniprésente mais en partie mise à distance
ination à l’économie réelle : baisse du
ouvoir d’achat, état des finances publiques, « crise » du logement…
enne, et entre 30 et 63 points
our les Suédois, les Belges, les Espagnols, les Anglais et les Irlandais.
illeurs considérée comme une
purge
» ou une «
punition
» nécessaire à la moralisation du système.
s les
1997.
eau que celles exprimées par les employés et les ouvriers.
L’accumulation quasi quotidienne de mauvaises nouvelles rend la crise chaque jour plus présente. Mais, si
les inquiétudes s’accentuent, la crise actuelle ne constitue pas pour les Français une rupture totale
par rapport aux évolutions antérieures. Ils ont, certes, accusé un choc ponctuel en septembre/octobre 2008,
avec l’éclatement de la crise financière et ses conséquences potentielles sur la sécurité de leurs dépôts.
Mais, pour eux, la crise est déjà là… depuis plus d’un an : la confiance des ménages s’est retournée dès
l’automne 2007 et n’a cessé de se dégrader en 2008. Les Français se sentaient déjà en partie confrontés à
un environnement de crise bien avant le krach financier et sa contam
p
D’ailleurs, à l’automne 2007, les Français figuraient parmi les plus pessimistes des Européens sur la situation
économique de leur pays : 72 % la jugeaient «
plutôt
» ou «
très mauvaise
», contre 49 % en moyenne au
sein de l’Union. En revanche, leurs opinions négatives n’ont progressé « que » de 13 points entre
novembre 2007 et novembre 2008, contre 20 points en moyenne europé
p
Omniprésente, la crise est également en partie banalisée, comme « une crise de plus », reflet accentué d’un
bouleversement récurrent des repères. Sa surmédiatisation conforte aussi une certaine suspicion sur son
ampleur réelle. D’autant que les Français perçoivent les ressorts de la crise de façon floue… tant qu’ils n’en
subissent pas ses effets directs. Ils ont cependant du mal à en accepter les causes, chacun sentant qu’il
devra en « payer le prix » à des degrés divers. La crise actuelle est d’a
«
ƒ
Les effets de la crise : un réajustement des préoccupations et des priorités
Les craintes personnelles des Français vis-à-vis de l’avenir se sont sensiblement renforcées : 71 % se
déclarent «
inquiets pour l’avenir de leurs enfants/petits-enfants
», 58 % se disent «
préoccupés par le
iveau futur de leur pension de retraite
» et 44 % des actifs «
craignent de perdre leur emploi dan
n
deux ans à venir
», soit des niveaux rarement atteints dans notre baromètre depuis
Une accentuation des clivages sociaux et un décrochage des classes moyennes
Cette montée des inquiétudes souligne un clivage accru entre catégories sociales. Pour les populations
aisées, les effets de la crise sont moins tangibles. En revanche, les catégories plus modestes (les ouvriers,
notamment) s’estiment davantage en première ligne face aux risques de chômage. Toutefois, entre ces deux
cibles, le décrochage des classes moyennes s’accentue nettement : qu’il s’agisse de l’anticipation de sa
situation financière future ou des craintes vis-à-vis de l’avenir (enfants, retraite, emploi…), les inquiétudes se
ont fortement développées parmi les professions intermédiaires, à la différence des cadres, et elles se
s
situent dorénavant quasiment au même niv
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