LES ÉTUDIANTS EMPÊCHÉS DE MARCHER À ALGER
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L’ALGÉRIE CÉLÈBRE LA JOURNÉE MONDIALE DE LA PRESSE CAP SUR DE NOUVELLES PERSPECTIVES P. 3 REPORTAGE Les journaux, comme les hommes, naissent égaux en droits et en devoirs TREMPLIN POUR UNE VIE MEILLEURE L’ANSEJ BOOSTE LES ÉNERGIES P.  2 Quotidien national d’information — N° 5024 - Mardi 3 Mai 2011 — Prix : 10 DA OUSSAMA BEN LADEN A ÉTÉ ÉLIMINÉ SLEOCUIRSÉATAHIARNEOUNE, AL-QAÏDA GÉNÉRALE DU PT : PERD SO CHEF P.  24 N
VOULANT REVENDIQUER UN ENSEIGNEMENT À LA HAUTEUR DE LEURS ATTENTES LES ÉTUDIANTS EMPÊCHÉS DE MARCHER À ALGER
«LES TRAVAILLEURS ONT RÉALISÉ D'IMPORTANTS ACQUIS EN ALGÉRIE» P. 3 BACCALAURÉAT ET BEM DÉBUT DES ÉPREUVES HIER P. 3 SALON INTERNATIONAL DE L'AGRICULTURE AU MAROC LE PAVILLON ALGÉRIE A SUSCITÉ UNE GRANDE AFFLUENCE P.4 EQUIPE NATIONALE QUI DE SOUDANI OU DE HAMITI SERA CONVOQUÉ ? P. 22 SETIF 3 MORTS DANS UN ACCIDENT DE LA ROUTE P.3 P. 24
2 R EPORTAGE TREMPLIN POUR UNE VIE MEILLEURE L’ANSEJ booste les énergies Depuis l'annonce par ttoouutt eq luae  dSifaficmuirl tée ndtee nlda f atiârceh sei gsnuerr-pséoruire ulxe.  lUenn dreenmdaeizn-. vo«uCs' éetasitt  purinssdeeusl eplmuemnte.s»,  Cmearitsa idnse pyu ilsa ilsas rèéreunst-les pouvoirs publics des les riverains pour accélérer l'ac- lundi», se souvient Djilali tant ce site de certains entrepreneurs dernières mesures vcooirrd  vdeen ir,l' OSPaGmIi.rE ns e atdteoncduamnet ntdeejmoautri nl'éaev ial its e mpaoirnqtuaé .c hTezô t sodna nclsi elnatldaa ntse nledsa ndcoe msa'ienset s rdeen vl'eernstéree.p riLsees, concernant l'aide au peaufine son projet. Gérer un,de la veille. L'homme lui expliquaexemples sont nombreux, mais crédit pour les jeunes, beesasuaim d 'daeb etrilalevasi l reet cdoem rmecahnedre-les démarches et Djilali faillit per-pour Farid et Djamel, le meilleur l'Agence nationale de che. Lceo ujepune homme se met déjàldar e tcâocuhrea»g.e  dHeevuarnet u«sl'eémneorntm,i tés odnevdi'neanitgrree  toLuas  Creasstbe alha.  rUénues sieten trdeu-soutien à l'emploi des à rêeverir.s eI.l  veut voir na îturne  lasboenlinterlocuteur sut se faire pédago-prise partie de rien, est devenue jeunes (ANSEJ) connaît neanttironpal et Il pvroeuutv eern  fqauiree tout estrgeuceo emt mcaonndvaatiinocna nitl.  lEuni  lgâucishea  dleaterxèps ocrtoautrritc. eL eesn  duenu xl afrpèsr edse  vteeumlepnst un rush sans spooustsiieblne.  aLvee c gdoeu lvae rvnoelomnteén t,e t ednudpohrnanseer  daus staosnsuisn eà,  Dcjeilllaeli . q«uiC evsatlse'i ndsocrmiraei ndea dnes  lc'ientdteu sltorigei qduue , pldaasntis-précédent. Il aura fallu sefefemt,e nste dmabnles  lse' êdtréev eelnogpapgé sérti edu-tAosns epzr ojpeot uro uf alire e hsaomrtimr al'me nfàa nvti ed»e.qduoes.s iIelsr  vieet nneesnpt èrdee ntd épdoéscerro clheeurr même une mobilisation mécanisme de l'ANSEJ. eCrméeén à lauRelizane de toute hésitation. Troisdeux milliards de centimes à deux, soutenue afin de fin des années 90, l’organisme a mois après, Djilali obtient l'autori- pour monter une petite chaîne de répondre à la forte ls'aodufmfienrti stdreasti olon uarldgeéurires nhnéer.i tYéeasc cdée-spaotiuor ns odne  lpar ojceht.a Iml bartet edn'dargar iceunlctuorreef«aNbroitcraet ibount  ed'sot bdjeet sn oeuns  frpalaysetri quunee. demande. Derrière, il y ldeer r céhteairtc thoeurt  auun scsri éddififti coilred iqnuaier ed,' ael-tdveacuhx ems oids épboaruqr uveori r sseurs  psrae mtieèrrrees.lp'léaleccet ridciatné.s  Ptoroutd uciree  qduei s cionntecrerrunpe-a évidemment le beaucoup de jeunes Algériens Huit vaches qui deviendront une teurs, des prises, des rallonges besoin de sortir de la passèrent à côté dne i cl'ette opportu-trentaine quelques années après.avec des idées novatrices et nou-précarité et de la nmitoén teet r pleerudri rpernotp raiess affoaicrceass.ion detLoet alcitréé deitt  l'easftf arireem vbaouutr sdée  ld'oarn. s« AsuavUenl lepsr,o jpeot unr éi ndt'éurnees seért uled e mdaer chméa»r.-pauvreté en se début j'avais commencé à vendre ché faite par un cabinet spécialisé garantissant un métier des Lmaellsèugreemsebnoto ste ftirmsèocsia -urmxeê ntmoabebt leleen  umlsa aitig.s r âlCceees   nàa' vél'taaAnittN aSgpEeaJssqectuo enqsc.uu i r«rPpernoecunre d n doeeunss  , cpcoreom dnp'uteiets st  lapa asfsio aruttine-et un revenu. Mais les jeunes cmo'ûotnst» . pVeirnmriesn t deen ssuiutpe plorst era idleesshafafinrdmiceanpt »,q udei slea ntq ulaelsit éf rèdreess . prIlos-derrière, il y a aussi des Selon Hacène, employé de e jeunes pleins d'idées. lboaunrdqeu e,a d«mlian isptrroactiévdeumree nté.t aIli tf atlrlèaistftdoouru tm meiun ni stcèoarnet rdaet  l'eAng ribcounltnuer el aeeittt  esdriuuere.-ivdmauiipstoser .t é«csLh ieensn o igAsle, gnés drisue' ,e ne msato pitnreèrsç s oicmveeaunuxt-Reportage de Tarek Draoui une tonne de papier, prouver un vec une uell ttre Q son e iidméme equublee d! e Smaemir,tldnaa'e és c tldaoair etr  bucpaphantosiq oséuneve si e dtae etlu ne stspu» rr.pt éoaDaslueats  lbeaàl-v eds,or iorocn ilett' sa n,vq éaueslitncAdaoeujcruonhviueeèr lrldpe'ehas  us éim,t qeaDusjpeiul erad eliè s: ,es  sj«lte'  Japnena ens ornsêneévc  àeev   uqodnuueeessrcudehnep  ejapzo srluoser ed deru rintào   jgcdouheui asr tqqeeuu.t  eaIs lli fotisénnu  tf dfifmeta  êtdtirmgei uemp élesaps lctudreseer des ruches sur le toit de pourtant, y croit dur comme fer depuis qu'il a vu un reportage à lal'pAarN ScEeJtt éet aimt aàl saodine t oculri egnatnélgirseten éeàeddteet  rccèehs è pprvrorijese.é t »Us. nu Prf rlroeodsm uiamrgea erd cuch héfreso r,n mraataigroee-csc'ohy emirn mteéetr  evsopsuoesur ro vnettr»ro.eu ztE en q ufeaei ntl,t ereus np gripesaners.i télévision. Un homme a monté une dizaine de ruches sur le toit d'unduén coteurmapgse r oleùs pl usg uaircdheetn tsu. nIil qfuuetgnra aunxd ie ta ivnteecr nsaotni oanffaauirxe.  Ceta rp eDnjilsael,i  aàcFeatrtied  peth ilDojsaompehli en eq duéarnodg, eentn  ppalsu sà, immeuble new-yorkais. Le résultatavait été évo qlueé, mais cela est est fabuleux. Non seulement, les abeilles donnent du miel mais en resté sans suite. Hacène dit qu'il présent, à l'exportation. L'homme ils se disent profondément plus en qualité et en quantité supé-sm'aagit dé'ruinalee , dcéacir siloen  gpuoilcithiqetu eu neit-llvaer andicimte resanait n pspa acs so dmpaponlsue rxqueun :oe i « tJjeelel  enn eea  vvemoinseecprrsoto jyteoat untet ss,at  usssuasrci  hduaennu tdx  oqénut aed pule asC .ir eéLl.ua  sLpseriteue-r rieures des abeilles des champs.nagyat fait ses preuves sousture.Nous avons de bonnes terres-mière citée plus haut. Aterme, ils L'explication est toute originale :qd'uaeu,t raes cnieux, est un mécanisme «C'est dans la migration des abeil-les que s'explique la richesse duqui peut allé'ger sensiblement leset de bonnes chèvres. Si j'arrive àpasseront à la deuxième, toute miel. D'habitude, dans les champs,ldoeu rgdueiucrhse. t Nuneimqupeê,c lh'Ae,N eSt EàJ , djéufsatuet-lpperosou drmruiaariresc  husénas n frse oupmreoaipgnéeee  lnd'sée» c.qo uuPlaoelirut ré s cjueerpnmrooaurdcvuheirlélese   deeexstt  évrdioeleausrtnistn.s  éEdel'l aeu actuoosnmssioi sbtialeeu sàx les abeilles ne butinent pas loin. En ville, elles sont obligées d'errerqmueen,t  asuugitmee nàt eruan lee  dpléacfiosinodn  dep oslietis-feat,i red,e  iln louui vfeaauut , uiln  ennoteunved asuo lclircéitdeitrterta itda'enncgei nasv emc élecsa fniirqmueess ,i netenr nsaotuiso--loin et cela crée de la diversité dans leur nourriture». Ce qui expli-dpreê tdsi npaorus,r  actet eiqnudire lte sa s1s0e zm islliuobnss-l'mAilNliaSrEd J de« Jcee nvtiemuex s dpéobulro lq'éuqeru ipuen-nçaal»e, s.r éRpieonn dqeunet  çlae !s  «frOèurie, sri, enn uqlluee-que le miracle, dit Sam. Un miracle es qu'il entend rééditer à Alger. Pour tantiel si on ajoute la bonification le besoin de l'affaire, ce jeune de taux d'intérêt ramené à 1 % et ment. Pour les chèvres, j’aurais ment intimidés par la concurrence homme de vingt-cinq ans, diplôméle'en xpornioérritaéti opno udr el ecsh zaorgneess  fdisécsahléersi-,ricreeacl uopiu-olràus r  àel' ta ubnmri  oaenut  tlraaep  ccprooérmtd imtp, eearrcgsiroailcnisonlaeel-i U nt n er e n  a c ti h on a a n le c . e que beaucoup d'ingéniorat en agronomie, sollicite un prêt chez l'ANSEJ. «C'est unetPélaetse aucxo met mlee  Sdhaanrsa . lCes Hautstdioocnu».m Teonutts  eqsut e cDojnilsailig tniée ndt ajanlso udsees-peuvent leur envier chance à ne pas rater», dit cet a es mesu-homme à l'allure fière pour qui le res ne sont pas tombées dans ment dans son coffre. Une étude En vérité, les jeunes Algériens, mécanisme mis en place est une l'oreille d'un sourd chez Djilali. Il de marché bien ficelée. Les une fois sortis du tourbillon de la aubaine à saisir au plus vite car habite un bourg dans la wilaya de conseils de la chambre de violence, commencent à compren-demain, prédit-il, rien ne garantit Relizane et cherchait du travail Commerce et celle de l'Agriculture. dre qu'ils ont un rôle à jouer dans une telle manne pour soutenir les depuis plusieurs années. Faute de Tout absolument tout, y compris ce monde et surtout une chance projets des jeunes.Samir a déposé débouchés et durant les années l'état des marchés européens sur que beaucoup peuvent leur envier. son dossier au début du mois de noires, Djilali s'installa, un oduit ch mars, et à son grand étonnement,moment, à Oran et travaillera danslsee rapirto dduiiftf.i cilUen  dprécouler eenrtièqrue'i-lCmaérc tarèniss pmeeu  det epl ayqs upeo ssl'èAdNenSt EuJn. la réponse fut d'une telle célérité, un hammam, mais cela ne lui ment sur le marché local, précise Quasiment inexistant dans les pays qu'il est aujourd'hui à se demander convenait pas et il dût quitter son l'ancien gardien du hammam. du Tiers-monde pour ainsi dire. s'il ne s'agit pas d'une blague. boulot aussitôt la paix revenue. Il L'Algérie, pays doté d'une recette «Rendez- vous compte, en moins raconte que «travailler au ham-de dix jours, j'avais déjà l'accord mam était pour moi une corvée de l9a5 g%e ndcees opnrto jaebtos uti ppcoéatrmrtioepli rfidsèe r teco eutet  xal'crignetepétnritê otdn anàn esllm leea,t  tprare o umvintoee-de l'ANSEJ. Il me reste juste à insoutenable». Il n'était pas fait  convaincre l'OPGI, et mon affaire pour ce genre de métier. Lui, était La réussite de Djilali reflète la tion de l'emploi de jeunes. Un choix pourra voir le jour d'ici un à deux un enfant de la terre et aimait la statistique en général. Arezki, non sans risque, mais indispensa-mois». C'est que, pour Samir, le terre. Tout son rêve tournait autour employé administratif à l'ANSEJ ble au regard du grand potentiel projet nécessite au préalable l'ac- de cet amour, chez lui, près des déclare que plus de 95 % des pro- que recèle le pays. Mais mettre de cord de l'Office de gestion immobi- siens, là où il était né et avait jets de l'agence ont été une réus- l'argent sur la table ne suffit pas. lière qui doit étudier les retombées grandi. Et c'est un jour, suite à une site. Seule une infime partie due à Encore faut-il alléger les procédu-sur le voisinage et sur l'environne- discussion banale avec un client des paramètres multiples et qui ne res administratives et surtout y ment : Cela pourra prendre du qu'il apprit que ce rêve était possi- correspondent pas nécessaire- ajouter un accompagnement d'ex-« temps car le projet est inédit et on ble. Son client qui n'était autre ment aux aléas du marché a pertise, à même de rendre la tâche peut très bien appréhender les ris- qu'un employé de l'ANSEJ, lui échoué. «Il est vrai qu'au début, plus accessible aux jeunes. ques qui, du reste, sont quasiment conseilla qu'il pouvait bien monter les gens exploitaient des créneaux La moitié du chemin a été faite. inexistants.» Convaincre l'OPGI et une écurie s'il possédait de la saturés comme le transport ou la L'autre est enclenchée depuis les surtout les voisins. Tâche titanes- terre. Djilali n'en demandait pas boulangerie, mais cela était dû aux dernières mesures et selon Farid et que selon Samir. «Les gens dès plus. La terre, il l'a héritée d'une paramètres de sécurité que Djamel, la fluidité et le sérieux de que vous leur parlez d'abeilles, ils filiation paysanne aussi lointaine connaissait le pays. Tout le monde l'opération s’en ressentent dès la sont sur leur garde. Ma voisine que le temps et il ne savait juste- voulait fuir la campagne pour s'ins- réception. «On en est bien loin des d'en bas n'a pas dormi quand je lui ment quoi en faire. De fil en taller en ville et là il y avait des années écoulées, quand il fallait un ai exposé mon idée». C'est dire aiguille, la discussion prit un tour opportunités dans le commerce rendez-vous sur des mois pour
Mardi 3 Mai 2011
décrocher un entretien. On sent aujourd'hui l'intérêt ; il suffit de s'ac-crocher et de croire en ses capaci-tés». Selon une source de l'ANSEJ, des dizaines de milliers de dossiers ont été déposés depuis les trois derniers mois et cela n'est pas près de prendre fin. Ce qui est encore plus encourageant en plus de l'engouement général, c'est bien les idées novatrices des jeunes. Dans l'agriculture, dans l'entre-prise, la pêche, les services, l'édu-cation ; rien ne leur échappe. Elle décide de rentrer au pays avec dans ses valises une idée originale Le phénomène dénote, pour Malek, sociologue, d'une frénésie chez des jeunes qui, las de courir après un départ inespéré, se rabat-tent sur les opportunités qui leur sont offertes dans le pays. «Les jeunes d'aujourd'hui ne s'impli-quent pas trop en politique. Ils ont subi le traumatisme des années de sang et ne donnent plus aucun cré-dit aux discours politiques. Ce qui les intéresse en premier, c'est bien leur avenir, et leur avenir ils le regardent dans la réussite person-nelle». De plus, poursuit le sociolo-gue, la montée du racisme en Europe leur fait perdre tout espoir de réussite là-bas, d'autant que ceux qui sont partis arrivent tout juste à boucler les fins de mois». Certains font même le chemin inverse. Karima est de ceux-là. Après avoir vécu plus de sept années en Grande-Bretagne, elle a décidé de rentrer au pays avec dans ses valises une idée originale : ouvrir une boîte spécialisée dans la décoration écologique. Le concept est en vogue en Grande Bretagne, et Karima a pu faire par-tie, pendant deux ans, d'une équipe de décorateurs où elle a beaucoup appris. En revenant en Algérie, elle s'est adressée à l'ANSEJ, en présentant un dossier complet. «Je veux faire profiter les Algériens d'un concept qui n'est pas du tout cher». La précision a son importance, car l'idée parait, à première vue, saugrenue dans un pays au revenu bien en-deçà de l'Angleterre, mais Karima jure «que cela ne concerne pas les riches. Je peux procéder à une décoration de rêve avec seulement cent mille dinars et à ce prix je pense qu'au moins la moitié des Algériens peut y accéder». L'idée est simple, travailler avec des objets naturels dont le coût est à la portée de chacun. Le pays possède tout ce qu'il faut et Karima se voit déjà dans la réussite, elle, fatiguée des fins de mois difficiles en terre anglaise. Elle a déposé son dossier à la fin du mois de février pour un montant de huit cent millions de centimes. Deux mois après, elle attend encore la réponse mais qu’elle est déjà dans sa nouvelle activité. Son engoue-ment est partagé par des dizaines de milliers d'Algériens à qui l'ANSEJ offre une chance inouïe. Une chance à ne pas rater et pour les jeunes et pour l'agence, car si les jeunes sont animés de toutes les volontés du monde, il reste que l'ANSEJ doit éviter la précipitation dans ses réponses, en aidant ces demandeurs de crédits à aller vers les créneaux porteurs, à la fois pour eux et pour l'économie natio-nale. Cela va de l'avenir du pays. T. D.
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