Maurin des Maures
146 pages
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Maurin des Maures

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Langue Français
Poids de l'ouvrage 10 Mo

Extrait

Maurin des Maures
Jean Aicard
1908
CHAPITRE PREMIER. Lequel débute comme un proverbe de M. Alfred de
Musset et où le lecteur apprendra que les Provençaux sont les seuls à savoir
rire d’eux-mêmes avec un esprit particulier qu’ils nomment la galégeade.
CHAPITRE II. Où l’on verra la silhouette d’un nommé Parlo-Soulet, ou Parle-
Seul, qui inventa le monologue, et le bon tour que jouèrent aux gendarmes
Maurin des Maures et son muet associé.
CHAPITRE III. Dialogue d’un préfet et d’un secrétaire archiviste, par où l’on
verra qu’en Provence la chasse à la casquette n’enrichit pas les chapeliers.
CHAPITRE IV. Grâce aux renseignements de M. Désiré Cabissol, policier
par amour du pittoresque, plus d’un lecteur trouvera amusant le présent
chapitre.
CHAPITRE V. Où l’on verra comment M. Désiré Cabissol et M. Désorty,
préfet, continuèrent, inter pocula, leur conversation amusante et comment le
premier de ces deux personnages fut conduit à narrer au second l’histoire du
Marchand de larmes, sans pour cela oublier l’illustre Maurin, Roi des Maures.
CHAPITRE VI. Maurin, prince des braconniers, duc des maires, empereur
des gendarmes, Roi des Maures, fait la police de son royaume.
CHAPITRE VII. Pour quels motifs Pastouré prend la résolution de graisser
ses bottes.
CHAPITRE VIII. Où l’on verra comment les habitants des Maures auraient pu
devenir tous aveugles – et l’opinion de Parlo-soulet sur son ami Maurin,
flambeau des chasseurs.
CHAPITRE IX. On ne peut pas à la fois casser des cailloux sur la route et bien
garder sa fille.
CHAPITRE X. Cent mille têtes humaines ne valent pas une tête de poulet.
CHAPITRE XI. Un sauvage entrevoit que la science n’est pas la justice, mais
qu’un grain de justice peut germer dans le fumier des civilisations.
CHAPITRE XII. Monsieur le préfet a la parole. Parlo-soulet l’interrompt.
CHAPITRE XIII. M. Cabissol explique le rôle du chapeau haut de forme
considéré dans ses rapports avec le jeu de boules et, à propos de la pluie et
du beau temps, répète le sermon aimable que fit un bon curé pour la fête de
Sant-Estrôpi.
CHAPITRE XIV. À Corse entier, Corsoise et demie.
CHAPITRE XV. Où l’on verra le don Juan des bois courir deux gibiers à la
fois, non pas deux lièvres, mais un sanglier et une jolie fille.
CHAPITRE XVI. Où l’on verra les motifs qui peuvent empêcher un braconnier
d’accepter à dîner chez un préfet et ceux qui font de la préfecture du Var la
meilleure de France.
CHAPITRE XVII. Comment M. Labarterie fut conduit par Maurin à la chasse
aux merles, et comment M. Cabissol fut entraîné à conter, lui aussi, une
galégeade.
CHAPITRE XVIII. Le purgatoire de frère Pancrace.
CHAPITRE XIX. Où apparaît pour le grand ennui de Maurin, et la plus grande
satisfaction de la gendarmerie nationale, un nouveau personnage noir comme
un diable.
CHAPITRE XX. Le gendarme Sandri établit l’orthographe du mot pennes.
CHAPITRE XXI. D’où il appert qu’un pardessus d’été est le vêtement ridicule
par excellence, et où l’on verra comment le don Juan des bois, pour conquérir
une femme du Var, s’assura la complicité d’une aigle des Alpes.
CHAPITRE XXII. Méfiez-vous d’un cantonnier qui a pour amis un renard
femelle, quinze perdreaux et une belette.
CHAPITRE XXIII. Entre un conditionnel et un présent, entre « je m’en
flatterais » et « je m’en flatte », il n’y a pas, pour un bon gendarme, l’épaisseur
d’un poil de barbe.
CHAPITRE XXIV. Mes bons amis, quand on la tient, il faut plumer la poulette.CHAPITRE XXV. Si l’on ne mangeait de cerises que celles qui vous
appartiennent, beaucoup de gens ne sauraient pas quel goût a le fruit des
cerisiers.
CHAPITRE XXVI. Où le Roi des Maures met entre lui et la loi non seulement
une lourde table, mais l’honneur même de la Corse, patrie du grand
Empereur.
CHAPITRE XXVII. Où l’on verra le Roi des Maures sacré non pas à Reims
mais à Draguignan ; et d’une conversation de haute portée entre un policier
amateur et un savant inconnu.
CHAPITRE XXVIII. La voix du peuple nomme Maurin général et Pastouré
colonel.
CHAPITRE XXIX. Comment Pastouré, ayant tiré un lapin sans le rouler, rendit
Dieu en personne responsable de sa maladresse.
CHAPITRE XXX. Comment les fêtes publiques des Plantouriens furent
troublées, le beau jour de la Saint-Martin, et comment un heureux miracle
termina cette lamentable aventure.
CHAPITRE XXXI. Comme quoi Maurin et Parlo-soulet doivent être comparés,
par les gens qui s’y connaissent, aux plus grandes figures de l’histoire et de la
légende, et où l’on se convaincra que M. Cabissol a pénétré tous les dessous
de l’âme populaire, en lui entendant raconter Le bon conseil de maître
Magaud, histoire à laquelle Maurin riposta par une autre non moins
amusante : La chasse aux canards.
CHAPITRE XXXII. Où Maurin des Maures, par la façon dont il pense à se
faire connaître de son bâtard Césariot, prouve bien qu’il n’est pas un héros de
roman-feuilleton.
CHAPITRE XXXIII. De la rencontre qu’eurent pour la première fois Maurin des
Maures et son fils Césariot sous un arbre qui est célèbre dans le Var sous le
nom de Pin Berthaud, et comment le don Juan des bois se révéla père de
famille à la romaine et à la provençale.
CHAPITRE XXXIV. D’une conversation qu’eut Antonia avec son père et de
celle qu’elle eut deux jours plus tard avec deux dévotes.
CHAPITRE XXXV. Comme quoi les belles filles faisaient quelquefois encore,
au XIXe siècle, sur les rivages provençaux, la rencontre d’un prince maure.
CHAPITRE XXXVI. Il n’y a pas de bon mariage morganatique auquel ne
préside au moins un ermite.
[[Maurin des Maures/XXXVII|CHAPITRE XXXVII. Où l’on verra que les
habitants d’une bourgade prédestinée appelée Gonfaron ou Gonfleron, en
Provence, ont inventé la montgolfière, à la forme près.
CHAPITRE XXXVIII. En quels termes le don Juan des bois refusa mariage à
la belle Corsoise avec une sincérité digne d’estime.
CHAPITRE XXXIX. Comme quoi, grâce à l’ingéniosité de Maurin, les
Gonfaronnais virent enfin voler un âne et comment le Roi des Maures connut,
à l’instar de tous les vrais héros, son heure d’impopularité.
CHAPITRE XL. De la mémorable conversation qu’eurent ensemble Maurin
des Maures et son ami Caboufigue, ex-roi des nègres, berger de crocodiles,
conservateur radical et candidat à la députation.
CHAPITRE XLI. Comment un gentilhomme de l’Ancien Régime contracta très
naturellement un traité d’alliance avec le populaire Roi des Maures.
CHAPITRE XLII. Où l’on verra l’importance que le gouvernement de la
République française accorde au Roi des Maures, lequel n’en devient pas
plus fier.
CHAPITRE XLIII. Où l’on verra comment, sans l’aide de Maurin lui-même,
jamais gendarme n’eût arrêté Maurin, et comment Parlo-soulet répondit à
cette monstrueuse arrestation par l’incongruité la plus monstrueuse et la plus
sonore qui fût dans ses moyens.
CHAPITRE XLIV. Où le Roi des Maures est un instant comparé, pour sa
finesse de diplomate, au roi Louis XI.
CHAPITRE XLV. – Et de quoi riez-vous ainsi, Rosette, belle fille ?
CHAPITRE XLVI. Comment et pourquoi, non sans regret, Maurin fit à un
gendarme un cadeau princier, ce qui l’amena à conter à ses amis La lièvre
de juin.
CHAPITRE XLVII. Qu’il ne faut pas lire, parce qu’on y relate la profonde et
ennuyeuse conversation qu’eurent ensemble, – en présence de Maurin des
Maures et de Parlo-soulet, – M. Rinal et M. Cabissol, lequel se décida, pour
en finir, à conter deux galéjades.
CHAPITRE XLVIII. La merveilleuse histoire des Canards du Labrador.
CHAPITRE XLIX. Où l’on verra l’histoire jolie de la Poule verte, comment
l’horrible Grondard dénoua le roman de Tonia et du Roi des Maures, et avec
quel désintéressement admirable Pastouré refusa une haute position.Maurin des Maures : I
L’homme entra et laissa grande ouverte derrière lui la porte de l’auberge.
Il était vêtu de toile, guêtre de toile, chaussé d’espadrilles.
Il était grand, svelte, bien pris. Ce paysan avait dans sa démarche une profonde distinction naturelle, on ne savait quoi de très digne.
Il avait un visage allongé, les cheveux

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