2010 : chute et espoirs 1) le Centre de Marée : les chiffres 1.1) Un tonnage en régression pour le Centre de Marée 1.2) Une valeur de transactions en baisse, limitée par un prix moyen en hausse 2) Flottille hauturière : un chiffre d’affaires individuel en très forte progression 3) Pêche côtière : des efforts et des difficultés d’adaptation 4) Les acheteurs : le pôle normand du mareyage est cotentinois ! 5) Concession et Centre de Marée 6) Congélation Cotentin 7) Le Cotentin Les annexesde chiffres
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2010 : Chute et espoirs Evidemment, avec une chute de tonnage de 13 % au Centre de Marée, à 5.650 tonnes, il est difficile d’affirmer que tout va bien Quand on observe : * le sort incertain du maintien de l’unité-phare qu’est le Fred Eric Jacky sur le port, * la fragile convalescence de la CAPAM, * les difficultés d’adaptation de la pêche côtière, la hausse du gasoil, * * une réglementation toujours plus pléthorique et de plus en plus appliquée, * le retrait du Cotentin de partenaires historiques comme Sofrino-Sogéna, * la disparition de la coopérative régionale de mareyage Copéport, On peut se dire que nous vivons là les derniers soubresauts d’un secteur économique archaïque. Et pourtant * le Centre de Marée, presque à la surprise générale, revient à flot budgétaire après n de restructuration de fin 2009 ; *sopnoduroullaou1rèeresuenlpsldelpessionnedesprofof,siplaux,sebaantorbmonsulà,xue exprimé leur crainte d’une disparition possible du Centre de Marée, signal de disparition de toute une filière locale et d’une inféodation à des pratiques commerciales anciennes ; * la Capam poursuit sa restructuration et commence à en voir les premiers résultats ; * de nombreux experts nous indiquent une revalorisation des produits locaux de la mer au regard de l’environnement économique international, peut-être pas pour toutes les espèces et tous les jours, mais sur la moyenne de l’année ; la CCICC affirme son leadership dans la filière des produits de la mer en apportant * son soutien en capital à la CAPAM, en reprenant l’outil de congélation de Collignon, en exportant son savoir-faire de gestionnaire de centre de débarque, depuis Barfleur, sur Saint-Vaast-la-Hougue et sur Barneville-Carteret et ce, en l’adaptant aux pratiques locales ; * le mareyage cotentinois s’affirme comme LE pôle normand du mareyage. Et si la filière cotentinoise des produits de la mer ne connaissait ni plus, ni moins de difficultés que dans les autres secteurs économiques ?