Moubarak poussé vers la sortie
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Moubarak poussé vers la sortie

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Langue Français
Poids de l'ouvrage 4 Mo

Extrait

m e r c r e d i2 fé v r i e r2 0 1 1- N° 22 7 5
Ceux qui se cachent derrière truc-troc p. 10
charlEroiinspire un romancier français
«EL NIñO», Le TRànSfeRT ReCORdp. 22
kristiN scott thoMas en quelques filmsp. 12p. 14
MOUbàRàK pOUSSé veRS Là SORTIe
LE CAIRE Malgré deS meSureS de reStrictionS danS leS tranSportS, pluS de 250.000 EgyptienS Se Sont raSSembléS hier danS le centre du Caire. Une coalition de mouve-mentS d’oppoSition avait appelé à une marche d’un million de mani-feStantS afin d’obtenir le départ du préSident HoSni Moubarak.
De nombreux manifestants ont passé la nuit sur place. Ils avaient été rejoints hier matin par d’autres protestataires franchissant des points de contrôle gardés par l’armée. Les militaires avaient mis en garde lundi contre tout acte de nature à «déstabiliser la sécurité du pays» dans un message diffusé à la télé-vision qui apparaît comme une réponse à l’appel de l’opposition. Elle a toutefois assuré qu’elle n’«utiliserait pas la force» contre le peuple et que «la liberté d’expression pacifi-que est garantie pour tout le monde». Selon des responsables des services de sécurité, les autorités s’efforçaient d’empê-cher les manifestants de converger vers Le
n
Caire en suspendant tous les transports pu-blics vers la capitale. Les trains ne circulaient pas pour la deuxième journée consécutive, et les dessertes par autocar ont été interrom-pues. Mais cela n’a pas empêché les manifestants d’affluer sur la grande place Tahrir («la place de la Libération»), dans le centre de la capi-tale. «On ne bougera pas jusqu’à ce que Mou-barak parte», promet Mohammed Abdullah, un ingénieur de 27 ans. «Le peuple veut faire tomber le régime», scandait-on dans la foule. Des volontaires portant des brassards «Sécurité du peuple» ont dit surveiller la fou-le pour empêcher l’intrusion d’agitateurs. «Nous jetterons dehors quiconque essaie de provoquer des troubles», annonçait un des membres du service d’ordre. Des partisans du président égyptien Hosni Moubarak manifestaient également dans le centre du Caire. Environ 2.000 personnes scandaient «Oui à Moubarak, non aux mani-festations et sabotages». Aucun incident n’a encore été signalé, mais selon des journalis-tes sur place la tension était palpable.
La Haut commissaire de l’ONU aux droits de l’homme Navi Pillay a évoqué un premier bilan des victimes tombées depuis le début du mouvement de contestation en Egypte, précisant qu’il s’agissait de «rapports non confirmés». «Le nombre de victimes aug-mente chaque jour et certains rapports non confirmés suggèrent que 300 personnes pourraient avoir été tuées, plus de 3.000 personnes blessées et des centaines arrêtées» a-t-elle précisé. «Je demande instamment aux autorités égyptiennes de s’assurer que la police et les autres forces de sécurité évi-tent scrupuleusement l’usage de la force», a-t-elle ajouté. Relevant que le mouvement populaire en Egypte «s’est exprimé de ma-nière courageuse et pacifique», la Haut com-missaire a exhorté les autorités égyptiennes à «écouter les demandes du peuple égyp-tien en faveur de réformes fondamentales pour améliorer les droits de l’Homme et la démocratie». Hier soir, Hosni Moubarak devai prononcerun discours très attendu, mais des élections auront lieu en automne et le président ne se représentera pas.p. 4
«Curieuzeneuze-mosterdpot»
BRUxELLEs LeRoi Albert II a reçu hier les présidents du PS Elio Di Rupo et de la N-VA Bart De Wever. Le chef de l’Etat pourrait prendre une initia-tive aujourd’hui dans le but de trouver une solution à la crise politique qui s’est aggravée depuis la démission du concilia-teur royal Johan Vande Lanotte. La journée d’hier a surtout été marquée par un jeu de cache-cache entre les prési-dents de partis et les photo-graphes. Dans la matinée, ces derniers ont réussi à immor-taliser une partie du «mes-sage au Roi» qu’allait adresser Elio Di Rupo à Albert II. Dans l’après-midi, Bart De Wever a exhibé une note à leur atten-tion. Il y avait écrit «Curieu-zeneuzemosterdpot», que l’on peut traduire par «mêle-tout». p. 2
Pas encore d’alcolock
BRUxELLEsAucun alcolock n’a encore été installé sur une voiture en Belgique. Pourtant, depuis deux mois, les juges de police peuvent imposer une telle mesure à des conduc-teurs récalcitrants. Maises centres qui doivent installer ces appareils ne sont pas re-connus, a annoncé la VRT. «Les systèmes doivent aussi être reconnus par le service Métrologie de l’Intérieur», a confirmé le secrétaire d’Etat Etienne Schouppe (CD&V).
/// www.mobilit.fgov.be
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