N°577 Le Billet Quotidien 20110502
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N°577 Le Billet Quotidien 20110502

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_xU|ÄÄxà dâÉà|w|xÇ2 mai 2011 N°577 en bre: Avec le savoir augmente le doute  Fin d’une menace ou début de problèmes ?  Les banques européennes en danger (Goethe)Les indispensables augmentations de capital Voilà, c’est fait: OussamaBen Ladenplus. Les foules sont en liesse aux USA. Les n’est rédactions européennes sont sur les dents. Et un martyr vient de naître pour beaucoup d’extrémistes. Difficile de prévoir les conséquences de cet événement: le dollar s’est un peu raffermi, l’or baisse un peu et pour le pétrole, il faut attendre l’ouverture de Londres. D’une manière générale, on peut se dire que tout ce qui amène un peu plus de clarté dans les marchés, toute baisse d’incertitude, est plutôt vu comme positif et, donc, cette nouvelle pourrait donner un ton positif pour les premières séances de mai. Mais, comme d’habitude, lesvrais problèmesfiniront par revenir puisqu’ils n’ont pas de solution avérée. Le monde bancaire reste une grande préoccupation. Au mois de septembre dernier, le patron de la Fed avait déclaré qu’il fallait résoudre structurellement le problème du ‘’too big to fail’’ et le patron de la banque d’Angleterre a récemment commenté: «un tel conceptn’a pas sa placedans une économie de marché ». Une bonne manière de mesurer le poids des banques est de comparer le total bilantaire des trois plus grands organismes de chaque pays avec le PIB du pays. Ainsi, fin 2009, ce total est de plus de 330% en Angleterre et en Suède, 250% en France, 118% en Allemagne, plus de 400% aux Pays-Bas et… 43% aux USA et 80% au Japon. Alors qu’elles ne cessent de s’étendre, les banques européennes souffrent de problèmes de refinancement qui affectent tant leur passif (financement) que leur actif (activités, remploi). Les sources de financement sont connues: les fonds propres, les dépôts de la clientèle, les marchés. Ces derniers sont plus volatils évidemment. Dans la zone euro, les marchés constituent43%des sources de financement contre 25% pour les banques US et moins de 20% pour les banques japonaises (chiffres à fin 2008 et 2009). Selon les prévisions du FMI, l’intégralité du secteur bancaire international sera confronté en 2011 et 2012 à un mur de dettes arrivant à échéance pour non moins de 3.600
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milliards de dollars. Dans ces conditions,la taille des fonds propresun rôle joue important pour la crédibilité de l’emprunteur (exactement comme pour un prêt à la consommation ou un crédit hypothécaire). Les capitaux propres des banques de l’Euroland dans leurs bilans se situent à environ4%7% pour leurs consœurs contre japonaises ou américaines. Pour les banques européennes, il faut aussi ajouter un élément important: la détention d’obligations émises par les états en difficulté, un gros, très gros paquet de titres qu’elles sont aujourd’hui obligées de conserver jusqu’à l’échéance vu leur importante décote sur le marché. Bien entendu, elles réussissent haut la main les différentsstress testsimposés par les banques centrales mais ces tests sont-ils vraiment objectifs et bien calculés ?Beaucoup en doutent et craignent que leurs résultats ne conduisent les gouvernements àse détourner du suivide ce secteur crucial, dont les défauts ont déjà créé une crise sans précédent en 2008 et qui pourrait remettre cela prochainement. Beaucoup de banques procèdent à des augmentations de capital pour respecter les critères de Bâle III. A la lumière de l’étude mentionnée, on comprend qu’il ne s’agit pas de se montrersimplement vertueux maisde s’assurer le soutien des marchés pour le refinancement des années à venir. Il serait temps aussi que les banques utilisent leurs ressources pour octroyer plus de crédits: un retour vers le business qu’on est en droit d’attendre d’elles, un abandon progressif des opérations juteuses maisstérilessur le plan de l’économie qui les rend en plusvulnérables inutilement. Les Etats doivent aussi travailler à créer un climat de confiance dans le futur et un mouvement de croissance qui pourront permettre ce glissement progressif. Nous sommes tous sur le même bateau, souvenons-nous en. Bonne semaine, Marc Gilson (source d’inspiration :www.trends.be, 27 avril 2011 : Une bombe à retardement !)
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