O-123 Glyphada ou le rêve des fistuleuses noyées de Diros
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O-123 Glyphada ou le rêve des fistuleuses noyées de Diros

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Extrait

366
2 1 - 2 8 A u g u s t 2 0 0 5 , K a l a m o s , H e l l a s
Hellenic Speleological Society
Introduction
Situation géographique
Les grottes de Diros sont situées en Laconie, au sud du Péloponnèse,
près du village de Pirgos Dirou. Les villes les plus proches sont Githio et
Kalamata, cette dernière est atteignable par avion.
Situées à côté de la plage du golfe de Diros, ces grottes sont au nombre
de trois, très proches les unes des autres: Glyphada (appelée aussi Vly
-
chada), Alepotripa et Kataphygui. Les deux dernières sont fermées, conte
-
nant de très importants restes archéologiques. Alepotripa, après avoir été
ouverte aux visiteurs pendant quelques années est actuellement fermée au
public, sauf un petit musée récemment conçu. Le travail de recherche se
poursuit de manière permanente à Alepotripa qui a été longtemps habitée
par des hommes du Néolithique. Kataphygui n’a pas encore été fouillée
systématiquement.
Historique des explorations
Signalées depuis longtemps par des explorateurs locaux ou étrangers,
ce n’est que dans les années 50 que la Société Spéléologique de Grèce
(SSG) en a commencé l’exploration systématique. Il est admis que le pre
-
mier explorateur aurait été un navigateur local, P. Arapakis, en 1900. A. et
J. Petrochilos en ont exploré 1’600 m, dont 300 m de galeries sèches entre
1939 et 1960. En 1966, un total de 3’100 m avaient été explorés. En 1970,
les premières explorations sous-marines (E. Papagrigorakis) firent décou
-
vrir encore 300 m de siphons, portant le développement total à 3’400 m.
En 1982, 1’500 m de galeries supplémentaires (galerie de la Panthère) ont
été découvertes, portant le développement aux alentours de 5’000 m. La
première description de la cavité est due à E. Kapetanakos. A. Petrochilos
a exploré et étudié la grotte et en a dressé la topographie. Dès 1961, à la
suite des explorations de la SSG, une partie touristique a été aménagée par
les autorités de Diros. Depuis 1967, c’est l’Office National du Tourisme
qui a complété l’aménagement et a pris le contrôle de la grotte. Plus de
300’000 touristes la visitent durant toute l’année.
Les expéditions
Entre 1989 et 2004, six expéditions internationales ont exploré et topogra
-
phié Diros. Les participants, spéléos et plongeurs, sont Grecs, Italiens, Fran
-
çais et Suisses. Vassili Giannopoulos a obtenu les permissions nécessaires.
Les deux premières expéditions, en 1989 et 1991, furent des prises de
contact fascinantes d’une semaine. Il y avait des siphons qui s’ouvraient
partout. Ayant dès le début systématiquement topographié nos découver
-
tes, nous avons cependant rapidement été incapables de les positionner
précisément sur la topographie existante, due à la Société Spéléologique
de Grèce et datant des années 60. La multiplication et l’enchevêtrement
des siphons exigeait une nouvelle topographie de surface.
En 1992 et 1994, les expéditions comprenaient non seulement des
plongeurs, mais surtout des topographes et un photographe, qui ont tra-
vaillé près de deux semaines à établir une nouvelle topographie de la par
-
tie touristique de la grotte, ainsi que des galeries sèches et noyées. Au
total, 6’445 m de topographie.
Enfin, en 2003 et 2004, les deux dernières expéditions ont permis de
compléter l’exploration et la topographie, l’une dans les siphons ZZorba
et de la Panthère et l’autre dans les 4 Disques: le siphon en Rouge et
Blanc. Le total topographié est de 12’436 m. Il reste quelques centaines
de mètres déjà explorés et non encore topographiés.
Il est frappant de constater qu’il n’y a aucun chiffre global concernant
les premières, mais seulement des chiffres concernant les topographies
effectuées. Cela vient de l’importance énorme de la topographie dans un
réseau tellement compliqué, et enchevêtré. On sait pourtant qu’en 1994,
2003 et 2004, il y eut 3’343 m de premières, dont 3’194 m de siphon et
149 m exondés.
Description globale sommaire de la partie exondée
La plus grande partie des galeries présentent de l’eau dont la profon
-
deur varie de quelques centimètres à plusieurs mètres de profondeur. Une
autre partie sont des galeries sèches. Le reste qui tend à prendre de l’im
-
portance au fil des découvertes sont les siphons.
Le point haut est à +34 m et le point bas à -78 m par rapport au niveau
O-123
Glyphada ou le rêve des fistuleuses noyées de Diros
Jean-Jacques Bolanz, Luigi Casati, Patrick Deriaz, Vassili Giannopoulos
Avertissement : cet article est un condensé de la communication présentée au congrès international de spéléologie à Athènes en 2005. Faute de place, il
n’est pas possible de publier l’intégralité de ce texte.
Fig. 1: Ossements d’hippopotame (photo P. Deriaz)
Fig. 2: Progression en plongée (photo L. Casati)
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