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Français

dmt
Pourquoi des
r
è
gles d
hygi
è
ne ?
Pour prot
é
ger le bless
é
ou le malade de l
in-
fection : la peau, m
ê
me non l
é
s
é
e, est porteuse
de germes. Pour prot
é
ger le secouriste de conta-
minations potentielles.
L
apparition du SIDA a suscit
é
des questions sur
les risques encourus
à
l
occasion des premiers secours.
La gravit
é
de cette infection a remis en lumi
è
re les
risques potentiels d
une exposition accidentelle au
sang, risques pourtant identifi
é
s depuis de nom-
breuses ann
é
es avec l
h
é
patite B. L
h
é
patite C, de
connaissance plus r
é
cente, est aussi susceptible de se
transmettre par le sang.
D
autres expositions sont
é
galement possibles lors
de l
apprentissage sur mannequin ou de la pratique du
bouche
à
bouche en situation r
é
elle avec transmission
potentielle de germes par voie respiratoire ou
cutan
é
e.
Ces risques sont essentiellement th
é
oriques. A ce jour
aucun cas de contamination n
a
é
t
é
publi
é
en France et
Documents
pour le m
é
decin
du travail
N
°
73
1
er
trimestre 1998
13
73 TC 67
INRS
2. Recommandations d
hygi
è
ne pour les sauveteur s
secour istes du travail
L
apparition de nouvelles maladies infectieuses et l
’é
ventualit
é
d
une transmission lors des actes de
secourisme ou lors de la manipulation des mannequins ont suscit
é
certaines interrogations chez les sauveteurs
secouristes du travail (SST). Il est apparu n
é
cessaire de pouvoir r
é
pondre
à
ces questions au cours de la forma-
tion initiale ou continue des SST, en se fondant d
une part sur l
’é
tat actuel des connaissances m
é
dicales pour
é
valuer le risque r
é
el et, d
autre part, en d
é
finissant des r
è
gles pratiques de pr
é
vention, pr
é
cises et applicables.
C
est dans cet objectif qu
ont travaill
é
plusieurs animateurs SST de diff
é
rentes Caisses r
é
gionales d
assurance
maladie (CRAM), des m
é
decins du travail et des m
é
decins du service Etudes et assistance m
é
dicales de
l
INRS (*). Ce document est destin
é
aux personnes qui ont la charge d
assurer la formation initiale et le recy-
clage des sauveteurs secouristes du travail. Il est constitu
é
d
une premi
è
re partie th
é
orique permettant de situer
les risques (germes pathog
è
nes, voies de transmission) et de d
é
finir les mesures d
hygi
è
ne
à
respecter
La seconde partie regroupe 7 fiches techniques d
é
taillant certains aspects pratiques particuliers.
(*) Ce document a
é
t
é
r
é
a-
lis
é
par un groupe de travail
r
é
unissant des animateurs
SST, des m
é
decins du tra-
vail, des m
é
decins et des for-
mateurs de l
INRS :
J.C. ABECASSIS
(APMT,
Bourg-La-Reine)
,
D. ABITEBOUL
(INRS,
Paris)
, C. BONNIN
(APMT, Bourg-La-Reine)
,
L. BOUYAUX
(CRAM,
Rennes)
, G. CARDUNER
(CRAM, Montpellier)
,
J.P. CHAZAL
(CRAM,
Dijon)
, A.F. FORESTI
É
-
AUTER
(INRS, Paris)
,
E. GARCIA
(CRAM
Orl
é
ans)
,
C
.
H
I
B
O
U
(CRAM, Paris)
,
M. LANUSSE
(CRAM,
Bordeaux)
, A. LEPRINCE
(INRS, Paris)
, P.VELLY
(CRAM, Rouen)
, B.VOGEL
(EDF, Paris)
,
C.VUILLERMINAZ
(INRS,
Nancy)
aux Etats-Unis en particulier aucun cas d
infection par le
VIH.
Seuls quelques cas de transmission du virus de
l
herp
è
s par contact cutan
é
, lors de la pratique du
bouche-
à
-bouche, ont
é
t
é
publi
é
s [1].
Ces risques infectieux, tr
è
s minimes, ne justifient en
aucun cas un retard au secours. C
est l
’é
thique m
ê
me du
secouriste.
Rappelons que les sauveteurs-secouristes
du
travail
sont
des
sauveteurs
occasionnels : ils doi-
vent pouvoir mettre en
oe
uvre des mesures de protec-
tion simples et efficaces. Cet aspect est bien pr
é
cis
é
dans le document de l
OMS sur le SIDA et les pre-
miers secours en milieu de travail [2].
En 1994, la plaquette
«
SIDA et Travail
»
,
é
labor
é
e
par un groupe de travail du Conseil sup
é
rieur de la
pr
é
vention des risques professionnels,
é
dit
é
e par le
minist
è
re du Travail, souligne la n
é
cessit
é
pour le
secouriste du travail de respecter des r
è
gles d
hygi
è
ne,
que l
on sache ou non si la victime est porteuse du VIH.
Le document pr
é
sent a pour objectif la d
é
finition
coh
é
rente de ces r
è
gles d
hygi
è
ne.
Hygi
è
ne et secourisme
d o s s i e r m
é
d i c o - t e c h n i q u e
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