PDF - 183.1 ko - Rap, slam, ...et poesiev4
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Extrait

Dans le cadre du festivalPoésie en ville Atelier « Rap, slam…et poésie » dans les bibliothèques municipales Les intervenants Malou Malou, 7 ans que les mots oraux traduisent les maux. Ecrivain à la première heure puis fureur de dire, de partager émotion entre individus. Diplômée en travail social, j'exerce en qualité d'éducatrice spécialisée dans une école pour adolescents en situation de handicap mental. Je dédie une majeure partie de mon temps libre à l'essence de l'expression, par le biais du slam (ateliers d'écriture - scènes slam et performances). Très active sur la scène mensuelle “Art 2 Dire” au “Chat Noir” - GE. Active sur la scène Slam mensuelle du Théâtre 2.21 - Lausanne (CH) Active sur les projets de l’association “Pré en Bulle” (SonoMobile - Bloch Party - Sound System Events) http://www.myspace.com/malouchka AnuarJe suis... Eric Chicherio alias « Rox Anuar », né le 7 octobre 1978 à Genève, rappeur depuis 1992, j'ai commencé à me faire connaître sur la scène genevoise dès 1994 au sein du groupe « Le D.U.O » avec mon compère « Jonas ». En 2000, j'effectue un service civil à la Maison de quartier de la Jonction, durant lequel je met sur pied un atelier d'écriture rap qui fonctionne très bien pendant 4 ans et débouchera sur des présentations publiques (concerts, fêtes de quartier etc.). Je donne ensuite cet atelier dans divers lieux : Maison de quartier de st-Jean, quartier des Libellules et aussi ponctuellement lors de festivals (hip-hop communes ikation) et autres manifestations (Poésie sur scène / Théâtre Pitoeff ). Depuis maintenant 5 ans, je travaille dans l'association « Rinia contact », centre d'animation, d'intégration et d'échanges interculturels pour les jeunes, principalement de langue et culture albanaise. J'y effectue mon apprentissage d'Assistant Socio-Éducatif et ai réalisé avec les jeunes de l'atelier rap de Rinia Contact de nombreux concerts et spectacles (slam, breakdance etc.), un cd (Destination Intégration) ainsi qu'un DVD actuellement en préparation, en collaboration avec les maisons de quartier des Pâquis et de la Jonction. En parallèle j'ai déjà plusieurs disques à mon actif, en solo ou en groupe, et continue de me produire sur scène pour défendre mes projets. www.myspace.com/roxanuar
Le Passant Le Passant jeune poète nocturne à la plume sombre et teintée de sensations. Métissé dans l'âme, l'écriture du Passant reflète sa culture faite de mosaïques antipodiques. Auteur d'une pièce de théâtre et d'un album solo, il est en constante découverte et marie son style avec différents domaines artistiques tels que la peinture et la sculpture....un poète du lundi matin...un écorché vif… www.myspace.com/legrandbaobab
Jonas Rappant depuis bientôt une vingtaine d’année, Jonas utilise sa parole comme un outil de rencontre et d’interrogation. Du rap pur et dur, il l’a mêlé au conte, à la musique jazz ou ouest africaine, jusqu’à la forme la plus épurée: le slam. Titulaire d’une licence en sciences de l’éducation, il a réalisé son mémoire sur les enjeux sociaux liés aux textes de rap. C’est par envie de libération des protocoles et des attentes qu’il se fait compagnon des mots www.mypace.com/jonasmc www.mx3.ch/artist/jonas
Objectifs Proposer une animation qui touche les étudiants et leurs centres d’intérêt. Développer une activité réflexive valorisant leurs compétencespersonnelles. Permettre aux participants de s’exprimer et de créer une dynamique de discussion autour de sujets divers (politique - violence - médias -actualité,etc…). Permettre aux jeunes de reprendre confiance en leur savoir. Développer les capacités langagières et expressives des participants. Contenu des ateliers Les intervenant vont faire émerger l’acte créatif et à permettre aux participants d’élargir des méthodes d’activation de l’imaginaire ainsi que des méthodes structurelles permettant le transfert d’émotion ou d’idée sur papier. Tout d’abord, les ateliers commencent par des exercices d’échauffements physiques, cérébraux et vocaux. Ces exercices sont ludiques car sous formes de jeux théâtraux (association d’idées - cercle des rimes - respiration etc.). En deuxième lieu, les intervenants proposent un exercice d’écriture collectif, suivi d’un exercice d’écriture individuel surconsigne. Ensuite, chaque participant passe à tour de rôle devant le reste de la classe pour “slamer” son texte. Puis nous travaillons la diction grâce à un exercice parséance (vires-langues - yaourt, etc.). Ces différends exercices permettent aux participants de prendre conscience de l’importance de leur posture et de l’interprétation de leur texte. Enfin, l’atelier se termine par un tour de parole pour que chacun puisse exprimer ce qu’il a vécu, ses questions, ses doutes, ses envies,etc. Les élèves devront être munis: d’un crayon gris, de feuilles blanches et lignées Nous proposons deux ateliers par bibliothèque Horaires : Matin de 8h30 à 11h00 (+ pause) Après-midi de 13h30 à 16h00 (+ pause) Participants : Ces ateliers sont destinés aux 8 et 9 ème du CO /1 classe par atelier Les intervenants précisent que la participation active des enseignants est nécessaire. Facultatif : Dans le cadre du Festival Poésie en Ville, qui se déroulera à la bibliothèque de la Cité, les étudiants qui le souhaitent pourront se produire sur une petite scène ouverte,samedi 2 octobre entre 18h15 et 19h15,en compagnie des quatre protagonistes des ateliers.
Mais encore… Qu’est-ce que le slam? Le slam apparaît aux Etats-Unis, dans les années 1980. C’est un mouvement social, politique et culturel qui doit son nom à Marc Smith, un jeune écrivain de Chicago. Il s’agit d’une rencontre poétique définie par certaines règles. Le terme slam a deux significations: Nommer un slam le fait qu’un musicien se jette dans la foule lors d’un concert. Désigne la poésie slam :faire rimer, claquer les mots et les vers. Marc Smith, l’inventeur du slam, utilise le terme slam en équivalence à la “poésie de claquement”. En 1987, Smith organise des compétitions de poésies dans un bar de Chicago (le «Green Mill »), qui connaissent un franc succès. En effet, le « Uptown Poetry Slam » offre la possibilité à toutes et tous de s’exprimer librement devant un public. Le slam démocratise la poésie jusque là réservée à une forme d’élite. Le mouvement Slam naît et ne cesse de s’accroître jusqu’en 1990 où les différentes organisations de slam des Etats-Unis créent un comité («International Organisation of Performing Poets ») chargé de mettre au point les règles du slam et des compétitions. En France et plus particulièrement à Paris, le slam semble prendre naissance dans les années 1992-1995. Ce qui ne s’appelle pas encore slam réunit alors tous les mardis soirs, un groupe de poètes - performers et rappeurs, dans un bar de Pigalle: “Le Club Club”. Il s’agit d’une scène poétique libre où cohabitent diverses aspirations culturelles et où les accompagnements musicaux sont autorisés. A l’époque, plusieurs poètes connus et reconnus se regroupaient déjà: Nada1, MC Clean2 , Pilote le Hot3, etc. Lors de la sortie, en france, du film Slam de Marc Levin, les poètes du “Club Club” mettent un nom sur leur art oratoire et deviennent slameurs. Pilote le Hot, s’infiltre dans la brèche et fonde la “Slam productions” qui lui permet de faire ses premières scènes slam à Paris et de “démocratiser la poésie”. Il dépose en son nom le mot “Slam” à l’institut national de la propriété intellectuelle. Dès les années 98-2000, la Suisse, alémanique principalement, découvre à son tour l’art de cette joute oratoire. Il y est fréquemment organisé des tournois dans des bars branchés. A Genève le mouvement slam débute principalement à la maison de quartier de la Jonction, en 2002. Animé par Anuar (rappeur émérite genevois), des soirées sont mensuellement organisées et y sont accueillies avec un franc succès. Quelques bars s’y mettent: le “Jazz Café”, “L’ethno” et le “Chat Noir” qui offre la scène slam la plus variée jusqu’à aujourd’hui bien que le concept ai un peu changé il y a quelques mois. En effet, depuis peu, un groupe de rap est invité pour faire quelques morceaux, les personnes qui le veulent peuvent chanter/raper sur une instrumentale ou poser un slam, un chant, un rap... “Un claquement de poésie est un cirque de mot, une école, une rencontre de citoyens, une cour de récréation, une arène sportive, un temple, une exposition de parodie, un éclat de rire massif, une performance. C’est le mariage d’un texte à sa présentation adroite théâtrale, devant un auditoire qui a la permission de répondre et qui est le juge principal de la qualité de la poésie dite.”Marc Smith
Règles du slam appliquées en Suisse Romande La scène slam est ouverte à qui souhaite s’exprimer (lire/ réciter/ chanter un texte/ poème/ chanson). Selon les scènes; soit les poètes prennent place et lèvent la main pour aller sur scène, soit ils s’inscrivent sur une liste en arrivant auprès du « maître de cérémonie » et sont appelés tour à tour pour leur performance. Les textes scandés doivent être une œuvre du slameur. (Cette règle peut ne pas être respectée si le slameur veut proposer une lecture d’un poème qui n’est pas le sien mais qu’il souhaite partager). Le temps de parole sur scène, dont dispose le slameur, varie entre 3 et 7 minutes mais le temps généralement accordé est de 5 minutes maximum. Le slameur peut parfois bénéficier d’une « période de grâce » de quelques dizaines de secondes, accordées par le public. Le(s) slameur(s) est (sont) sans accessoires sur scène : sans costumes de scène – sans musique – sans objets. À chaque slam son contexte. S’il y a lieu d’une compétition slam, alors il y a un jury constitué au hasard par le public (le maître de cérémonie demande aux personnes du public qui souhaite faire partie du jury et il choisit entre 4 à 10 personnes). Mais dans la majeure partie du temps, une soirée slam se conforme à la règle d’or : « un ver à faire pour un verre offert ». Et enfin : « Le silence est d’or ! », en ce sens que le public respecte l’intervention de chacun des slameurs en lui offrant son écoute. Le Projet A Genève et en Suisse Romande, nous pouvons constater ces dernières années, une émergence du mouvement slam : dans les écoles, les maisons de quartiers et les bars. Cette émergence est sûrement due à la formidable opportunité que le slam offre de travailler l’écritureet la diction sous toutes ses formes (rimes - rythme - consistance sonore - littérature - écriture instantanée, etc.). La règle primordiale dans une scène Slam est le respect de l’auditoire quant à l’écoute, ce qui permet l’apprentissage de valeurs telles que le respect, la patience et le courage. L’atelier d’écriture et de poésie slam est un atelier culturel, social et artistique visant à offrir un moment d’écoute et de parole aux jeunes étudiants. L’atelier permetà ces derniers d’accéder à la poésie ainsi qu’à certaines méthodes d’écriture et de diction, et par là-même à la liberté des mots, des styles et de l’expression langagière. Exprimer les maux par les mots est l’un des principes de cet atelier. Pierre Bourdieu disait que “Le langage est une technique du corps et la compétence proprement linguistique, et tout spécialement phonologique, est une dimension de l’hexis corporelle où s’expriment tout le rapport du monde social et tout le rapport socialement instruit au monde.”Le Slam ouvre le débat, offre des prises de conscience collectives ainsi qu’un lieu, un moment où tous peuvent être entendu etécouté à son tour. Cette discipline orale oscille entre performance théâtrale, poésie et simple discours, le slam contribue activement à la liberté d’expression. Les ateliers d’écriture offrent donc un savoir théorique (règles d’écriture - compréhension des mots -style), pratique (pose de voix - méthode créative) et social (respect des codes de langage - tour de parole - écoute). Un moment pour soi, un moment de partage, de réflexion, de discussion et d’émotion. Slamer: un contexte permettant, de prendre du recul, de parler, d’exprimer, de raconter... pas si évident pour des adolescents. Cet atelier s’attelle à les y aider.
Date - Lieu lundi 27 septembreavec Anuar Bibliothèque de la Servette, secteur jeunesse Mardi 28septembreavec Jonas Bibliothèque de la Cité, secteur jeunesse Jeudi 30 septembreavec Le passant Bibliothèque de Saint Jean, secteur jeunesse er Vendredi 1octobreavec Malou Bibliothèque des Eaux-Vives, secteur jeunesse Plan sur : http://www.ville-ge.ch/bmu/pratique/horaires/plan-general.html Contacts Pour les questions générales d’organisation : Coordinatrice des manifestations culturelles jeunesse Bibliothèques municipales de Genève (0)22 418 32 64 ouolivia.cupelin@ville-ge.chRéférentes bibliothèques : Pour la bibliothèque de la Servette_Denyse Arié ou Dominique Clot 022 733 72 83 Pour la bibliothèque de la Cité_Jasmine de Sainte Marie 022 418 32 44 Pour la bibliothèque de Saint Jean_Isabele Marchini 022 418 92 02 Pour la bibliothèque des Eaux-Vives_Catherine Popa 022 786 93 01
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