Quelle qualité de l air à vélo dans Paris ?---------------------------- Airparifamesurélaqualitédelairrespiréeparlescyclistesenfonctiondutypedaménagementdevoirieemprunté,aveclesoutienfinancierdelAfsset(Agencefrançaisedesécuritésanitaire de l environnement et du travail). C est dans le flux de circulation, au plus près des émissions routières, que le cycliste estenmoyenneleplusexposéàlapollution.ParcomparaisonaveclesrésultatsduneétudeprécédenteeffectuéeparAirparifsurlexpositiondesautomobilistes,laqualitédelairrespiréeàvéloestnéanmoinsmoinsdégradéequenvoiture,dufaitdelapossibilité pour le cycliste de s éloigner plus ou moins du flux de Le vélo dAirparif a sillonnécirculation en empruntant notamment les aménagements qui lui les rues de la capitalesont dédiés. Pour cette étude, quatre trajets types ont été effectués dans le centre de Paris au cours de lété 2008 (à lexception de la période du 15 juillet au 15 août pendant laquelle le trafic routier est plus faible) : le long du port de lArsenal, sur les quais de Seine, rue de Rivoli et avenue Daumesnil. Ces circuits ont été sélectionnés en fonction de leur densité de trafic et de la présence ou non de différents aménagements pour les cyclistes (pistes plus ou moins éloignées des véhicules, couloirs de bus ouverts aux vélos), afin dévaluer leur influence sur la qualité de lair respirée à vélo.
Comparaison des aménagements étudiés Sans surprise, et quel que soit le polluant mesuré, les niveaux les plus importants auxquels sont soumis les cyclistes sont toujours mesurés dans le flux de la circulation. Pistes cyclables plus ou moins séparées de la circulation, et couloirs de bus, les aménagements de voirie ont tousuneffetbénéfiqueenéloignantlecyclisteduflotdevéhiculesmaissonexpositionàlapollution n est pas la même selon les aménagements et selon le polluant mesuré. pistes Les cyclables séparées sont généralement . Par exem l cyclablesurletrajetchoisilelongdesqpulauiss,fasvurorlaablrievsedroitedelpaeS,eienne(eemntprreulneta1ntersliep4etneuètmeearrondissement), lexposition des cyclistes est en moyenne réduite de 30 à 45 % par rapport à un cycliste resté dans le flux de circulation. Pour les pistes cyclables, les mesures ont aussi permis de mettre en évidence des phénomènes de «bouffées» pour les particules mais qui proviennent vraisemblablement dautres sources que le trafic (bouches daération, ventilation du métro ou dun parking, mais aussi toutes causes contribuant à la remise en suspension des particules comme lactivité sur les trottoirs). Quant aux couloirs de bus, ils conduisent à une exposition intermédiaire. Compte tenu de leur largeur, ils éloignent les cyclistes de la circulation et réduisent leur exposition à la pollution, notamment en labsence de véhicules motorisés dans ces aménagements. Pour les niveaux les plus élevés, le dioxyde dazote et les particules peuvent présenter des comportements très différents avec des pics ponctuels qui peuvent ne concerner quun seul des deux polluants. Des pics importants, même sils sont très brefs et peu fréquents, sont aussi observés lors de passages à proximité de bus ou de taxis (voire de deux roues motorisés bien que ceux-ci ne soient pas autorisés). Cependant, ces résultats ne sont pas comparables aux normes de qualité de lair qui concernent les PM10 et les PM2,5 et qui nexistent ni pour le comptage de particules, ni pour un pas de temps si court (toutes les 10 secondes), même pour le dioxyde dazote.
Classement des aménagements de voirie selon lexposition à la pollution du cycliste, du plus favorable au moins favorable.