Saint-Honoré Chine
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Saint-Honoré Chine

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Langue Français

Extrait

Les mesures récentes visant à contrôler le marché immobilier et
le relèvement du taux de réserve constituent-ils une menace pour
l’économie chinoise ?
Le secteur immobilier chinois nous inspire la prudence depuis
longtemps déjà. Si les grandes tendances telles que l’urbanisation
et l’amélioration du niveau de vie ne nous ont bien entendu pas
échappé, nous nous gardons bien de faire l’amalgame avec les
sociétés immobilières cotées en bourse.
L’urbanisation et l’amélioration du niveau de vie sont à l’œuvre
partout en Chine mais les choses changent plus rapidement dans
les régions du centre et de l’ouest. Dans les zones rurales, où le PIB
par habitant passe progressivement de 1 000 USD à 1 500 USD, la
demande de logements neufs ou d’un meilleur standing et l’envie de
mieux vivre sont beaucoup plus fortes. Dans les villes comme Pékin
ou Shanghai, le PIB par habitant dépasse déjà les 10 000 USD et le
rythme du changement y est moins élevé.
D’autre part, les portefeuilles immobiliers des sociétés cotées
(projets en cours ou à venir) se concentrent majoritairement
sur les mégalopoles (tier one) et les grandes villes (tier two). Il
s’agit là également des villes où les prix ont augmenté de façon
spectaculaire et où le ratio d’accessibilité s’est fortement détérioré
depuis début 2009.
Nous décelons les symptômes d’une bulle immobilière, en
particulier dans les mégalopoles, ce qui explique leur sous-
pondération au sein de nos portefeuilles.
Au mois d’avril, les autorités chinoises ont introduit de nouvelles
mesures visant à endiguer la spéculation immobilière, particulièrement
forte sur le segment haut de gamme dans les mégalopoles.
Leur impact immédiat sur le secteur immobilier dans son
ensemble sera négatif, dès lors qu’elles engendreront, selon
toute vraisemblance, une chute des prix et des volumes. A terme,
cependant, nous sommes d’avis que ces mesures contribueront
à assainir le secteur, un processus qui verra les plus petits
promoteurs ou les promoteurs de moindre qualité faire faillite ou
être rachetés. Ceux qui y survivront en ressortiront donc plus forts
du fait de l’augmentation de leurs parts de marché. Nous essayons
par conséquent d’identifi er ces « survivants » et privilégions, à cet
égard, les acteurs qui bénéfi cient du soutien d’une maison mère
solide et/ou affi chent une excellente trésorerie. Nous pensons
notamment à COLI, Fantasia et Poly mais il y en a d’autres.
Entretemps, nous continuons d’éviter les sociétés surendettées
ou par trop agressives.
L’impact sur le secteur bancaire est plus mitigé. Aujourd’hui,
nous estimons que les acheteurs immobiliers fournissent un
apport de 45% au moment de la signature, ce qui signifi e que le
bien devrait perdre 45% de sa valeur pour qu’ils soient tenter de
rompre l’opération. Si la probabilité que cela se produise reste
faible, il est néanmoins quasiment acquis que certains spéculateurs
surendettés (particuliers et sociétés) n’arriveront plus à honorer
leurs remboursements. En attendant, l’augmentation des crédits en
diffi culté (NPL) devrait se généraliser dès lors que les promoteurs
ont pour habitude d’emprunter auprès de plusieurs banques
en même temps. En résumé, nous nous attendons à ce que les
banques continuent de sentir la pression au niveau de leur bilan et
de leur capital.
Les fi
nancières suscitent de nombreuses inquiétudes. Partagez-
vous les craintes du marché ?
Les banques, qui ont été largement mises à contribution dans le
cadre des mesures de relance adoptées par les autorités chinoises,
sont tombées en disgrâce dernièrement, les investisseurs craignant
qu’elles ne se voient dans l’obligation de lever des capitaux.
L’immobilier et les bancaires sous-performent depuis août 2009
et leurs cours ont à nouveau chuté à l’annonce, courant avril, des
mesures restrictives touchant le secteur immobilier.
Parmi les valeurs fi nancières, nous préférons les compagnies
d’assurance et les promoteurs immobiliers de premier plan. Nous
continuerons néanmoins de suivre les banques de très près car
elles deviennent de plus en plus attrayantes pour les investisseurs
de long terme.
Comment voyez-vous le marché évoluer d’ici à la fi
n de l’année et
quels secteurs renferment un potentiel de croissance ?
Nous pensons que l’économie chinoise continue d’affi cher une
excellente santé et nous tablons sur une croissance du PIB de
l’ordre de 9 à 9,5% minimum. Les résultats des sociétés devraient
quant à eux augmenter de 25% cette année. Nous estimons que
le marché chinois conserve un potentiel haussier pour les 12 à 18
prochains mois.
Yi Tang
Yi Tang
Responsable de la Gestion
Actions Chinoises
Bruno Vanier
Directeur de la Gestion
Actions
Saint-Honoré Chine
Fonds commun de placement |
Gestion actions
Interview
Juin 2010
Interview
Bruno Vanier
Partenariats & Distribution Tél. +33 (0)1 40 17 23 09
Institutionnels France Tél. +33 (0)1 40 17 23 44
Développement International Tél. +33 (0)1 40 17 21 34
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