Sensation de chaleur, troubles de la concentration,
hyperventilation, diminution de la vision des cou-
leurs… les signes de l’hypoxie - raréfaction de l’oxy-
gène - sont divers à haute altitude. Ces symptômes
sont également personnels à chacun. Dans le nou-
veau caisson hypobare de l’hôpital militaire Reine
Astrid, les pilotes sont mis en altitude simulée, en
extrayant l’air de la chambre hypobare.
10Fédra
Jusqu’en 2002, la Belgique disposait d’une cham-bre hypobare située à Evere Nord, mais celle-ci a été détruite pour laisser la place aux bâtiments de l’OTAN. Or la loi prévoit de tester les candidats-pilotes aux changements de pression. Une nouvelle chambre hypobare a dès lors été inaugurée, juste avant les vacances, à l’hôpital militaire Reine Astrid (à Bruxelles). Si tout va bien, celle-ci devrait être agréée par la USAF à la fin de cette année. Un geste officiel nécessaire pour que les pilotes de la Défense belge, qui sont parfois désignés pour voler sur des appareils militaires américains, ne doivent plus se rendre à l’étranger pour les tests liés à l’hypoxie. D’autres tests, comme celui lié à la désorientation spatiale et le passage dans la centrifugeuse, devraient par contre être organisés aux Pays-Bas, comme c’est déjà le cas actuellement. Un autre test, celui du changement de pression at-mosphérique, qui est obligatoire à la sélection des pilotes, peut quant à lui mener à l’exclusion pour chacun des 300 candidats-pilotes qui subissent le